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Entretien sur Aujourd’hui, le Bonheur  : « Ce qui caractérise l’humanité, ce n’est pas l’intelligence, mais la créativité »

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR JULIAN HERRERO

1 juillet 2025

Le philosophe Yves Roucaute a récemment publié Aujourd’hui le bonheur : à la découverte du sens de la vie aux éditions du Cerf. Dans cet ouvrage écrit sous la forme d’un récit initiatique, il raconte l’histoire d’un vagabond qui suit l’histoire de l’humanité de ses débuts à nos jours. Ce dernier est à la recherche des quatre clés du bonheur pour accéder à la Vallée de Miel, métaphore de l’aboutissement du parcours initiatique.

Yves Roucaute est philosophe, professeur d’université, docteur d’État en science politique et épistémologie et a publié en 2022 L’obscurantisme vert. Pour lui, la formule du bonheur réside dans la créativité.

Entretien

Epoch Times : Yves Roucaute, qu’incarne concrètement le personnage du vagabond dans votre livre ?

Yves Roucaute : Si on réduit ce livre à une sorte de manuel d’histoire de la pensée, certains verront dans ce personnage un voyageur qui leur permettra d’accéder aux grandes spiritualités et aux grandes philosophies. Mais, en vérité, ce personnage mystérieux est un guide initiatique que chacun doit suivre à travers l’histoire de l’humanité s’il veut découvrir le bonheur et le sens de sa vie.

Pourquoi faites-vous voyager le vagabond à travers les âges ?

J’aime l’humanité, cette espèce formidable qui souffre des malheurs dus à la nature, aux autres, à soi-même et à la croyance que par nature nous serions condamnés au malheur.

Or, cette quête du bonheur, la plus vieille quête de l’humanité, ne pouvait aboutir. Car depuis le paléolithique jusqu’à nos jours, les prophètes de malheur ont vendu l’acceptation du malheur, les idolâtries et la confusion entre bonheur, plaisir, joie, contemplation, béatitude etc…

Il fallait détruire toutes les ronces accumulées dans l’histoire pour trouver la maison.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage ? Estimez-vous que la société actuelle soit en proie à une ou des formes de malheurs ?

Face aux idolâtries de la Planète, de l’État, du Marché, des Sciences… face aux pulsions morbides jusque dans les médias et les réseaux sociaux…face aux prophètes de malheur qui vendent culpabilisation de l’histoire de l’Occident, haine de soi dans la jeunesse et condamnation du capitalisme, j’ai aussi voulu par ce livre répondre à cette crise.

Vous dénoncez, à travers cet ouvrage, diverses idéologies modernes, notamment le wokisme et l’écologisme. De quoi ces idéologies sont-elles, selon vous, le nom ? Ces idéologies sont donc un obstacle au bonheur ?

Ce sont les pulsions de mort qui sont à l’œuvre, avec, comme le faisait hier le communisme et le fascisme, une violence extrême contre la spiritualité des cités libres qui met les droits naturels au centre, dont la liberté religieuse.

Ces idéologies sont un obstacle au bonheur car elles propagent la destruction de l’identité du « je » et du « moi ».

Or, je démontre, dans mon livre, que le bonheur ne peut être attribué par l’État, comme le prétendaient les héritiers de Rousseau ou de Marx, mais qu’il est toujours un droit individuel et naturel qui cherche la communion du « je » avec un « moi » débarrassé de ses pulsions morbides, et le monde.

Pourriez-vous revenir en détails sur le concept de « Révolution spirituelle » ? En quoi est-elle nécessaire ?

Cette révolution tient à la découverte de la nature humaine que j’expose dans mon livre. Je démontre que ce qui caractérise l’humanité, ce n’est pas l’intelligence, que les animaux possèdent aussi, mais la créativité, créativité envers la nature que nous transformons, envers autrui puisque nous créons des civilisations, envers nous-même au point de pouvoir soigner notre corps jusque dans ses gènes.

Or, il y a eu deux vraies révolutions dans l’histoire humaine, les autres transformations étant des épiphénomènes. La première a été celle de la sédentarisation, qui a commencé il y a 11.700 ans et qui a mis fin à 7 millions d’années de nomadisme.

La seconde est celle qui se déroule actuellement et que ma philosophie met à nu en mettant la créativité au centre de la compréhension de l’histoire et du monde. Car la libération de la créativité bouleverse le rapport à la nature, aux autres, à soi-même et la vision de l’essence de la nature humaine.

C’est là le sens des quatre clefs que le vagabond récolte à l’état de nature, puis par l’Orient Express, l’Occident Express et le Mondial Express. Et la révolution des Temps contemporains dont ma philosophie est le miroir est précisément l’exercice de ces quatre clefs.

Songez sur l’usage libéré de la première clef qui dit : « dominez la nature ». Non seulement la vieille idéologie marxiste s’effondre, car nul, sous le coup de la robotique et de l’intelligence artificielle, ne peut plus prétendre que la richesse viendrait de l’exploitation ouvrière, mais c’est tout le rapport de la nature depuis le néolithique qui est bouleversé avec la destruction des emplois liés à ce qu’on appelle le « travail », qui, au sens propre, va de plus en plus disparaître, remplacé par d’autres types d’activités, en particulier créatrices.

Et il n’est pas anodin que mon voyageur termine son voyage dans un lieu symbolique, « La Vallée de Miel », celle qu’espérait Moïse qui n’a jamais pu l’atteindre. Non seulement il appréhende dans ce lieu l’usage concret, actuel et futur, des quatre clefs du bonheur, celles qui permettent de construire un monde favorable à l’exercice du droit individuel au bonheur, mais, surtout, il découvre la formule du bonheur intérieur, pour lui-même. Ainsi, ce livre se présente bien comme un voyage initiatique.

La formule du bonheur découverte aux sources de la Vallée de Miel, c’est « créez ! ». Autrement dit, la révolution des temps contemporains est d’abord une révolution spirituelle et toute Cité, toute pensée, se mesure à la libération de cette nature créatrice humaine que nous avons par la naissance.

La clef des clefs, c’est cette révolution spirituelle qui célèbre la liberté créatrice universelle. Et par cette formule, il découvre que le bonheur s’incarne dans l’amour de soi et des autres et dans la communion avec l’énergie créatrice du monde dont je démontre rationnellement l’existence dans ce livre.

Il découvre aussi que le combat pour libérer cette créativité est engagé contre les prophètes de malheur pour les siècles à venir.

YVES ROUCAUTE : REGLER LA DETTE ET LA CRISE ?PERSONNE NE REDRESSERA LA FRANCE SANS UNE RUPTURE FRANCHE AVEC L’IDÉOLOGIE SUICIDAIRE DES ÉCOLOGISTES

Entretien : Atlantico. 1 juin 2025

Avec la proposition de loi Duplomb, la relance du chantier de l’ A69 et la suppression des ZFE, Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Écologistes, estime que « nous vivons la pire semaine pour l’écologie depuis longtemps ». Selon le philosophe Yves Roucaute, auteur de « Aujourd’hui le bonheur » et de’ l’ « Obscurantisme vert » , Marine Tondelier « mène en réalité même un combat contre la raison scientifique et contre les Français ». Cliquer ici pour obtenir « Aujourd’hui le bonheur »

Atlantico : Marine Tondelier a affirmé ce samedi que nous « vivions la pire semaine pour l’écologie depuis longtemps » tout en accusant la loi Duplomb (visant à alléger les contraintes du monde agricole) d’être un projet « d’empoisonnement de la société » et une « croisade folle anti écologie » sans pour autant apporter le moindre argument scientifique concret à l’appui de ses propos. L’écologie est-elle devenue une sorte de culte neo-païen ?

Yves Roucaute : Marine Tondelier dénonce une croisade d’on ne sait quelle ligue anti écologie mais elle mène en réalité elle-même un combat contre la raison scientifique et contre les Français. Aucune étude retenue par le Parlement français, aucune référence mise en avant par les institutions européennes, aucun discours scientifique ne la convainquent de nuancer un peu le tableau apocalyptique qu’elle dresse de la situation sanitaire et environnementale en France.

Elle pointe sans ironie aucune les alliés français de Donald Trump que seraient les partis du bloc central en oubliant du reste que ses alliés Insoumis ont aussi soutenu l’abrogation des ZFE.

Face à une telle rage idéologique, seuls la lucidité et le courage peuvent nous sauver de ce que j’ai appelé ailleurs le F.F.F.E., « Faire la France plus Faible Encore ». Là où Marine Tondelier voit une semaine noire, je vois un timide espoir. Car ces dernières années, c’était l’idéologie écologiste anti capitaliste qui menait sans retenue le bal des élites sur une musique aux accents de marche funèbre de la France. Et cela bien au-delà de la gauche. Et cela bien au-delà de la question de l’environnement. D’où l’errance terrible de ceux qui, à droite ou au centre, aveugles sur ce qui se joue, ignorant les vraies sciences, ne comprenant pas les racines de cette idéologie, en dénoncent certains effets qui heurtent le bon sens, comme l’endettement et la violence écologiste, ou leur conscience, comme l’antisémitisme ou le transgenrisme, tout en la nourrissant inconsciemment. Or, une idéologie est un système ordonné de notions, de préjugés, de valeurs et, surtout, de représentations qui formatent l’imaginaire, comme des lunettes qui déforment la réalité. Et il faut constater que l’idéologie écologiste-wokiste, que l’on peut aussi appeler postmoderne, est devenue hégémonique. Née, dans les années 70, en France, portée par les postmodernes Michel Foucault, Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Pierre Bourdieu et bien d’autres, marginale lors de son apparition en France, elle a trouvé un plus grand succès sur les campus américains sous la forme de la « french philosophy » où elle permettait de justifier les luttes des militants écologistes anticapitalistes, LGTB, pro-immigration, wokistes, des minorités… nourrissant les peurs, comme celle de la planète qui brûle, et la culpabilité, comme celle de la responsabilité de l’occident capitaliste et chrétien dans l’esclavagisme et le colonialisme. Puis, elle nous est revenue en France, puissante et bientôt hégémonique, comblant dans l’imaginaire de la gauche française, la débâcle des idéologies traditionnelles socialistes et communistes et dans celui de la droite et du centre, l’écroulement de la démocratie chrétienne et le vide culturel habituel de la droite depuis des lustres.

Ainsi, on peut critiquer la rouge écologiste (encore elle) Marine Tondelier qui défilait le 1er mai à Dunkerque pour soutenir des salariés d’ArcelorMittal alors que son idéologie est responsable des normes et des charges qui ont conduit la production d’acier brut à chuter en Europe, passant de 200 millions de tonnes en 1970 à 129 millions en 2024 et, en France, de 20 millions de tonnes à 10,7 millions, laissant la part belle à la Chine et à l’Inde. 

Mais LFI, les Verts, les communistes et les socialistes ne sont pas les seuls fossoyeurs de la France. Ils ne sont pas les seuls responsables de ce que la part mondiale des automobiles européennes soit passée de 35% à 20% et celle des constructeurs français de 12% environ à 1,5 %. Qui a imposé cette interdiction de ventes de voitures thermiques en 2035 que ni les USA, ni la Chine n’ont évidemment eu la sottise de programmer ? Qui a laissé faire à coups d’obligations et d’inquisitions la désindustrialisation massive et l’affaissement des exportations agricoles passées du 2ème au 7ème rang mondial tuant tant d’agriculteurs ? Qui a été incapable de mettre en œuvre le ruissellement des richesses vers les défis contemporains, préférant financer à perte des éoliennes au socle de béton plutôt que de favoriser les innovations au point de se trouver hors des douze premières places mondiales en biotechnologies, nanotechnologies, intelligence artificielle et, d’avoir chuté du 5ème rang mondial en PIB nominal au 7ème rang ? Et si l’idéologie n’aveuglait pas l’ensemble des élites comment ignoreraient-elles que le laxisme envers l’immigration et l’abandon d’une ferme politique d’assimilation, conséquences de cette idéologie écologiste-wokiste, conduit aux délits, aux crimes et aux incivilités qui nous coutent si chers et qui sont autant de richesses détournées de l’innovation ? …

Atlantico : Selon vous, s’attaquer à l’idéologie devenue celle des élites françaises et européennes permettrait de retrouver le chemin de la puissance comme celui de la fin de l’endettement. Nos maux sont-ils vraiment uniquement dus à cette nouvelle trahison des clercs ?

Yves Roucaute : Contrer l’idéologie de ceux qui voudraient déconstruire tout ce qui a fait notre grandeur comme notre prospérité est la condition essentielle de notre survie en effet, celle de la révolution des Temps contemporains que j’appelle de mes vœux avec mon dernier livre « Aujourd’hui le bonheur », une révolution qui est en marche dans les pays qui veulent continuer à participer à l’Histoire, des États-Unis à la Chine. 

Alors que la dette de la France atteint 3400 milliards en 2025, soit 114,7% du PIB, n’est-il pas curieux que pour la réduire rapidement de plusieurs dizaines de milliards et accélérer la croissance, nul ne songe à changer de cap ? Faudrait-il ne pas toucher à ces engagements climatiques qui nécessitent d’investir environ 100 milliards par an d’ici 2030 par crainte d’épuisement énergétique de la planète, exigeant l’amélioration énergétique des bâtiments, des transports prétendument « durables », des industries qu’il faudrait décarboner pour ne pas faire brûler la planète, d’entreprises agricoles qui devraient retrouver les modes de production de l’Antiquité sous prétexte que ce qui est chimique est pas nature mauvais ou suspect, d’énergies qui seraient renouvelables…

Prenons la fameuse question des énergies dites durables et renouvelables que non seulement des élites politiques et médiatiques nous vendent mais aussi nombre d’entreprises, plus ou moins cyniques, qui ont vu dans cette fantasmagorie un bon levier pour faire du profit, ne serait-ce qu’en profitant des aides de l’État, c’est-à-dire en siphonnant les richesses de la nation via les impôts. Si l’idéologie n’aveuglait pas, le bon sens permettrait de saisir que si le soleil ou le vent sont durables, ce n’est le cas ni des éoliennes ni des panneaux solaires qui durent moins que les moulins à vent de naguère lorsqu’elles échappent à la rouille, aux avaries et aux intempéries, environ 20 ans. Soit beaucoup moins durables que les centrales nucléaires qui durent de 30 à plus de 60 ans avec des extensions planifiées et moins que les gisements pétroliers, qui, pour les gisements conventionnels durent plus de 50 ans au moins, et pour les supergéants plus de 60 ans. Quant à les dire renouvelables, les générations futures désidéologisées riront de cette affabulation. Car si le vent ou le soleil persistent à produire leurs effets sans intervention humaine, comme le savaient jadis les constructeurs de girouettes et de moulins à vent, difficile de trouver une éolienne ou un panneau solaire qui se reproduit, même en les imaginant transgenres. (rires) Et avec un tel sophisme, puisque les atomes ne cessent d’exister, voilà les centrales nucléaires renouvelables et même ce que l’on appelle « pétrole », ces cocktails composés d’atomes de carbone et d’hydrogène, notamment via les carburants synthétiques. 

Une chose est certaine : ils sont si peu rentables qu’ils ne peuvent être installés sans aides de l’État et ils le sont bien moins que les autres manières de récupérer l’énergie sur terre.

Faudrait-il donc éviter de baisser l’endettement en sacralisant ces malus fiscaux dissimulés sous le nom de « bonus écologiques », ces normes environnementales qui empêchent développement industriel et recherches, ces obligations ridicules et couteuses comme celle, pour certains propriétaires, d’équiper les toits de leurs bâtiments de panneaux solaires ou de les végétaliser ?

Et que dire de cette si les élites, renouant avec l’esprit de liberté, décidaient de dissoudre ces comités d’experts qui coutent si chers et parasitent le pays, de cette Agence de la Transition écologique au Conseil économique, social et environnemental, du Conseil national de la Transition écologique à l’Autorité environnementale, dont le nom d’ « autorité » dit à lui seul toute l’imposture, jusqu’au Ministère de la transition écologique et de la Cohésion des territoires, incapable d’organiser un aménagement du territoire, tous ces organismes qui permettent les belles carrières des militants rouges et verts et la diffusion de l’ignorance ?

Comment ne pas s’amuser de voire la majeure partie des élus de droite et du centre se plaindre de l’influence de L.F.I. et des Verts, tout en envoyant le développement de la France sur les lignes des trains fantômes de leur « transition écologique », ersatz de la « transition socialiste » d’hier, nourrissant par leurs discours les croyances qui fomentent avec l’endettement, la haine de l’histoire de France, du capitalisme et de la démocratie libérale.

L’urgence n’est pas climatique, elle est de cesser de faire risette avec les idéologues qui, à la manière de la « sobriété énergétique » d’Elisabeth Borne signale l’ivresse idéologique bien au-delà de la gauche. Il est temps de briser les freins à la croissance, donc aux emplois et aux salaires, donc aux richesses qui permettent plus de bien-être et de recettes fiscales, au lieu d’ériger la boursouflure étatique en vertu. Et pour cela l’urgence est de former une élite politique à l’écoute du bon sens populaire et des vrais scientifiques, déterminée à imposer la libération de la créativité afin de reprendre le chemin du progrès, de la croissance et de la puissance…

Atlantico : Comment expliquer que les partis du centre ou de droite peinent à se dégager de l’intimidation idéologique que parviennent à imposer les partis ou militants de gauche ? Faut-il se résigner à l’idée qu’il n’y aurait que des personnalités à la Trump ou la Orban pour éliminer l’idéologie ?

Yves Roucaute. Le phénomène n’est pas nouveau car depuis trop longtemps droite et centre, craignant les foudres des idéologues, ont pris la mauvaise habitude de vivre dans la culpabilité et de ne pas réaliser la politique pour laquelle ils avaient été élus. Je note au passage, quand bien même cela me sera reproché par ceux qui ont une courte vue, que l’histoire de France retiendra néanmoins que l’on doit à François Bayrou non seulement d’avoir refusé tout ostracisme mais de nous avoir évité le pire, une sanction financière internationale et le chaos. Or, je tiens pour vrai que rien n’est pire qu’une guerre civile. Mais l’urgence de la situation appelle d’agir avec détermination pour sortir de la crise de légitimité actuelle et régler l’accumulation des problèmes vitaux non résolus. Et c’est cela qui, veut le désordre politique actuel, n’est pas possible.

À cet égard, la Trumpophobie est aussi déplacée que l’Obamania d’hier qui cherchait également à justifier les lignes de fuite face à la réalité. Est-il dont interdit de rappeler que Barack Obama n’avait rien à voir avec la gauche socialiste française, au point de refuser de recevoir ses leaders et de condamner leur idéologie socialiste ? Quant à Donald Trump, il est le Président élu des États-Unis, pas celui de la France, il veut la puissance de sa nation, pas celle de la France mais, sans porter de jugements sur ses actions, je crains que la trumpophobie ne soit seulement le cache-sexe certaines élites qui craignent que la politique domestique américaine qui affronte avec courage l’idéologie écologiste et wokiste ne donne quelques idées ici. Et je suis certain que beaucoup de Français pensent en leur for intérieur qu’ils aimeraient avoir un dirigeant politique aussi déterminé à défendre la France qu’il l’est à défendre les États-Unis ou que l’est Viktor Orban à défendre la Hongrie. Car c’est bien de courage et d’audace que nous manquons en France.

Mais, je le répète, la France a ses propres problèmes et, comme le disait justement Aristote contre Platon, un bon gouvernement agit à partir de ce qui est dans sa propre Cité, et non à partir d’un modèle idéal ou propre à ce qui se passe ailleurs. Et s’agissant de la recherche de puissance, il est clair que l’allié américain est aussi un redoutable concurrent, et que choisir le camp de la France est donc aussi choisir de l’affronter quand il le faut. Mais pour l’affronter il faut une volonté éclairée par les vraies lumières, celles qui mettent l’humanité au centre et non la planète, et qui s’appuie sur les sciences, et une nouvelle élite politique pour accompagner la révolution nécessaire.

Atlantico : Former aux sciences les cadres politiques serait donc un moyen pour balayer l’idéologie comme d’ailleurs vous l’écriviez dans L’Obscurantisme vert ?

Yves Roucaute. Oui, comme je l’ai démontré dans l’Obscurantisme vert sans jamais avoir été contesté et comme je le rappelle dans Aujourd’hui le bonheur, cette idéologie s’oppose totalement aux sciences. Mais il y a en France un problème de formation des élites politiques. Sortir des facultés de droit, de science politique, d’économie, de gestion et de lettres, toutes fortement idéologisées, rend inapte à affronter la nouvelle donne, cette mondialisation des savoirs qui conduit notamment à l’explosion des technologies et de l’intelligence artificielle, transformant le rapport à la nature, aux autres nations et à soi-même.

Les États-Unis n’ont pas ce problème car le pragmatisme est dans culture américaine et c’est un formidable antidote à toute idéologie. Même durant la période Biden, malgré l’administration idéologisée de Washington, les élites célébraient majoritairement le nucléaire et le charbon, les gaz de schiste et le pétrole, l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies. Quelle différence avec la France !

Former les élites politiques aux sciences, voilà l’urgence. Cela permettrait d’engager avec succès la bataille idéologique.

Scientifiquement armés, ils pourraient ainsi défaire les discours idéologiques culpabilisants sur la planète et l’anxiété qui en découle, en défendant la scientificité des sociétés de géographie et de géologie qui constatent qu’entre 13°5 et 15° environ, les températures d’aujourd’hui n’ont rien de dramatique. Car depuis 4,5 milliards d’années hors glaciations, la plupart du temps, il a fait plus chaud, à la manière de l’époque des dinosaures qui vivaient avec 29° en moyenne, à celle de nos ancêtres de l’Éémien qui vivaient avec 4 à 9°C de plus qu’aujourd’hui, sans évoquer 2 milliards d’années où il a fait plus de 85°. Contre les idéologues vendeurs de culpabilité, se mettant du côté des sciences, ils défendraient les historiens non marxistes du Moyen-Âge, pour rappeler qu’il y faisait sensiblement plus chaud qu’aujourd’hui, sans capitalisme et sans révolution industrielle, tandis qu’il y avait deux colonies de Vikings au Groenland, qui signifie « terre verte », et que l’on cultivait des vignes dans le nord de l’Europe. Ils défendraient aussi les historiens qui étudient la sécheresse soudaine qui a exterminé en quelques mois tant de populations il ya 4200 ans, et aussi ceux qui étudient au néolithique ce Sahara qui, de vert, est devenu un désert, et aussi ces historiens et géographes qui étudient ce déluge violent et soudain dû au réchauffement du début de l’holocène. Au passage, ils pourraient rappeler, cette montée des glaciers en pleine révolution industrielle avant 1850, sinon les températures de 1947 sensiblement supérieure à aujourd’hui.

Ils pourraient encore ridiculiser ceux qui prétendent que l’énergie viendrait à s’épuiser en défendant la physique et les 1200 scientifiques et Prix Nobel de physique qui ont pétitionné pour rappeler pensent qu’il n’y a aucune urgence climatique ni crise énergétique à l’horizon de la croissance. Cela car l’énergieest inépuisable comme le sait tout étudiant qui a entendu parler, fut-ce vaguement, des particules élémentaires, de l’industrie nucléaire ou des nanotechnologies. Et ils pourraient même prouver que non seulement la planète n’est pas une Cosette mais qu’elle est une caverne d’ Alibaba comme le montrent l’explosion des biotechnologies et l’exploitation de l’hydrogène, élément le plus présent dans l’univers,75%, excusez du peu !

Et contre la peur vendue avec la transition écologique, ils pourraient soutenir la médecine pour rappeler que ce CO2, qui représente 0,0415% dans l’atmosphère respiré aujourd’hui, soit 415 ppm, n’est pas dangereux pour la santé et qu’il ne le serait pas plus s’il montait à 450 ppm et même au-delà puisque depuis 541 millions d’années, hors glaciations, la moyenne a souvent été de 3000 à7000 ppm, soit près de 8 à 17 fois plus qu’aujourd’hui, ce que nos ancêtres ont souvent connu. 

En chemin, ayant suivi les cours de chimie, ils pourraient prouver que le principal gaz à effet de serre n’est pas le CO2 contrairement à ce que prétendent les idéologues, mais la vapeur d’eau, entre 75% et 90%. Ce qui conduit d’ailleurs à ce paradoxe qui fera rire aux éclats nos descendants, que remplacer les énergies fossiles par l’hydrogène comme le proclament certains écologistes experts en économie environnementale et enastrologie, ne réduit pas les gaz à effet de serre puisque cette molécule produit de la valeur d’eau, donc des gaz à effet de serre.

Ils pourraient enfin démontrer aux écologistes qui ont raté les cours sur la biologie végétale, que vouloir traquer le « carboné » par des forêts et la végétalisation comme ils prétendent le faire dans les villes qu’ils gouvernent et quadrillent de leur docte ignorance, est d’une rare bêtise. Car la photosynthèse est une valse à deux temps. Si, dans un premier temps, les arbres absorbent le CO2, ensuite ils meurent et ils relâchent alors dans l’atmosphère à peu près la quantité de CO2 absorbée. Résultat : le bilan carbone des forêts est neutre. C’est pourquoi l’Amazonie n’est pas le poumon de la Terre tandis qu’Anne Hidalgo et ses amis obscurantistes,  auraient dû suivre quelques cours de science. Et la même science, la biologie, prouve que ce sont les cyanobactéries de la mer qui, depuis plus de 3 milliards d’années, permettent l’atmosphère respirable et non les forêts. Ces cyanobactéries dont le préfixe « cyano » signifie bleu sombre en grec et non vert. C’est pourquoi, il faut se réjouir que la Terre, cette caverne d’Ali Baba, ne soit pas verte, mais bleue, comme l’équipe de France. (rires)

Oui, former des élites nouvelles aux sciences et les entrainer derrière un dirigeant déterminé à aller vers une France libre et puissante, voilà la clef indispensable pour détruire l’idéologie.

Atlantico : Mais n’y a-t-il pas des instituts scientifiques, comme le G.I.E.C. qui s’opposent à ce retour de la puissance ?

Yves Roucaute. Il faut précisément former des élites aux sciences et à leurs méthodes pour qu’elles saisissent que le GIEC et ceux qui prétendent qu’il existerait un prétendu «consensus scientifique » autour de l’écologisme ne répond à aucun critère scientifique. Pas plus qu’il n’en existait après-guerre autour de ceux qui terrorisaient sociologues, historiens et physiciens au nom de la prétendue science de l’histoire marxiste et du matérialisme, jusqu’à nier toute scientificité à la biologie ou à l’informatique sous prétexte qu’elles n’étaient pas conformes à la dialectique matérialiste.

D’abord, ses 34 membres sont tous nommés par des chefs de gouvernement, dont ils sont souvent des parents ou des partisans. Or, dans aucun institut scientifique digne de ce nom cela ne serait possible.

D’autre part, 90% sont issus de l’« économie environnementale », du droit de l’environnement, de la sociologie… et les voilà qui discourent sur la nature et la climatologie. Or, aucune université au monde n’admet que la climatologie soit une science. Et aucun discours sur la nature ne peut être tenu par des gens qui, pour la plupart ignorent la physique. Car la science de la nature s’appelle « physique », du grec ancien « phusiké » qui signifie « science de la nature » et non « climatologie ».

Enfin, aucune théorie scientifique digne de ce nom ne peut maintenir ses hypothèses si celles-ci sont falsifiée par les faits. Certes, la plupart des hypothèses du G.I.E.C. évoquent une échéance catastrophique pour 2100, ce qui a l’avantage d’être invérifiable avant cette date. Néanmoins, une poignée d’entre elles sont vérifiables. Or, force est de constater que celles-ci sont alors toutes fausses. Car où est l’augmentation des eaux qui, de rapport en rapport, devait submerger les îles Marshall avant 2020 ? Le seul rapport de 2007 prévoyait pour 2020, l’hypothèse d’un réchauffement jamais vu depuis650 000 ans ! Et on est prié de ne pas rire quand ce rapport, avec chiffres graphes et statistiques à l’appui, prévoyait que d’ici 2020, entre 75 millions et 250 millions de personnes seraient menacées de mourir de faim ou de soif, que l’Asie, Chine en tête, aurait une montée de la mortalité et de la morbidité…et j’en passe. C’est le contraire qui s’est produit. Mais cela n’a pas empêché l’écologisme de se développer comme, malgré la réalité du goulag, le communisme après-guerre.

Cette idéologisation des esprits, en grande partie due au recyclage des marxistes d’hier, explique ces projections anxiogènes des instituts amis du G.I.E.C. qui promirent, il y a 3 ans, l’entrée dans une ère de sècheresses jamais vues avec des nappes phréatiques à sec. Depuis les nappes débordent et l’on a vu des pluies jusque dans le Sahara et d’innombrables inondations partout. Cela n’empêche pas certains expertsen climatologie de nier les faits.

C’est sans doute pour s’éviter les déboires de la confrontation au réel que certains instituts idéologiques de sciences humaines ont inventé l’hypothèse infalsifiable. Ce qui, au passage, est totalement contraire à l’esprit des sciences mais l’esprit de la planète mériterait bien cette messe. Il fait chaud, il fait froid, il pleut, il ne pleut pas : capitalisme et croissance sont coupables pour cause de « dérèglement climatique ». Des affabulations apparemment sans risque, puisque cela marche à tous les coups. Une prétendue « preuve » suffisante qui permet de tendre la sébile aux argentés apeurés.

Remarquez, même face à ce simulacre, un esprit qui serait habité sinon par l’esprit des sciences, au moins par le bon sens, pourrait révéler le pot aux roses. Il pourrait poser cette question pour vérifier la validité de cette hypothèse écologiste : s’il y a dérèglement, quel est donc ce règlement ? 

Il est, paraît-il, connu des seuls prophètes écolo-wokistes rouges et verts qui le gardent jalousement pour eux. Ce qu’Aristophane, se moquant jadis à Athènes des démagogues qui vendaient pareils pour obtenir des voix, appelait « attrape-gogo ».

Oui, il est temps d’engager la guerre idéologique. Et pour la diriger de trouver une personnalité qui prenne la puissance de la France et la libération des énergies créatrices au sérieux. Mais est-ce possible ?

Atlantico : Vous êtes favorable au progrès ?

Yves Roucaute. Oui, il faut cesser de concéder le mot « p r o g r è s » à l’extrême-gauche qui le détourne de son sens, alors que ce concept a été inventé par l’humaniste chrétien Rabelais, qui mettait la conjugaison des sciences et de la croissance, mais sans idolâtrie, au diapason de l’épanouissement individuel. Ce qui, après la seconde guerre mondiale, fut la position des libéraux, des chrétiens démocrates, de la gauche socialiste et, surtout, de Charles de Gaulle qui en fut un fervent partisan via la modernisation économique et technologique, de l’industrie aéronautique et spatiale au programme nucléaire. Il n’est pas anodin que ce fut ce même Charles de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de 1944 à 1946, qui ait donné le droit de vote aux femmes, et non le Front populaire de 1936. C’est lui encore qui lança alors la sécurité sociale rassemblant autour de ce projet droite, centre et gauche, lui encore qui rétablit la démocratie libérale pluraliste et respectueuse des droits individuels en France… Appeler aujourd’hui « progressistes » des gens qui nient physique, géographie, histoire, archéologie, biologie… pour vendre leur « transition écologiste » contre le capitalisme, la course à la croissance et la libération de la créativité, est incohérent…

Atlantico : Vous êtes pessimiste ?

Yves Roucaute. À court terme, vu le désordre français, vue l’hégémonie de cette idéologie, je reste circonspect. Mais à long terme, mon optimisme est nourri par cette loi : l’idéologie est un pot de terre qui finit toujours par se fracasser contre le pot de fer de la vérité. Les sondages publiés par « Le Figaro » montrent un rejet grandissant de cette idéologie par les Français qui en constatent ses effets néfastes sur leur sécurité, leur bien-être, leur mode de vie, leurs valeurs, la puissance de la France. Souvenez-vous : l’idéologie marxiste qui avait gangréné bien des esprits dans l’après-guerre a fini par sombrer quand, au lieu de la crise générale du capitalisme annoncée, c’est la crise générale du modèle communiste qui est arrivée. De même, il me semble observer le début de la crise générale du modèle wokiste-écologiste. 

Le coup de balai a commencé aux États-Unis, et, avec retard, comme d’habitude, il commence à avoir un écho ici. Que 81% des Français se disent persuadés que les grands chantiers d’aménagement de territoires sont « utiles pour les citoyens et l’économie de notre pays » alors qu’ils sont dénoncés avec violence par les rouges-verts, le montre.

Certes, il reste encore beaucoup de chemin pour ranger au grenier, auprès de la « transition socialiste », cette « transition écologique » qui voudrait une rupture avec le capitalisme et l’histoire de ce pays. Mais j’ai confiance, le sens de l’histoire n’est ni celui du retour à l’idolâtrie de la planète, ni celui de l’enfermement de la liberté créatrice. La seule question est de savoir si la France a encore un rôle dans l’histoire du monde ou si elle deviendra un satellite des nations qui libèrent la créativité et créent les conditions pour favoriser la construction de cette Vallée de Miel que je décris dans « Aujourd’hui le bonheur » et que j’offre pour nourrir l’imaginaire d’espérance et interdire ainsi le retour de l’idéologie.

Yves Roucaute a publié « Aujourd’hui le bonheur. A la découverte du sens de la vie » et « L’Obscurantisme vert » aux éditions du Cerf. Cliquer ici pour obtenir « Aujourd’hui le bonheur » et ici pour « L’Obscurantisme vert ».

Épisode 7: Réarmement moral : la fable de la France industrielle coupable d’esclavagisme et d’autres maux de l’humanité

Sur Atlantico

III. 1. Réarmement moral : la fable de la France industrielle coupable d’esclavagisme et d’autres maux de l’humanité

Pas de nation puissante sans éthique forte qui unit ses membres.

Faut-il accepter la culpabilisation ? Cette formidable expansion de la France depuis la révolution industrielle se serait-elle faite à coups d’esclavagisme et d’exterminations ? Et faudrait-il maudire son histoire et soi-même ?

Non ni la France, ni l’Europe industrielle et le capitalisme n’ont inventé l’esclavagisme, le colonialisme, l’impérialisme, l’oppression des individus selon leur race ou leur sexe.

C’est le contraire. Ainsi, comme je le démontre dans mon livre, toutes les sociétés, oui toutes, ont pratiqué le colonialisme, et l’esclavagisme depuis les premières sédentarisations, de Sumer aux empires des grands lacs africains, de la Chine aux empires arabes et turcs.

Et qu’ils nous disent d’où ils parlent ceux qui prétendent le contraire !

Ce que la France a inventé ? C’est l’abolition de l’esclavage, c’est l’égale dignité des hommes et des femmes, c’est le respect des droits individuels.

Elle est le premier pays au Moyen-Âge à avoir interdit sur son sol l’esclavage en 1315. Et s’il a été rétabli honteusement dans les seules colonies, c’est encore en France qu’a été proclamée en 1789 la déclaration universelle, oui universelle, des droits de l’Homme.

Ou, en France, et non dans un autre pays.

Et c’est en France, qu’en 1794, a été proclamé le principe de l’abolition universelle de l’esclavage, un temps rétabli par Bonaparte puis confirmé en France et dans les pays européens industrialisés au XIXème siècle.

Oui, en France et non dans un autre pays.

Et c’est la France qui, en 1848, a aboli l’esclavage qui existait en Algérie. Et qui ne put l’être qu’en 1922 au Maroc en raison des oppositions locales. Et c’est encore la France qui a réussi à abolir l’esclavage interafricain au Mali en 1905.

Oui, l’esclavage a duré bien au-delà de 1848 dans la plupart des autres pays non chrétiens. Pour donner quelques exemples, au Kenya, il est aboli en 1907, d’ailleurs par les Anglais, en Iran, en 1928, au Qatar, en 1952, à Oman, en 1962, en Arabie Saoudite et au Yémen, en 1970, au Pakistan, en 1992, au Niger en 1999…

Oui, qu’ils me disent d’où ils viennent les donneurs de leçons !

Et force est de constater qu’il ne reste aucun survivant des descendants d’esclaves dans la plupart des pays autres qu’Européens, comme en Turquie ou dans les pays arabes où ce commerce a tué des millions d’Africains, d’Européens et Asiatiques, les femmes et les hommes étant systématiquement tués après « usage ».

Alors, oui, l’esclavage par les Européens fut lui aussi ignoble. Mais cela ne donne pas le droit aux démagogues de transformer leurs descendants plus de deux siècles après en coupables. Car si nous sommes comptables des crimes de nos ancêtres alors tout le monde l’est, africains, asiatiques et amérindiens qui étaient colonialistes et esclavagistes aussi et qui n’ont jamais songé à une telle abolition universelle.

Et nul n’est comptable des crimes de ses parents.

Et nous pouvons être fiers d’être les héritiers de cette conscience née de la spiritualité juive et chrétienne, et laïcisée par les Lumières que nous devons transformer la nature et assujettir ce qui s’y trouve, en ayant toujours en vue le point de vue de l’humanité. Un point de vue qui s’impose chaque jour davantage dans le monde contre les obscurantismes rouges et verts.

Tout cela est le point de vue de l’écologie positive qui célèbre l’humanité et sa maison et non des mottes de terre et leurs prétendus esprits.

III. 2 Chemin de la croissance, chemin de la puissance

La course à la croissance est aussi celle de la puissance.

C’est elle qui avait fait de la France une puissance de premier ordre.

C’est elle que le général de Gaulle a relancé avec la Vème République.

C’est son oubli qui conduit à la décadence.

Car sans croissance, voilà la dépendance. La dépendance énergétique, la dépendance militaire, la dépendance agricole, la dépendance industrielle, la dépendance technologique et la défaillance morale.

La croissance c’est, au contraire, l’assurance de la souveraineté politique et des éléments classiques de la puissance.

C’est l’assurance de la puissance économique, mise à mal comme le montre la baisse de notre rang mondial

C’est l’assurance de la puissance militaire, mise à mal aujourd’hui comme le montrent nos échecs en Afrique

C’est l’assurance de la puissance de contrôle de nos frontières et de la sécurité intérieure mises à mal comme le montrent l’immigration non contrôlée et les quartiers de non-droit

C’est l’assurance notre souveraineté énergétique et technologique, mises à mal par une politique publique inconsistante tournée vers une prétendue transition énergétique et incapable de mettre en place les financements à la mode US

C’est l’assurance de la puissance morale de la France par la multiplication des richesses et des brevets qui font le bien-être et l’emploi mise )à mal par la décadence morale.

C’est la possibilité corrélative d’une expansion démographique en permettant aux familles de n’avoir pas le souci des lendemains

L’urgence est là. Il est temps pour le camp républicain de dire que ce qui est bon pour l’industrie, extractive ou de transformation, en particulier l’exploitation pétrolière et l’industrie automobile, est bon pour la France.

Au lieu d’ouvrir de freiner ou de détruire notre industrie au nom de chimères vertes et d’offrir nos marchés aux concurrents chinois ou américains il est temps de rouvrir tous les dossiers avec de vrais scientifiques et nos industriels. Schiste, pétrole, charbon, lignite, défense des véhicules thermiques et de l’aviation… Oui, ce qui est bon pour Total, Air France ou Valéo est bon pour la France.

Cessons la destruction de notre fleuron agricole. Ce qui est bon pour nos agriculteurs est bon pour la France. Ouvrons le dossier de l’expansion avec les professionnels de l’agriculture, agriculteurs, industriels et savants des biotechnologies et des nanotechnologies, et laissons des ignorants verts prier Gaïa en croyant qu’ils n’ingurgitent pas d’OGM tous les matins quand ils achètent leur pain complet qui est issu d’OGM créés 6 000 ans avant Jésus-Christ.

Cessons d’orienter des financements vers des énergies alternatives qui ne sont que des alternatives à notre puissance. Et réorientons la politique publique vers la baisse de la dette, la dérèglementation des obligations obscurantistes et une politique d’investissements à l’américaine des recherches en biotechnologie, en nanotechnologie en intelligence artificielle, en robotique, dans le nucléaire et dans tous les domaines qui servent la croissance… Car ce qui est bon pour la libération de la créativité est bon pour la France.

Oui, la croissance rime avec la puissance, et la décroissance, avec la décadence.

Quant à l’élément centrale de la puissance, la puissance morale, il faut le réarmement que permet une écologie positive ;

Épisode 6. Course à la croissance, course pour la vie

sur Atlantico:

III. 1. Course à la croissance, course pour la vie

Non, le capitalisme et la course à la croissance ne menacent pas l’humanité et ne conduisent pas à plus de misère et d’injustice.

C’est le contraire.

D’abord, ils sauvent la vie.

Un constat. L’âge de vie moyen au paléolithique est de 18 ans. Il est de 21 ans au néolithique. De 23 ans avant la révolution industrielle et le capitalisme.

Et ensuite ? Il est de 54 ans en 1960, plus de 73 ans aujourd’hui.

Et dans les pays les plus développés, il est de plus de 85 ans pour les femmes et plus de 80 ans pour les hommes s.

Mais il est de moins de 60 ans pour les 40 pays qui n’ont pas choisi la course à la croissance, qui refusent la libre concurrence, ou qui ne peuvent s’y lancer en raison de conflits.

Oui, les 40 premiers pays en termes d’espérance de vie sont tous capitalistes et des démocraties libérales, à l’exception de Hong Kong qui l’a été et qui l’est moins, pour les raisons que l’on sait.

Oui, la Chine et l’Inde ne connaissent plus les terribles famines de naguère et cette terrible mortalité infantile. La chine est devenue la seconde puissance mondiale, l’Inde la 6ème.

Un miracle ? Non. Au lieu de décroissance ou de sobriété, ils se sont enfin lancés dans la course à la croissance. Et ces deux pays ont intégré la libre entreprise, fut-ce dans un système comme la Chine, sous gouvernance d’un parti unique, qui a néanmoins vu qu’il n’y avait pas d’autre solution pour sa puissance.

C’est grâce à la croissance que l’on peut essayer de protéger l’humanité des réchauffements et des refroidissements, non par cette fausse science la climatologie, mais par la météorologie.

C’est par elle que l’on peut tenter de protéger des volcans et des séismes par les sismographes, les relevés géodésiques, les systèmes d’alerte. En 1985, faute de techniques disponibles, un volcan de Colombie tue 21 000 personnes, en 2012, aucun, malgré les 10 millions de M3 de dioxyde de souffre jetés dans l’atmosphère. Le Saint Helens, en 1980, lance l’équivalent de 1600 Hiroshima et des coulées de lave à 800 km/h. Seulement 57 morts grâce aux prévisions.

Le tsunami de 2004 fit 240 000 morts, l’industrie n’y était pour rien, le manque de moyens pour beaucoup.

Les moyens de prévention, coutent chers, ils en appellent aux sciences. Et toujours ce sont les pays les plus pauvres qui sont touchés. Comme toujours ce sont les plus pauvres qui ne peuvent construire des habitats plus résistants aux séismes dans des zones à risque.

Et seule la croissance peut répondre aux coûts des moyens technologiques dans les hôpitaux et à ceux des moyens de prévention, d’hygiène et de soins.

Un médicament coûte entre 800 000 dollars et 1,5 milliard. Pas de croissance, plus de médicaments.

Grâce à la croissance, on a déjà terrassé quantité de maladies, comme la variole, la diphtérie, la rubéole, la poliomyélite… Deux cas de choléra ont été répertoriés à Haïti. Les traitements du SIDA sont de plus en plus efficaces, mais c’est bien entendu en Afrique que la mortalité est la plus sévère.

Et il n’est pas anodin que 30 à 40% des médicaments viennent des biotechnologies :  le savoir paye mais il appelle les sciences qui appellent la croissance.

Il n’est pas anodin que nous soyons en train d’attaquer les maladies génétiques par la thérapie cellulaire et par les fameux ciseaux génétiques qui s’appuient sur la biologie et l’intelligence artificielle.

Il n’est pas anodin que les pays riches parviennent à éradiquer 50% des cancers, dont 88 %, des cancers du sein,93 % ceux de la prostate, 90% des cancers colorectaux… Et pas anodin non plus que 70% des cancers frappent les pays les plus pauvres, qui ont moins accès aux thérapies anticancéreuses venues des biotechs, des nanotechnologies, de l’intelligence artificielle, de la robotique et du savoir-faire de nos médecins.

Et que dire du formidable espoir donné par la combinaison des neurosciences, de la biomécanique, de l’informatique à nos frères handicapés, avec les prothèses myoélectriques et bioniques, qui permettent par des implants dans le cerveau, d’affronter les malheurs dus aux erreurs génétiques et aux accidents humains ?

Ils veulent freiner la croissance ? Je préfère saluer ces médecins formiodables qui ont implanté des fragments d’ADN chez 37 aveugles, permettant à 29 d’entre eux de retrouver la vue.

III. 2. Course à la croissance, course au bien-être

La course à la croissance conduirait à plus de misère et d’injustice ?

Non. La croissance permet de vivre de mieux en mieux.

Dès les années 1970, les écologistes, verts de rage anticapitaliste, promettaient que l’on allait à la catastrophe par l’épuisement des ressources naturelles, associé à l’augmentation de la démographie.

Or, il y avait en 1970 3,7 milliards d’habitants, il y en a environ 8 milliards aujourd’hui.

Or, 36% de la population vivait en sous-alimentation en 1970, ils sont 8,9% en 2021.

Or, 42,7% vivait sous 1,9$ en 1981, moins de 8% aujourd’hui, à dollar constant.

Et où vit-on le mieux ? Dans les démocraties libérales, avec le capitalisme.

Il y a des inégalités ? Oui. Mais la plus grande injustice est celle qui est commise quand on freine ou arrête la croissance. Ou quand on feint de croire que les problèmes d’obésité sont ceux du monde entier.

Car oui, l’humanité ne souffre pas de surconsommation, cette tarte à la crème des Rouges-Verts mais de sous-consommation. De sous-consommation de tout. Et la seule solution pour résoudre ce problème qui frappe d’abord les plus démunis, c’est de leur permettre de sortir du malheur de la malnutrition et de bénéficier des bienfaits de la croissance, c’est donc de se lancer à leur tour dans la course mondiale à la croissance.

Car cela marche.

Oui, malgré des secousses, malgré les concurrences déloyales qui permettant à certains pays de se lancer dans la volonté impérialiste de dominer les voisins, malgré le cynisme de certains qui se lancent dans la course aux bénéfices au mépris du respect de l’humanité, malgré les égoïsmes nationaux mal compris qui consistent à croire qu’en se refermant sur soi au lieu d’aller dans le combat pour concurrencer les voisins on se protègerait, les nations s’entrainent dans une dynamique de bien-être.

Le PIB mondial était de 44, 92 milliards de dollars en 1400, de 99,8 en 1700, puis arrive la révolution industrielle ; Il est 1 102 milliards en 1 900, de 12 100 milliards en 1970, 18 818 en 1980, de 41 000 en 2000, de 62 220 en 2010, de 87 752 en 2019.

Et ce n’est qu’un début, le combat de la vraie écologie pour le mieux-être de l’humanité et la libération de sa créativité, contre l’obscurantisme vert, continue !

Épisode 5. La fable des énergies alternatives renouvelables, durables et gratuites et de la forêt productrice d’oxygène

Pour trouver le texte cloquer sur : Atlantico:

Pour sauver la planète, répondre aux pollutions et résoudre la prétendue crise de l’énergie, l’urgence serait de développer des énergies alternatives, renouvelables, durables et gratuites.

Où sont-elles ?

On évoque les éoliennes ?

Diantre. Certes le vent est renouvelable, durable et gratuit mais pas les éoliennes.

Elles ne se reproduisent pas, donc non renouvelables. Elles ont une durée de vie de 20 ans dans le meilleur des cas, bien moins que des moulins à vent, donc non durables. Non seulement elles coûtent cher mais elles ne sont pas rentables, c’est pourquoi il faut les financer. Et quand après avoir tourné à 21% de leur temps d’usage pour celles qui résistent aux intempéries, il faut les enlever, cela coûte encore, c’est pourquoi 30 000 rouillent aux Etats-Unis.

Quant à éviter le fameux CO2 et la pollution, cela fait rire.

Leur socle est composé de 550 M3 de béton pour les éoliennes terrestres. Or, 1M3 de béton, c’est 350 kg de CO2. Et quand on les extrait un tiers reste dans le sol, de l’engrais peut-être ?

Leurs alternateurs nécessitent 150 kg de terres rares et des déchets toxiques en masse, leurs pâles avec leur polyester et leur carbone, leurs câbles etc… pas vu ?

Et elles seraient des alternatives à quoi ?

À la chasse ? Peut-être : elles tuent entre 250 000 à 1 million d’oiseaux.

Au nucléaire ? Une centrale de 1450 MW produit l’équivalent de 10 000 éoliennes, excusez du peu.

Une alternative aux énergies dites carbonées ? Aucun pays qui cherche la croissance ne le croit, c’est pourquoi même les États-Unis d’où nous vient cette idéologie développent charbon, pétrole, exploitation du schiste…. 

Certes, il est des techniques plus intéressantes mises en avant par exemple les panneaux solaires.

À nouveau, oui le soleil c’est gratuit, renouvelable et durable, mais pas les panneaux photovoltaïques qui durent une trentaine d’années.

Et qui sont si peu rentables qu’ils sont aidés, donc en partie payés par le contribuable.

Et pour les produire, voilà du CO2, de la vapeur d’eau, de la poudre de silicium, donc des gaz à effet de serre en masse. Et ils contiennent du silicium, de l’aluminium, du cuivre, deux terres rares polluantes, l’indium et le gallium, et même du plomb et du cadmium, à hauteur de 0,1%, dangereux pour la santé, ce qui se retrouve dans les déchets de recyclage.

Plus encore, le seul avenir de ces panneaux se trouve dans les nanotechnologies qui, par les nanoparticules et les capteurs leur permettront d’avoir des rendements trois fois supérieurs et seront transparents et pliables. Pas une alternative donc à la production de gaz à effet de serre, mais un appendice des autres innovations.

L’hydro-électricité ? Oui, l’eau cela existe. Cela coule même. Mais les barrages ne sont en rien durables, et ils sont coûteux. Plus encore, leur construction avec le béton et leur exploitation produit plus de gaz à effet de serre qu’une centrale à charbon, avec du CO2, de la vapeur d’eau et aussi du méthane. Et ils bétonnent l’environnement.

J’arrête là. Comme je le démontre dans mon livre, pas un de ces moyens de la prétendue transition écologique, n’est durable, renouvelable et gratuit.

Et tous produisent des gaz à effet de serre.

Et s’ils peuvent accessoirement produire de l’énergie, c’est de façon accessoire et en aucun cas ne peuvent répondre aux défis actuels, comme, nous l’avons entraperçu, celui soulevé par l’intelligence artificielle qui a besoin immédiatement du nucléaire pour se développer.

Ils ne sont pas des alternatives à ce que développe l’humanité depuis les débuts de la révolution industrielle.

La transition écologique c’est seulement une alternative au bon sens.

Le bon sens, c’est la poursuite de la course à la domination de la nature qui libère l’humanité.

Une course dans laquelle l’industrie d’extraction des énergie fossiles a joué un rôle majeur, puisqu’elle a sauvé l’humanité.

Ce qui permet aussi de répondre à la question : pourquoi la Terre n’est pas verte mais bleue.  Et pourquoi on doit s’en réjouir.

Et il est dommage que le niais écologiste Thomas Pesquet ne se soit pas acheté une paire de lunettes.

Vert, c’est le symbole de la nature, via les forêts.

Derrière cette vision de la nature, se cache la vieille croyance aux esprits de la forêt qui seraient source de vie. Vision qui nous vient du néolithique et qui est rapportée par les mythes, notamment germaniques, ce qui explique l’influence des Rouges-Verts dans cette Allemagne décadente.

Cette idolâtrie de la nature est diffusée par les mauvais manuels scolaires, les sites militants et les idéologues inquisiteurs de Wikipédia, qui prétendent que les forêts absorberaient le CO2 et nous donneraient de l’oxygène. Certaines grenouilles vertes vont jusqu’à appeler l’Amazonie, « le poumon de la Terre ».

Or, c’est totalement faux.

Le bilan carbone des forêts est neutre.

Certes les arbres fixent le carbone, mais ce n’est là que la première partie de la photosynthèse.

Car figurez-vous que les arbres ne sont pas immortels, même ceux qui sont plantés par le roi Charles ou Anne Hidalgo. Et lorsqu’ils meurent, et tous meurent un jour, si, si, ils redonnent dans l’atmosphère, à peu de choses près, la quantité de CO2 absorbée.

C’est pourquoi qu’il y ait plus ou moins d’arbres en Amazonie ne change rien en termes de CO2. Le bilan est neutre. Vous pouvez prendre vos tickets de caisse sans danger.

Par chance pour la vie, la Terre n’est pas verte mais bleue. Elle est bleue car elle est recouverte à 70% par les eaux, en particulier les océans.

Lorsque le rayonnement solaire percute l’eau, le spectre lumineux se décompose et les longueurs d’onde les plus élevées sont les premières absorbées. Le bleu étant une longue étendue d’onde courte, il ne l’est que dans les profondeurs. D’où le bleu.

Et c’est formidable. Car si les forêts ne sont pas responsables de l’oxygène, à l’inverse, les océans le sont en majeure partie.

Cela parce que ce sont des bactéries, que l’on appelle cyanobactéries, en raison de leur couleur bleue, ce qu’on a longtemps cru êtres des algues, qui transforment, elles, le CO2 en oxygène.

Et ce sont ces mêmes cyanobactéries que les biotechnologies utilisent de plus en plus pour transformer artificiellement le CO2 en oxygène et en énergie.

Aussi, quand vous entendez des écologistes vouloir draper de vert la France avec leurs énergies alternatives, leur décroissance ou leur sobriété, faîtes comme les élèves de Molière, fuyez !

Et applaudissez nos ancêtres qui ont bien compris, dès l’invention du feu, généralisée, il y a 400 000 ans, que prendre du bois n’est pas contraire à la vie, comme ceux qui ont commencé la déforestation lors des premières sédentarisations.

Et oui, merci à nos ancêtres qui ont par la déforestation, permis l’exploitation des sols et des sous-sols, en particulier du charbon et du lignite, sauvé l’humanité d’une disparition qui était, sinon, programmée.

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Écologie positive : une stratégie de progrès, de croissance et de puissance pour le retour de la France (épisode 4)

Oui merci à nos ancêtres qui au péril de leur vie dans les mines, vivant dans leurs corons, ont permis en aristocrates de l’humanité, la survie et la puissance de notre pays.

Oui, merci à cette croissance qui face à ce problème de maladies et de coups de grisou de l’exploitation des mines a développé les soins et la robotique, pour sauver de la mort ceux qui nous ont sauvé.

Oui, merci à nos ancêtres agriculteurs et ouvriers de France, ingénieurs et savants, qui ont permis que nous soyons vivants et réunis aujourd’hui.

Nous leur devons des stèles et des chants et non le mépris.

Du passé de la France, il ne faut donc pas faire table rase, il faut seulement faire table rase de l’idéologie que la Vème colonne rouge-verte vend aujourd’hui.

(d’où ce qui suit

Épisode 4: La fable de l’épuisement de ressources de la nature

II. 1. La fable de l’épuisement de ressources de la nature

L’un des prétextes majeurs donnés par les obscurantistes pour justifier leur attaque contre la croissance et vendre leur « transition écologique » est la fable d’une humanité qui détruirait la planète en épuisant ses ressources. Ce qui alimente la dépression morale de l’occident coupable de faire brûler, et en plus, d’épuiser Cosette.

Cette fable est celle des bobos ignorants et insensibles la souffrance humaine, en particulier populaire.

Non, rien ne justifie ni la décroissance, ni même la sobriété.

Il n’y a aucun risque d’épuisement de l’énergie car celle-ci est inépuisable. Et, oui, il est temps de rendre obligatoire les cours de physique, de chimie, de biologie pour tous jusqu’en terminale et dans les écoles de journalisme afin de sauver les esprits de l’ignorance et de reprendre le chemin des Lumières en saluant le bel avenir de l’humanité comme j’ai tenté de le faire dans ce livre et le précédent, qui s’appelait précisément Le bel avenir de l’humanité, et qui avait conduit à relancer la collection de Raymond Aron, l’Esprit libre, aux éditions Calmann-Lévy.

Pour vendre leur fable, les obscurantistes distinguent les réserves, ce qui est exploitable et connu, des ressources qui seraient toutes les énergies fossiles dont la terre disposerait mais que l’on n’exploite pas maintenant. Et, hop ! à chaque fois que l’humanité exploite une ressource, il y en aurait moins. Déprimons, et sauvons la planète. D’où cet appel à préserver, à recycler, à freiner la consommation et à ces prières devant le simulacre d’énergies alternatives, qui, elles, ne s’épuiseraient pas et n’épuiseraient pas Gaïa-Cosette.

Mais, d’abord, chers amis, quel est donc ce diable vert qui nous empêcherait de découvrir de nouvelles ressources et d’augmenter les réserves par leur meilleure exploitation ?

Ainsi, s’agissant des seules énergies fossiles, le G.I.E.C. alertait sur leur épuisement en 2010, montrant du doigt les réserves de pétrole estimées alors à 1025 milliards de barils. Les réserves sont estimées aujourd’hui à 1800 milliards en 2020 et on en découvre tous les jours comme dernièrement des gisements monstrueux en Chine et en Côte d’Ivoire.

Cela vaut aussi pour le gaz naturel liquéfié et le gaz naturel comprimé, qui ne pollue pas, pour les sables bitumineux ou le schiste présent jusqu’en offshore profond. La seule huile de schiste représente 15 à 20 % des réserves du pétrole. Un bonheur pour les plus grandes puissances, comme les États-Unis, premiers producteurs de gaz, grâce au schiste qui leur a assuré la souveraineté énergétique

Et, surtout, on sait maintenant en produire artificiellement à partir des biotechnologies et des nanotechnologies. Par exemple, les biotechnologies que l’on appelle « blanches », en produisent à partir des cyanobactéries de la mer : on construit des micro-organismes artificiels capables de produire des hydrocarbures (alcanes, propane, nonane…) et de l’hydrogène.

On peut aussi en produire à partir du tournesol, du colza, de la betterave…

Oui, même cette énergie fossile n’est pas en voie d’épuisement.

Mais surtout, ces idéologues ignorent que toute l’histoire de l’humanité démontre que nous augmentons notre puissance en inventant de nouvelles façons de dominer la nature pour en extirper ses richesses infinies.

Car si la planète est difficile à vivre pour l’humanité, elle est aussi une caverne d’Ali Baba que nous pouvons exploiter et dont nous venons seulement d’ouvrir la porte.

Cela d’abord parce qu’elle n’est pas un être vivant. Elle est composée d’atomes eux-mêmes composés de particules élémentaires, les quarks, les leptons et les bosons, selon les 4 types d’interaction fondamentales qui régissent l’univers.

Donc autour de nous, il y a une énergie infinie que nous commençons seulement à exploiter.

Oui, des atomes partout.

Clairement, nous en sommes au début de l’exploitation de l’énergie atomique qui ne se résume pas, et de loin, à l’industrie nucléaire.

Parlons d’abord de celle-ci.

Une centrale de 1450 MW équivaut à 10 000 éoliennes, excusez du peu.

Devant cette manne infinie offerte par les atomes de la nature, la Chine, les USA et bien d’autres pays ont intensifié leurs investissements.

Au lieu de l’uranium, la Chine a lancé dans le désert de Gobi la première centrale à sels fondus au thorium. Et tous les labos travaillent sur la fusion nucléaire, au lieu de la fission, sans déchets radioactifs et avec du deutérium quasi inépuisable et du tritium.

Où en est la France qui était un pôle-position sur le nucléaire ? La France idéologisée à fait fermer Fessenheim, Elisabeth Borne ayant même prétendu le faire au nom d’une écologie de responsabilité. Et nombre de centrales ont été arrêtées

Le modèle des idéologues c’est celui de l’irresponsabilité allemande qui a réussi ce magnifique coup de génie vert de devenir dépendante de la Russie, d’avoir dû relancer l’exploitation du charbon et d’avoir troqué la course à la croissance contre la course à la récession, la première de son histoire, menaçant d’entrainer l’Union européenne dans une même déconfiture verte. 

Et la France ? Après ses tergiversations, le gouvernement français semble revenir à plus de bon sens. Donc au nucléaire. Mais que de temps perdu ! Et il est resté « en même temps », dans l’idéologie obscurantiste.

Et que d’investissement pour des moulins à vent, alors que la seule intelligence artificielle, sinon les périodes de grand froid et le développement industriel, exigent une consommation d’énergie à laquelle il faut répondre au plus vite, et à laquelle seul le nucléaire, sous toutes ses formes, jusqu’aux petits réacteurs modulaires, peut répondre.

Mais l’industrie nucléaire est l’arbre qui cache l’entrée de la caverne d’Ali Baba. Utiliser les atomes, ce n’est pas que le nucléaire.

Parlons des nanotechnologies. À partir des atomes voilà une production sans déchets inépuisable qui ouvre des possibilités d’innovations infinies.

Par exemple, au lieu de faire la chasse au carboné, on a ainsi créé du graphène à partir des atomes de carbone, ce qui crée des produits plus légers que l’acier mais 10 fois plus résistants. Bon conducteur du courant et transparent, il peut remplacer l’oxyde d’étain et même dessaler la mer.

Nous en sommes au début de l’explosion des innovations nanotechnologiques. Production et stockage de l’énergie, ordinateurs quantiques, nanomatériaux, nanobiologie, moteur biométrique, microfibres, micro-plastiques, nanofils, nanoplots, nanotubes de carbone.

Un monde merveilleux pour traquer la souffrance et la mort. Songez à ces nanorobots qui traquent les cellules cancéreuses. L’explosion est en marche avec un chiffre d’affaires qui suit.

Utiliser l’infiniment petit, c’est aussi parler des biotechnologies.

À partir des micro-organismes vivants, comme les bactéries, voilà une production à l’horizon inépuisable dans l’énergie, l’agriculture, la santé, l’industrie, l’exploitation sous-marine dont nous n’exploitons pas 1% des ressources. Oui 1% seulement et songez que dans un millilitre d’eau de mer, il peut y avoir jusqu’à plusieurs millions de cellules bactériennes,

Plus de 1224 milliards de dollars en chiffre d’affaires l’an dernier pour les biotechs, et près de dix fois plus prévus d’ici 2030.

Mais où est la France ? La France bureaucratique et idéologisée perd chaque année des places. Hier 11ème, aujourd’hui 12me dans le monde et moins de 1% de la capitalisation mondiale, à la 7ème place seulement en Europe, 2 fois moins que le seul État du Maryland, 20 fois moins que le Massachussetts où il y a 10 fois moins d’habitants.

Parlons-en de l’hydrogène, comment pourrait-il être épuisé ? Il compose 75%, de l’univers, est-ce rien ? Il est partout présent sous une forme simple ou associée dans des molécules, dans l’air, l’eau, les hydrocarbures…  On en découvre tous les jours des gisements sous forme simple et on peut chaque jour en produire plus, par exemple en l’extirpant des molécules d’eau.

Ce qui produit en effet des gaz à effet de serre en masse, mais rien d’inquiétant, sauf pour ceux qui fantasment sur la destruction de la planète pour apeurer le gogo.

Et parlons-en même du C02.

C’est une molécule pas un esprit mauvais sorti de l’humanité.

Elle est composée d’atomes de carbone et d’oxygène.

Des atomes ? Chouette. Donc, elle peut être décomposée et utilisée comme source d’énergie pour l’humanité ? Oui, et même source d’oxygène.

À l’horizon, il ne s’agit plus seulement de diminuer ou de capter de CO2, mais d’utiliser l’énergie de cette molécule qui existait la plupart du temps avec des taux supérieurs avant l’humanité, et qui existerait quand bien même nous ne serions pas là.

Comme le fait notre magnifique fleuron d’Air liquide qui utilise les particules de CO2 dégagées par l’exploitation de l’hydrogène pour des applications dans l’agroalimentaire. Et c’est ce que l’on fait, à partir de particules d’oxyde de cuivre par exemple, on crée de l’oxygène et du méthanol. À partir de microorganismes on crée de la photosynthèse artificielle pour produire de l’oxygène. Des centaines de procédés sont connus et nombre d’entreprises se sont lancées dans l’aventure. Je donne de nombreux exemples dans le livre.

Il y a des pollutions me dit-on. Et les sciences se trompent parfois.

C’est vrai.

Que les sciences se trompent, c’est même une règle. L’humanité avance par essais et erreurs depuis le paléolithique. Il n’y aurait pas eu Einstein sans Newton, et pas Newton sans Aristote. Et s’il n’y avait pas eu la pénibilité de l’extraction et de la transformation, il n’y arait pas eu la robotique.

Et c’est dans cette possibilité même de voir les erreurs et de les dépasser, que l’on distingue l’idéologie des sciences.

Car l’idéologie, elle est infalsifiable.

Quoi qu’il arrive, elle efface l’histoire réelle, pour vendre son modèle alternatif, sa transition socialiste-écologiste. S’il fait froid, il ne fait pas froid, s’il fait chaud, il n’a jamais fait aussi chaud. Il a fait un temps morose cet été dans l’hémisphère nord, comme l’ont constaté tous ceux qui ont pris leurs vacances dans le nord ou l’Est de la France et il a même neigé en Allemagne ? Et il a fait aussi chaud durant l’été 2022, que durant celui de 1947 ? Non, il n’a jamais fait aussi chaud, vous dit-on, mélangeant températures des tropiques, de l’équateur et de saint Tropez.

De même, à cause du capitalisme et de la croissance, il n’y aurait jamais eu autant de cyclones, alors que c’est faux. Le trou de la couche d’ozone augmenterait avec le réchauffement, alors que c’est faux. Les tsunamis même seraient d’origjne humaine car Gaïa serait mécontente.

Alors, oui il y a des pollutions. Oui, il y a aussi de la détresse sociale. Mais non, je n’en tire pas la conséquence qu’il faudrait acheter les solutions idéologiques marxistes ou celle des Verts.

La science et l’écologie fondée sur les savoirs, elles, acceptent les erreurs.

Loin de nier les pollutions par exemple, parfois nées des sciences elles-mêmes, au lieu de prôner le retour en arrière, de freiner les sciences, le camp du progrès libère la créativité humaine.

Par exemple, les biotechnologies jaunes traquent les pollutions. Des bactéries sont développées pour nettoyer les égouts, s’empiffrer de nitrates qu’elles transforment en azote, ou de molécules de pétrole qu’elles transforment même en protéines, des champignons pour dévorer le plastique.

S’il y a trop de CO2, de méthane ou d’autres molécules qui menacent la vie, alors elle tente de les limiter dans les espaces où cela se peut.

Oui, toujours plus d’innovations, et, pour les financer, toujours plus de croissance.

Car c’est en avançant que l’on franchit les obstacles, pas en reculant.

Et la véritable écologie est celle de la responsabilité, celle des lumières contre l’obscurantisme.

Et c’est la condition d’une vraie justice sociale, celle qui permet une vie meilleure pour tous, en particulier les plus démunis.

Mais au lieu d’aider l’innovation, on corsète les entreprises par des taxes et des règlementations, et on finance par les impôts les fameuses énergies prétendument alternatives.

Épisode 2 : Défi climatique, illusion idéologique

I.1. La fable du dérèglement climatique et de la bonne nature face à la réalité du génocide humain

On connaît la chanson. Il y aurait un déséquilibre de l’écosystème planétaire, dû à un réchauffement climatique jamais vu, arrivé avec une rapidité jamais connue, qui serait lui-même dû aux Gaz à effet de serre, eux-mêmes dus au CO2, lui-même dû à l’humanité, à sa croissance et au capitalisme.

Or, tous les termes de cette équation, je dis bien tous, sont scientifiquement faux.

S’il y avait un équilibre de la planète, cela se saurait : son histoire est celle de ses réchauffements et de ses glaciations comme je le démontre, période par période, dans mon livre. Et si le réchauffement actuel était jamais vu et si l’humanité en était responsable alors pourquoi, hors glaciations, a-t-il fait toujours plus chaud sur cette planète avant l’apparition de l’humanité ?

Avec environ 15°C en moyenne sur le globe nous vivons actuellement une période formidable pour la vie humaine. Et 1°C ou 4°C de plus ne changerait rien à ce constat.

Cette planète à 4,55 milliards d’années, et de 4,5 milliards à 2,5 milliards, il n’a jamais fait moins de 55°C. De 2,5 milliards d’années à 7 millions, date d’apparition des hominines, il a toujours fait sensiblement plus chaud, hors glaciation. Par exemple, les dinosaures, vivaient le plus souvent à 29°C, ils broutaient l’herbe au pôle nord où il faisait 16°C en moyenne. Et figurez-vous qu’ils n’avaient pas inventé la taxe carbone pour autant.

Lorsqu’apparaissent les hominines, il y a environ 7 millions d’années, il fait une dizaine de degrés de plus qu’aujourd’hui. Et, après 3 millions d’années, grâce à l’équilibre miraculeux, il reste seulement 18 000 survivants.

Lorsqu’arrive le fameux genre Homo, il y a environ 2,8 millions d’années, il n’y a pas plus d’équilibre. Ils ne connaissent pas l’industrie ni le capitalisme mais 17 glaciations, dont 4 monstrueuses, et autant de réchauffements jamais vus par le G.I.E.C. et ses émules. Résultat des douceurs de Gaïa : 21 des 22 espèces du genre Homo, ou 16 des 17, comme on voudra, sont exterminées.

Oui, une seule a survécu. Et seulement 500 000 survivants ont réussi à passer le cap de la dernière glaciation, il y a 11700 ans, avec une espérance de vie de 21 ans.  Gentille Gaïa est passée par là.

Et figurez-vous qu’avant cette glaciation, ils ont connu des périodes systématiquement plus chaudes qu’aujourd’hui. Ainsi durant l’Éémien, qui a précédé la dernière glaciation, de -130 000 à -115 000 ans, il faisait 6 à 9°C de plus qu’aujourd’hui et les hippopotames se baignaient dans la Tamise. Mais il paraît que cela ne compte pas.

Et ne compte pas non plus le fait que durant la dernière glaciation sur Gaïa la douce, il y avait 2000 mètres de glace sur l’actuelle Toronto, 15000 sur l’actuelle New-York.

Avec les premières sédentarisations, les variations violentes et rapides continuent. Cela commence par un dégel soudain rapporté par toutes les spiritualités du monde sous forme de « déluge ». Puis les variations continuent, au point pour le Sahara vert de devenir un désert, pour l’Arctique, un temps quasiment sans glace, de se couvrir de glaces etc.

Parmi les nombreux phénomènes que je rapporte dans mon livre, phénomènes inconnus de nos petits bonhommes verts, puisqu’ils n’étaient pas nés et qu’il n’y avait pas de capitalisme, notons il y a 42000 ans, l’effroyable sécheresse qui extermine la population du grand empire d’Akkad, la quatrième dynastie, égyptienne, l’empire chinois de Liangzhu… Oui, en quelques années, voire en quelques mois.

Notons aussi le réchauffement spectaculaire, commencé en 950 et terminé en 1270, jamais vu par les idéologues, pourtant bien plus important qu’aujourd’hui, qui conduisit les Vikings à installer deux colonies au Groenland, appelé ainsi car il signifie « terre verte ». Avec des vignobles dans le nord de l’Europe mais aussi des inondations meurtrières.

Notons ce réchauffement de 1500 à 1560 mais aussi, plus intéressante, cette montée des glaciers de 1800 à 1830. Oui, en pleine révolution industrielle, alors que l’exploitation du charbon explose, un refroidissement. De là à croire qu’industrialisation ne rime pas nécessairement avec insolation.

Certes, depuis 1910, en effaçant les années qui dérangent, comme celle de 1947 où il fit plus chaud que l’été dernier, nous pourrions connaitre une petite tendance au réchauffement. C’est possible. Sur 4,5 milliards d’années, je n’en mesure pas l’importance pour certains médias qui tentent de vendre le moindre réchauffement comme annonciateur d’une catastrophe jamais vue au lieu de faire leur travail d’information.

Oui, il y a peut-être un léger réchauffement, mais rien d’exceptionnel, dans cette période interglaciaire, que l’on appelle « holocène ». Car c’est en effet une période de réchauffement en attendant la prochaine glaciation.

Rien de spectaculaire non plus : les réchauffements et glaciations du passé ont parfois été d’une violence et d’une rapidité inouïe, comme celle qui a conduit à l’extermination des dinosaures a duré moins d’une seconde, comme celle de quelques heures qui a conduit aux multiples refroidissements produits par des éruptions volcaniques monstrueuses, comme celle de quelques mois, il y a 4200 ans, en quelques années comme le réchauffement du Moyen-Âge.

Riei qui n’annonce une planète qui brûle, sinon elle aurait déjà brûlé, ni une vie menacée, sinon nous ne serions pas là pour en parler.

Au contraire : à 15°C environ une période d’une douceur jamais vue sur cette planète. Car c’est cela le jamais vu. Oui, nous vivons une époque formidable.

Je vais choquer les inquisiteurs verts mais j’ose défendre Copernic et Galilée : la Terre n’est pas un écosystème, ni au centre de l’univers. C’est un élément du système solaire.

Donc, ni les décrets verts ni les manifestations pour sauver Gaïa n’aboliront l’influence du Soleil, ses éruptions nucléaires, ses vents qui soufflent à 1 million de km/h, arrachant chaque seconde quelques kilos d’atmosphère, ses radiations.  Ils n’aboliront pas non plus les champs magnétiques, les météorites et la Lune, ni même les variations de l’angle de l’orbite et de l’axe de rotation de la Terre.

Ils n’aboliront pas l’influence du noyau de la Terre, de son manteau et de son écorce.

Conséquence des forces monstrueuses à l’œuvre, comme je le raconte en détails dans mon livre, l’histoire de la planète est celle de 4,55 milliards d’années de déséquilibres incessants, entre réchauffements terrifiants et glaciations qui ne le sont pas moins, entre séismes, éruptions volcaniques, tsunamis, cyclones et j’en passe d’autres douceurs de Gaïa.

Voilà pourquoi la climatologie n’est pas une science, à la différence de la météorologie ou de la physique par exemple : car il faudrait être un Dieu pour saisir et maîtriser ces énergies organisées autour du soleil depuis 4,57 milliards d’années.

Et il faut avoir un orgueil démesuré pour penser, ne fut-ce qu’une seconde, que l’humain pourrait influences ces forces par des décrets ou des prières à Gaïa.

 L’invariant c’est la variation, le dérèglement c’est la règle.

Mais la nature ce sont aussi les éruptions volcaniques les séismes, les tsunamis, les cyclones et bien d’autres phénomènes qui ont détruit l’humanité et la menace chaque jour.

Elle est aussi celle de la résistance à d’autres éléments de la nature tout aussi destructeurs, certaines bactéries, certains virus, parasites, champignons, animaux sauvages.

Elle est aussi celle de la résistance au dérèglement des éléments naturels dans notre corps, qui produisent par exemple, les 6000 maladies génétiques et les handicaps de naissance.

Face à cette réalité, l’écologie, aujourd’hui comme hier, confirme que la Bible n’a pas tort de dire que la voie de la survie et du bien-être est de dominer la nature et d’assujettir ce qui s’y trouve.

 Présentation des 8 épisodes. Écologie positive : une stratégie de progrès, de croissance et de puissance pour le retour de la France 

En 8 épisodes, publication de ma conférence  » Écologie positive : une stratégie de progrès, de croissance et de puissance pour le retour de la France », prononcée pour la formation du parti #LR

Épisode 1: les enjeux.

Épisode 2: défi climatique, défi idéologique ».

Épisode 3:  La fable des gaz à effet de serre et l’officine de dépression morale du G.I.E.C.

Épisode 4: La fable de l’épuisement de ressources de la nature.

Épisode 5 : La fable des énergies alternatives renouvelables, durables et gratuites et de la forêt productrice d’oxygène.

Épisode 6. Course à la croissance, course pour la vie, Course à la croissance, course au meilleur être.

Épisode 7 : Réarmement moral : la fable de la France industrielle coupable d’esclavagisme et d’autres maux de l’humanité ; le chemin de la puissance

Épisode 8 : Conclusion : célébrer en écologiste le mode de vie à la française 

https://atlantico.fr/article/decryptage/ecologie-positive-une-strategie-de-progres-de-croissance-et-de-puissance-pour-le-retour-de-la-france-yves-roucaute

Entetien : L’insoutenable légèreté des écologistes radicaux, du GIEC (et de ceux qui n’osent pas résister à leur intimidation)

Entretien, 12 novembre: Atlantico

Atlantico : La COP 27 se tient actuellement en Égypte. Que pensez-vous de ces rassemblements internationaux et de cette ferveur autour des rapports du GIEC, dont, dans votre livre, L’Obscurantisme Vert, la véritable histoire de la condition humaine, vous avez fait une critique drôle et scientifique ? 

Yves Roucaute : En tant que vrai écologiste, je constate que nous vivons une époque formidable, où les rapports du GIEC avec ses manipulations scientifiques grossières, ses falsifications éhontées et ses niaiseries sont devenues parole d’évangile. Par exemple, un Candide se dirait que si les projections de leurs rapports, depuis le premier, en 1990, se sont systématiquement avérées fausses c’est que, peut-être, sur le dernier, le sixième, on pourrait être circonspect. 

Ainsi, le premier rapport, celui de 1990, était déjà un tantinet cocasse et il annonçait sur bien des points les manipulations des autres. Il jouait sur des scenarios hauts, bas et moyens pour vendre la culpabilité humaine, prétendument responsable de la montée des eaux de 6 cm par an, avec 50 cm d’ici 2050, une montée des températures de 3° d’ici 2100, ce qui n’aurait jamais été vu depuis 10 000 ans, avec le déclin de la production agricole du Brésil, du Pérou, de la Chine avec une décroissance de la production en Europe de l’Ouest, dans le sud-est américain, dans l’ouest australien, en Amérique du Sud. S’ajouteraient de terribles menaces pour la santé à cause d’un prétendu « épuisement d’ozone » qui détruirait les yeux, la peau. Et j’en passe de tous ces maux annoncés. 

Ceux qui ont, ne serait-ce qu’une vague connaissance de l’évolution de la Chine ou du Brésil, rient évidemment aujourd’hui de ces fantasmes catastrophistes. 

Quant à la référence des 10 000 ans pour les températures prétendument jamais aussi chaudes qu’aujourd’hui qui est dans ce rapport et qui revient dans tous les rapports jusqu’au dernier, force est de constater que lorsqu’il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. D’abord, aujourd’hui la température sur le globe est de 15°C en moyenne. C’est donc une température beaucoup moins élevée que depuis 4,5 milliards d’années. Songez que de 4,5 milliards d’années à 2,5, les températures étaient toujours supérieures à 83°. Que les dinosaures vivaient à 30°C, il y a 66 millions d’années. Que l’humanité a vécu dans des températures de 29°C, dès son apparition. Il y aurait 17°C ou 18°C même en 2100, que cela ne détruirait pas l’humanité et, évidemment, pas la planète. Nos experts ont même mis aux oubliettes, réchauffement du Moyen-Âge, de l’empire romain, celui violent et rapide en 4200 ans avant J.-C. qui a rasé la civilisation d’Akkad, la 4ème dynastie égyptienne, la civilisation de Liangzhu, et j’en passe comme cet optimum climatique de l’holocène qui dura de – 9000 à -5000, avec une courte période froide d’ailleurs. Bref, je ne nie pas le réchauffement depuis 1850, mais rien d’alarmant sauf pour les idéologues, les démagogues et les ignorants. 

Et, à peine ce premier rapport sorti, les variations de la couche d’ozone se sont moquées et du Protocole de Montréal de 1987 et du GEIC, puisque si, en 1985, quand l’alarme des niais sonne, le « trou », de loin le plus considérable, celui qui se situe au-dessus de l’Antarctique, s’étend sur 14,2 millions de km² à son maxima, il n’est plus que de 11,3 millions de km², en 1986, puis de 19,7 millions, en 1987, et, pschitt ! il rétrécit à 10 millions en 1988, après la publication du premier rapport, et, hop ! in 1993, 24,2 millions de km², et pschitt, en 2002, le trou ne fait plus que 12 millions de km². Ça continue évidemment, en 2003, avec 25,8 millions de km², en 2015, 25,6 millions mais 17,4 en 2017 et 16,4 en 2019 etc. Cela varie ainsi depuis 3,6 milliards d’années selon les mouvements d’un vortex polaire sur lequel nous avons l’influence d’un moucheron. 

Je ne vais pas parler ici de tous ces rapports. Je passe sur les taux de gaz à effet de serre, dont on expulse la vapeur d’eau, ce qui permet de fantasmer sur la culpabilité humaine, et cela bien qu’elle représente 60 à 85% de ces gaz à effet de serre selon les périodes. Pschitt ! envolée la vapeur d’eau. Et envolés le fait que depuis 541 millions d’années les taux de CO2 ont été globalement nettement plus hauts qu’aujourd’hui, même pendant certaines glaciations et qu’ils ont été durant les 10 000 dernières années, parfois moins élevés, même durant les violents réchauffements.

 Je passe sur ces niveaux de la mer qui varient selon les rapports, par exemple, 50cm d’ici 2100 nous dit celui de 1995 qui invente le cataclysme pour les « petites îles », ce qui conduit certains médias friands de cataclysmes à titrer sur la disparition dans les mers des îles Marschall et des Maldives, les îles où les fournisseurs de subventions américains aiment bronzer. Mais l’élévation serait de 0,14 mètre d’ici 2025, de 0,32 m en 2050, de 0,88 m en 2100 nous dit le rapport de 2001. Oui, 0,88, pas 0,89 ou 0,87, car une telle précision pour dans 100 ans, cela fait sérieux paraît-il, pour les non scientifiques. 

J’ai quand même un faible pour le rapport de 2007. Il affirme que jamais les taux de CO2 et de méthane n’auraient été aussi élevés, depuis 650 000 dernières années, ce qui explique les températures, et donc voilà la responsabilité humaine assurée. Et, hop ! à la trappe la dernière période interglaciaire, appelée Éémien, commencée il y a 130 000 ans, terminée il y a 115 000 ans. Car les températures étaient de 10°C supérieures à aujourd’hui dans le sud de la France et des mers de 6 à 9 mètres plus hautes. Pourtant nos ancêtres ne se déplaçaient pas en jet. Et hop ! à la trappe les hippopotames qui se baignaient dans la Tamise avant la dernière glaciation ! Plus c’est gros, plus cela passe semble-t-il, et un hippopotame c’est gros. 

Mais si j’aime ce rapport plus que les autres c’est qu’il fait quelques projections vérifiables à la différence des autres qui, au milieu de graphes colorés et de pâtés indigestes, renvoient à 2100 ou à la saint Glinglin. Ainsi, il prédit que les cyclones sont de plus en plus nombreux et que cela va continuer dans les années à venir. Enfin un fait ! et quel fait ! En 2005, il y avait eu, en effet, 29 cyclones. Mais ils seront 19 en 2010, 2011 et 2012, 17 en 2019, 14 en 2020. Et, nos experts en manipulation feignent d’ignorer qu’il y en eut 26 en 1967. Dommage pour Nostradamus. J’ajoute qu’il y avait 4 cyclones de catégorie 5 en 2005, et seulement 2 en 2019, comme en …1961. Quel dommage ! Pis encore, le plus puissant des cyclones ces cinquante dernières années fut celui de 1970, au Bangladesh, avec 500 000 morts, et dans un des pays alors les moins industrialisés de la planète.

Ce rapport prétendait aussi qu’à cause de la croissance, d’ici 2020, l’Afrique allait voir 75 à 250 millions de personnes en pénurie d’eau, tandis qu’allait chuter des rendements de 50% pour l’agriculture pluviale, une baisse sensible des rendements de l’agriculture céréalière en basse latitude, la malnutrition, bref la catastrophe humaine. L’Asie serait submergée par les problèmes d’eau, la baisse des ressources naturelles, la montée de la mortalité et de la morbidité dans l’est et le sud-est. En Europe même, les rendements agricoles allaient baisser les risques sanitaires se développer, et cela irait de mal en pis. En Australie, d’ici 2030, problèmes d’eau aussi, baisse de la production agricole dans le sud et l’Est du pays. Et les fameuses petites îles touristiques étaient évidemment menacées de disparition. Tremblez !

Rien, évidemment de tout cela ne s’est produit comme je le démontre dans mon livre. C’est même le contraire. 36% de la population était en sous-alimentation en 1970, 8,9% en 2021, 42,7% vivait sous 1,9$ en 1981, moins de 8% aujourd’hui, à dollar constant. Et pourtant on est passé de 3,7 milliards d’habitants en 1972 à 7,85 milliards aujourd’hui.

Les révolutions industrielles, le productivisme, le capitalisme, le consumérisme détestés par les militants du GIEC, ça marche. Et la question est bien de savoir pourquoi leurs affabulations rencontrent autant de succès dans les démocraties occidentales. 

Quant aux grands rassemblements internationaux, ils méritent d’être appelées de grandes messes, car on y célèbre la planète comme si elle était un être. C’est le retour de l’animisme le plus niais alimenté par la détestation du mode de production productiviste, consumériste, capitaliste, dont rêvent toutes les populations pauvres et qui a sorti de la misère l’Inde et la Chine et assuré la puissance des démocraties occidentales.

On dit pourtant que le GIEC est composé d’experts scientifiques ? 

De temps en temps, un vrai scientifique s’égare dans les eaux troubles du totalitarisme, comme hier le physicien Frédéric Joliot-Curie, lorsqu’il croyait qu’il pouvait mettre sa notoriété au service du stalinisme comme d’autres la mettaient au service du national-socialisme ou du fascisme. Mais le GIEC ne répond à aucun critère d’un laboratoire scientifique à moins d’aller en chercher le modèle dans feu l’Union soviétique. 

D’abord, son objet ne peut être scientifique. Il indique que son but est de rechercher les sources des « perturbations du système climatique prévues en raison des activités humaines ». Donc, il postule d’abord qu’il y aurait un système climatique, et il-précise que ce serait une sorte d’écosystème terrestre où gambaderait l’humanité. Or, c’est scientifiquement faux. Car s’il y a un système, c’est le système solaire, dans lequel la Terre est un élément. Et un élément qui varie, avec son axe de rotation et l’angle de son orbite précisément parce qu’il est un élément de ce système. Dans ce système, le soleil, ses rayonnements, ses vents, ses champs, la lune, les météorites, mais aussi, le noyau et le manteau de la Terre, sont des éléments déterminants pour expliquer non seulement réchauffements et glaciations mais aussi séismes, éruptions volcaniques, cyclones et même la météo du jour

Il n’est pas anodin que ce GIEC fasse le silence sur cette réalité puisque cet objet précise qu’il lui revient d’examiner les « perturbations » dues à l’humanité. Il s’agit donc bien de démontrer la culpabilité humaine. D’ailleurs, s’agissant de la météorologie, nul n’a besoin d’eux puisqu’il existe depuis longtemps des instituts qui s’occupent de cela. Avec leur problématique, ils se mettent en position de procureurs qui tentent de condamner par des preuves à charge dans un procès contre l’humanité. C’est d’ailleurs pourquoi ils nient l’influence du système solaire pour vendre leur salade. Allez expliquer que l’humanité peut rivaliser avec le soleil, même Louis XIV ne l’a pas pu. Au lieu d’accepter les faits, ils nient tous ceux réfutent leurs présupposes. Ainsi, le fait évident qu’avec 15°C en moyenne sur le globe, nous ne sommes pas dans un réchauffement jamais vu et qu’il n’y a aucun danger pour la vie humaine, et que l’influence de l’humanité est minime. 

Ils ne se contentent pas de nier les faits, ils mentent comme des arracheurs de dents (rires). Ainsi, quand cela les rarrange, ils prétendent parfois que les données ne permettent pas de remonter au-delà de 1750, début de l’industrialisation, et que le réchauffement jamais vu, aurait commencé là. On peut évidemment remonter au-delà. Mais même en s’en tenant à cette période, pour démontrer le réchauffement continuel, ils effacent la période de 1800 à 1850, puisque dans cette pleine période de révolution industrielle et d’exploitation des mines, au lieu du réchauffement il y a un fort refroidissement avec montée des glaciers comme l’a prouvé Emmanuel Le Roy Ladurie. Je répète, qu’il y a en effet un léger réchauffement depuis 1850, mais même durant cette période, il n’y a rien de continu or, ils continuent à trafiquer les chiffres, comme on l’a vu encore cet été, où ils ont vendu à des médias curieusement peu curieux, un réchauffement jamais vu bien qu’il fut vu en 1949. 

La vérité, c’est que le rôle de l’humanité est dérisoire vu les forces titanesques à l’œuvre dès que l’on voit l’histoire de la planète en scientifique, sans lunettes dogmatiques. Et un âne comprendrait que si l’humanité était responsable du réchauffement, pourquoi les températures sont-elles inférieures à ce qu’elles étaient durant 4,5 milliards d’années, hors glaciations ? Si A, l’humanité, est responsable de B, le réchauffement, pourquoi y-a-il B quand A n’est pas là comme depuis 4,5 milliards d’années ? Et même un B plus élevé ? Tout cela est incohérent, ou plutôt, la cohérence se trouve dans l’idéologie. Leurs références constantes dans les rapports aux pays pauvres qui seraient les premières victimes du réchauffement dû à la croissance et a productivisme est d’ailleurs caractéristique du recyclage du tiers-mondisme rouge de naguère. Car s’il est bien une chose dont ces pays ont besoin, c’est de la croissance.

Le recrutement du GIEC n’est pas scientifique non plus. Il est totalement politique, composé de 36 membres nommés par les gouvernements de pays membres de l’ONU. En général ils viennent soit du monde des lettres, soit de la sociologie et de l’économie politiquement correcte. Ainsi, le président actuel, Hoesung Lee, a été nommé grâce à son frère, ancien Premier ministre coréen, après avoir fait des études de Lettres, a bifurqué en 4ème années vers l’économie, mais l’économie environnementale, comme d’autres à d’autres époques, en économie marxiste. 

Ce groupe politique décide à qui confier les trois rapports qu’il va publier. Et il appelle des « experts » qu’il choisit arbitrairement. On découvre dans ces prétendus experts, des militants des ONG anticapitalistes et anti-croissance, d’autres qui travaillent dans des laboratoires environnementalistes où l’on est payé pour traquer la culpabilité humaine, dénoncer les industries extractives et les industries de transformation. On en découvre d’autres qui sont liés aux groupes qui vivent de la fabrication d’énergies dites alternatives, comme les producteurs d’éoliennes. Cela leur permet d’affirmer qu’ils ont lu des milliers de pages et de fournir des graphiques aussi farfelus que ceux qui concernent la production humaine de gaz à effet de serre qui oublient la vapeur d’eau et qui arrivent à nier l’impact des volcans en tenant pour acquis, suivant Terrance Gerlach, que 50 seulement ont des effets sur le climat, qui dégageraient seulement 250 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an, alors qu’il y a 1500 volcans terrestres en activité et un million et demi sous-marins et que les volcans cela dégage non seulement CO2 mais chlore, dioxyde de soufre et bien d’autres gaz, et aussi une masse phénoménale de vapeur d’eau. Et j’ai du mal à crorie qu’une éruption comme celle du Krakatoa, en 1883, équivalente à 13 000 bombes d’Hiroshima, ou celle du mont saint Helen en 1980, du Pinatubo en 1991, qui a lâché 17 millions de tonnes de dioxyde de soufre, ou celles des volcans islandais, aient moins d’importance qu’un sèche-cheveux.

Heureusement, il y a un point positif, certains profitent aussi de cette idéologie pour obtenir des subventions pour les vraies sciences et les technologies, dans la lutte contre les pollutions ou dans l’exploitation toujours plus grande de l’énergie infinie de la nature, comme les biotechs ou les nanotechnoloigies. 

Clairement, supprimer cette usine à fabriquer de l’idéologie, de l’obscurantisme et de la haine qu’est le GIEC serait salutaire. Et cesser ces messes idolâtres de la planète, serait une bonne nouvelle.

Dans un récent livre, Stephen Koonin, conseiller scientifique de Barack Obama s’attaque à “la part d’incertitude” concernant le climat et le réchauffement climatique. Cette posture est-elle devenue trop rare ou difficile à tenir ?

Il n’y a pas vraiment de difficultés à défendre le point de vue d’une écologie humaniste fondée sur les sciences et le bon sens. Seul le terrorisme intellectuel des obscurantistes rouges-verts fait croire en notre isolement. Le succès de mon livre, premier des ventes Amazon durant 6 mois, montre que le monde ordinaire, le pays profond, connaît bien des résistances. Nous perdons les batailles, en particulier dans la jeunesse, parce que nous ne les menons pas et que nous sommes incapables de donner de l’espoir et de retrouver une dimension spirituelle dans nos démocraties. 

Je suis ravi de voir un intellectuel américain sortir un livre qui défend les thèses que je développe. Et, encore plus, qu’on le traduise dans notre pays. Je regrette seulement que la France méprise ses intellectuels quand ils ne sont pas courtisans et que le pays de Voltaire soit devenu celui des Bouvard et Pécuchet. Et que nous soyons devenus incapables de porter cette bataille pour la liberté des individus et des entreprises à l’étranger.

Des mouvements bloquent la circulation sur les périphériques. Des activistes jettent de la nourriture sur des œuvres d’art ou se collent la main aux murs ou planchers. Que nous disent ces actions ? 

Le totalitarisme s’installe peu à peu. Nous sommes actuellement à la phase III. 

Cela a commencé par le terrorisme intellectuel qui a permis de commencer à imposer l’obscurantisme rouge-vert dans notre vie quotidienne et de diaboliser les journalistes, écrivains, chefs d’entreprise qui résistaient. On l’a vu encore dernièrement avec la renonciation l’entreprise Bridor de s’installer en Bretagne pour y créer 500 emplois. Pourtant, elle produit des viennoiseries, mais le croissant c’est interdit quand c’est industriel et, tout ce qui est industriel est sous la menace. On l’avait vu avec l’annonce de l’interdiction des voitures thermiques en Europe pour 2030, qui détruit ou affaiblit notre industriel automobile, sur la décision de bureaucrates apeurés. Et ce terrorisme se développe. 

Cela a continué avec la phase II, celle de la montée des menaces et violences verbales contre les industriels dissidents, les commerçants, les chasseurs, les journalistes, les voyageurs en avion, les exposions de voitures, la demi-finale de la coupe du monde de Rugby, ceux qui utilisent l’avion, la clim, leur voiture sans co-voiturage etc. Ce qui a accentué la dissuasion de leur résister et a nourri la lâcheté.

On en est à la phase III, celle des violences physiques contre les biens, d’ores et déjà justifiées par les dirigeants d’Europe Écologie les Verts et de LFI. On l’a vu contre les champs cultivés et les retenues d’eau des agriculteurs, les pneus dégonflés ou crevés des voitures, Tour de France, blocages de routes… Dans cette phase III, les nervis rouges-verts ont le réflexe du national-socialiste Hanns Johst hier : « quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ». Logique car le nihilisme habite ces obscurantistes. Pour ces nervis tout ce qui dit la gloire de l’humanité, appelle chez eux la haine. Tout ce qui dit la puissance de nos démocraties, aussi. Du passé, ils veulent faire table rase, comme les communistes et les fascistes hier.  

Après viendra la phase IV, celle des violences physiques contre les personnes. Elle a déjà commencé comme le montrent les heurts contre la gendarmerie dans l’affaire des bassines. C’est l’engrenage vers le cycle action-répression-action. Les chefs d’entreprise qui n’obéissent pas aux SA rouges-verts, les intellectuels dissidents et les politiques qui défendent la libre créativité, doivent plus particulièrement se méfier.

D’autant que la lâcheté et la démagogie, comme on le voit lors de l’affaire des bassines, accélère l’entrée dans la phase IV. Car lorsque le gouvernement dit comprendre l’opposition violente bien qu’il condamne la violence, il renforce la légitimité de cette violence. Et on ne dira jamais assez, combien la lâcheté fut toujours la cause première de la victoire de l’esprit totalitaire. 

Ces actions nous disent que le camp de la liberté ne prend pas assez au sérieux la menace qui pèse sur les démocraties occidentales. Il est temps, d’une part de désigner l’ennemi principal, d’autre part, de donner à ce pays le souffle spirituel qui lui manque et dont l’absence le fait entrer en décadence.

Entretien sur la vraie écologie et l’idéologie écologiste

Entretien 3 octobre. Droite de demain.

Yves Roucaute est philosophe, agrégé de philosophie et de science politique, épistémologue, logicien et Professeur des Universités, il est l’auteur de L’Obscurantisme Vert. La véritable histoire de la condition humaine, aux éditions du Cerf.

Peut-on dire que votre ouvrage est plutôt une ode à la croissance qu’un réquisitoire contre l’écologie politique ?

Oui, contre cette prétendue écologie, cache-sexe d’une idéologie totalitaire anti-productiviste, anticonsumériste et anticapitaliste qui veut quadriller nos vies et abattre les démocraties libérales, je défends en véritable écologiste le camp de la liberté et du progrès. Une défense fondée sur les sciences, il y a plusieurs centaines de références scientifiques, et le bon sens, fondée sur l’histoire de la planète et celle de la condition humaine. C’est non seulement une défense de la croissance, condition de la puissance des nations, mais plus encore de ce qui en est la source, la libre créativité humaine. Je remets ainsi par ce livre l’humanité au centre au lieu de la planète et je défends la nature, mais la nature humaine. Car si l’intelligence est aussi une caractéristique des animaux, je montre que la créativité qui nous permet de transformer notre environnement, nous-même et nos relations aux autres humains, ce qu’on appelle les civilisations, est l’apanage de la seule humanité. L’humanité est homo creator.

Je démontre ainsi que c’est cette créativité qui a permis à notre espèce de survivre aux glaciations et réchauffements, aux défis des prétendus dérèglements climatiques qui sont la règle, aux menaces naturelles, séismes, éruptions volcaniques, tsunamis, inondations, virus, bactéries, champignons pathogènes, et j’en passe de ces douceurs de Gaïa-la-Planète idolâtrée par les amis de Greta Thunberg, Europe Ecologie les Verts, ses alliés de la Nupes et quelques Candide. Alors que 99,99% des espèces animales ont été détruites depuis 541 millions d’années, alors que toutes les espèces d’hominines ont été exterminées depuis 7 millions d’années, alors que 21 des 22 espèces du genre Homo apparues il y a environ 2,8 millions d’année ont, elles aussi, été exterminées sur cette douce Gaïa-la-Planète, je démontre que c’est cette créativité, et un peu de chance aussi, qui a permis à l’humanité de survivre lorsqu’elle était nomade. Et c’est cette créativité qui lui a permis, il y a 12 000 ans, de se sédentariser, engageant ainsi une fantastique course à la croissance par la domination de la nature et à un assujettissement de ce qui s’y trouve. Ainsi a commencé une dynamique du progrès qui enchante l’esprit.

Je suis donc pour l’écologie, mais la vraie. L’écologie politique des verts et rouges est le cache sexe du combat des forces obscurantistes contre le capitalisme et les sociétés libres. Le mot écologie est composé de « éco », qui vient du grec « oïkos », qui signifie « maison » et non « planète » et de « logie » qui vient du grec « logos » qui signifie discours rationnel. Or, la maison est une protection contre les agressions de la nature, contre le froid, le chaud, les intempéries, les attaques animales. Donc l’écologie véritable n’idolâtre pas la planète, elle a un seul but : protéger l’humanité et la faire prospérer. Et donc défendre la libre créativité.

Car c’est la créativité qui permet de répondre aux défis, des pollutions à la misère sociale, dont vivent les démagogues rouges et verts. Grâce à la libération de la créativité, jamais l’espérance de vie n’a été aussi élevée, passant de 18 ans au paléolithique, à 21 au néolithique, puis grâce aux merveilleuses révolutions industrielles décriées par les obscurantistes verts, de 22 ans au XVIIème siècle à 54 ans en 1960 et 84 ans aujourd’hui. Et les pays les plus pauvres, où l’espérance de vie est moins de 55 ans, 52 en Centrafrique, sont ceux qui ne sont pas engagés dans la fabuleuse course à la croissance. La sous-alimentation qui frappait encore 36% de la population en 1981 est passée sous les 9% aujourd’hui. Il y avait 42,7% d’humains vivant avec moins de 1,9 dollar en 1981, il y en a 8% aujourd’hui. Oui, le modèle de croissance, productiviste et consumériste né en Occident, décrié par les obscurantistes qui devraient sortir de leurs quartiers huppés et de leurs parcs aseptisés n’est pas plus occidental que les mathématiques nées en Orient ne sont orientales, il est universel et il marche.

La vraie écologie est productiviste, consumériste, favorable à un capitalisme qui est régulé par le souci de l’humanité, gourmande de toujours plus de croissance et fervente des démocraties libérales seules aptes à libérer la créativité humaine de tous, femmes et hommes.

Les verts sont-ils les ennemis de la croissance et par conséquent les disciples de la décroissance ?

Les petits bonhommes verts, comme Marine Tondelier, n’hésitent pas à dire que « la décroissance fait partie de notre grille de lecture du monde ». Elle indique aussi qu’elle est d’accord pour changer ce terme de décroissance par un terme synonyme, celui de « sobriété », devenu aussi le mot de ce gouvernement qui croit qu’en jouant la démagogie il sauvera son pouvoir. Au lieu de libérer la créativité, les obscurantistes verts ne sont pas tous décroissants mais, à des degrés divers, ils prétendent soit corseter la croissance, soit l’endiguer, soit l’interdire. Ce sont des ennemis de la libération des énergies créatrices alors que la concurrence mondiale frappe de plein fouet. Ils affaiblissent donc les démocraties occidentales et sapent leur développement comme le démontre leur refus du nucléaire et la destruction de l’industrie automobile européenne. Ils sont une cinquième colonne comme l’étaient leurs devanciers staliniens qui prétextaient la souffrance ouvrière, réelle, pour vendre leur vision totalitaire, tandis qu’eux prétextent des problèmes environnementaux, parfois réels, parfois imaginaires, pour saper la puissance des démocraties libérales.

On s’amuse en les voyant prétexter qu’il faut arrêter le méchant carboné au nom des dangereux gaz à effet de serre. Car tous le savent que les gaz à effet de serre sont une bénédiction car sans eux nous ne survivrions ni au froid, ni aux rayons gamma et X du soleil, que le taux de CO2, 0,0415% actuellement n’a rien de dangereux et enfin qu’il est de 8 à 17 fois moins élevé que depuis 541 millions d’années, sauf périodes de glaciation. Il se trouve même des taux plus élevés lors de certaines glaciations et des taux inférieurs lors de réchauffements plus importants. En vérité, ils cherchent le pouvoir.

Il arrive certes que leurs propositions rejoignent le point de vue des sciences, donc de la croissance mais toujours pour de mauvaises raisons. Ainsi, prenons l’hydrogène qu’ils défendent au nom de la lutte contre les gaz à effet de serre. D’abord, les recherches sur l’utilisation de l’hydrogène, découvert en 1766, ne leur doivent rien, et l’exploitation de cette ressource a précédé leurs ânonnements sur la chasse du méchant carboné. Et l’exploitation de l’hydrogène produit de la vapeur, donc des gaz à effet de serre à gogo. Et notons, pour nous amuser, qu’elle produit aussi déjà 900 millions de tonnes de CO2 par an.

Et quand les sciences découvrent des moyens pour transformer le CO2 en énergie, cela prouve que les solutions de tous les problèmes, parfois imaginaires, sont bien dans la croissance, seule apte à financer les sciences. Ainsi, les feuilles vertes à partir de particules d’oxyde de cuivre ou les microorganismes qui permettent une nouvelle voie de photosynthèse sont parmi les cent nouveaux procédés pour produire aujourd’hui de l’oxygène et énergie à partir du CO2.

À l’inverse, leurs éoliennes couteuses, puisqu’il faut les subventionner à perte au lieu de financer de nouvelles technologies sont typiques de leur vision idéologique : non renouvelables puisqu’elles durent moins de 20 ans, polluantes car il faut ensuite les enlever sous peine de rouiller, tueuses d’oiseaux par centaines de milliers, et j’en passe de tous ses effets inouïs, dont cette consommation de terres rares et cette production de CO2 qu’ils cachent. Songez qu’il faut 550 M3 de béton pour produire un socle et que 1M3 de béton produit 350 kg de CO2. À l’inverse, un réacteur nucléaire de 1450 MW équivaut à 10 000 éoliennes mais ils n’en veulent pas.  

Les obscurantistes verts sont les fossoyeurs des nations libres d’Europe car, hélas !  Ils ne sévissent que là. Nul en Asie ne les suit dans leur délire idéologique et les États-Unis eux-mêmes se gardent bien d’abandonner gaz de schiste, pétrole, charbon et nucléaire. Et quand l’heure des conflits arrive, comme le montre la guerre en Ukraine et les sanctions russes, voilà l’Europe fort marrie d’avoir écouté ces petits bonhommes verts.

Doit-on s’inquiéter de la place médiatique et de l’influence importante de l’idéologie écologiste en France ?

Heureusement, il existe des médias qui résistent à cette vague et des journalistes qui font leur travail. Cette armada d’obscurantistes mène une guerre idéologique sans précédent contre le camp de la liberté et du progrès et, au lieu de défendre ce camp, de lui permettre même de s’exprimer, nombreux sont néanmoins les médias, pourtant favorables au camp de la liberté, qui craignant de déplaire à leur lectorat ou d’affronter le terrorisme intellectuel des obscurantistes rouges et verts, diffusent cette idéologie sans vérifier les informations.

C’est le coup des affabulations du GIEC vendu comme un organisme scientifique alors que ni son recrutement des 36 membres, ni son fonctionnement, ni sa façon de publier avec ses autoréférences d’associations militantes ou de laboratoires subventionnés, en général des labos de sciences humaines, ne sont questionnés. Est-il donc impossible d’aller voir comment a été désigné son directeur actuel, nommé par son frère, le 1er ministre coréen, alors qu’il a fait des études d’art et a commis un vague mémoire d’économie écologique avec des projections si fantaisistes qu’elles font rire ceux qui les regardent aujourd’hui ? Est-il dont si difficile d’avoir un accès internet pour aller lire leur rapport de 2007 qui annonçait, d’ici 2020, que 75 à 250 millions d’Africains souffriraient d’une soif dévastatrice, que l’agriculture fluviale dans le monde allait chuter de 50%, que la malnutrition alimentaire augmenterait sur la planète et qu’une hausse rapide de la mortalité surviendrait en Asie ? Et j’en passe.

Le coup de la météo du jour pour vendre qu’il faut sauver la planète est encore plus étonnant. Regardez le comportement de certains journaux lors des chaleurs de l’été. Ils diffusaient des « chaleurs jamais vues » alors qu’avec 15°C en moyenne sur le globe, force est de constater qu’il a toujours fait plus chaud depuis 4,5 milliards d’années, hors glaciation, et que l’humanité elle-même a connu depuis son apparition des périodes autrement plus chaudes, jusqu’à 30°C en moyenne, qu’elle a connu des exterminations massives et brutales à cause de la chaleur comme celle de l’empire d’Akkad il y a 4200 ans ou du royaume de Liangzhou, qu’elle a connu un réchauffement autrement plus sérieux durant le Moyen-Âge…  On pourrait évidemment se demander pourquoi quelques jours autour de 40°C  en juillet 2022 seraient-ils jamais vus alors qu’en juillet 1947,il y avait 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres, Paris.. 41° à Poitiers…et, même en juin 40° à Auxerre ? Et la fréquence “jamais vue ” aurait dû sourire puisqu’en 2021, la moyenne en juillet a été de 20,7°C et que le mois d’août a été le plus frais depuis 2014. Et on constate que 2 ans après 1947, en juillet 1949 nous avons 42° à Bergerac, 41° à Agen, 40° à Cognac… ? Que du 3 au 13 août 2003, les températures dépassèrent 35° sur les trois-quarts du pays, dont 44,1°C près de Nîmes, avec la mort de plus de 15 000 personnes. Et fin juin 2019, ce n’est pas si loin, il faisait 46,0°C près de Montpellier.

Et que dire de ces graphes grotesques vendus par une certaine presse militante ou apeurée sur une augmentation constante des températures depuis la révolution industrielle du XVIIIème siècle, mettant en cause le capitalisme et la diabolique molécule de CO2 alors que la vérité c’est un réchauffement au XVIIIème siècle mais suivi d’un très fort refroidissement dans la première moitié du XIXème siècle avec une montée impressionnante des glaciers ? Et si, depuis 1850, un léger réchauffement a, en effet, eu lieu, il n’a rien d’exceptionnel. La planète ce sont des variations climatiques incessantes qui ont commencé avant l’humanité et qui vont se poursuivre.

Ce léger réchauffement, qui en suit d’autres, ne prouve donc pas la culpabilité humaine et celle de la course à la croissance. Et, quand bien même l’humanité en aurait une part infime, car c’est parfaitement possible, pourquoi certains médias continuent-ils à suivre les idéologues rouges-verts dans leur volonté de quadriller la vie au lieu, au contraire, d’appeler à libérer les énergies créatrices pour répondre, quand ils existent, aux problèmes ?

Est-ce devenu politiquement incorrect voire condamnable de refuser d’être disciple de cette idéologie ? Quel est votre regard sur la notion de “négationnisme écologique” très connotée historiquement ?

Le négationnisme écologique révèle le gauchisme sous-jacent de l’idéologie verte qui copule allègrement avec l’antisémitisme. Un antisémitisme classique de la gauche révolutionnaire depuis le XIXème siècle. Car le mot « négationnisme » a un seul sens, celui de nier la Shoah. Et nier le sens de ce mot n’est pas anodin, surtout quand on voit certaines des forces de La France Insoumise et d’EELV, diffuser leur antisémitisme sous couvert d’une critique violente d’Israël, au nom des Palestiniens de Gaza, gouvernés par le Hamas terroriste qui soutient les groupes qui tuent jusqu’en France.

Quant au climato-scepticisme, il est la marque de ceux qui nient 4,5 milliards d’années de climat pour vendre l’apocalypse dont ils nous sauveraient, ce qui fait quand même beaucoup.

Cette croissance que vous défendez n’est-elle pas aussi responsable de l’accélération du réchauffement climatique ? Il y a des consensus scientifiques sur la question…

On peut toujours trouver des savants d’un domaine pour justifier la pire idéologie et intervenir sur des domaines qui ne sont pas les leurs. Les savants allemands qui soutinrent le nazisme et ses théories génétiques morbides furent légion. Les savants qui soutinrent le stalinisme aussi. C’est le syndrome Frédéric Joliot-Curie, ce grand physicien, pourtant Président de la société française de physique, qui a reçu le prix Staline, dirigeait la « Fédération mondiale des travailleurs scientifiques » et soutenait l’idée d’une science prolétarienne, rêvant d’un monde communiste et de son goulag pour les opposants.

Il n’y a aucun consensus scientifique, au contraire, sur les thèses d’une accélération du réchauffement sur le long terme, puisque c’est faux pour tous ceux qui connaissent l’histoire de la planète, et faux aussi sur le moyen terme, depuis la révolution industrielle du XVIIIème siècle comme nous l’avons vu. Car si A (humanité et croissance), impliquait B (réchauffement), comment expliquer qu’il a fait toujours plus chaud avant l’apparition de l’humanité, durant 541 millions d’années ? Et, comment expliquer, depuis l’apparition de l’humanité, avant l’industrialisation, les longues périodes de sécheresse qui ont duré parfois des milliers d’années ? Et comment expliquer que le réchauffement soit discontinu ?

J’ai indiqué, dans mon livre, les causes réelles de ces variations climatiques prouvées par les vrais scientifiques depuis 4,5 milliards d’années : rayonnements et vents du soleil, mouvement de la lune, variations de l’axe et de l’orbite terrestre, champ magnétique, noyau, manteau croûte terrestres avec ses conséquences sur les séismes, éruptions volcaniques, tsunami etc…

Il faut cesser de faire de la météo du matin un argument politique. Nous sommes, avec les obscurantistes verts, arrivés au degré zéro de la pensée.

La France connaît une forme de crise énergétique en raison de choix approximatifs en matière de politique énergétique avec la fermeture annoncée de réacteurs nucléaires, est-ce une conséquence de l’imprégnation de l’idéologie verte dans la société et dans le politique ? 

Oui, indéniablement. L’idéologie obscurantiste verte sabote la puissance des démocraties libérales. Elle a conduit, en France, à culpabiliser les politiques et à empêcher les scientifiques d’œuvrer pour assurer la puissance. Fermeture de Fessenheim en 2020, 26 réacteurs nucléaires à l’arrêt et la France menacée de crise énergétique aujourd’hui alors qu’elle était en pointe dans ce domaine. Voilà aussi l’effet de la lâcheté, qui refuse d’affronter l’idéologie totalitaire verte, et de la démagogie, qui croit pouvoir s’en accommoder. Quelle différence avec la Chine ou les Etats-Unis !

On a vu des installations hydrauliques vandalisées par des militants écologistes alors que la France a été touchée par des feux et par la sécheresse, des politiques verts défenseur de la désobéissance civile, sont-ils dangereux pour notre société ?

Oui, peu à peu, l’obscurantisme vert dévoile son vrai visage, celui de la haine contre la liberté et de la violence contre ceux qui ne partagent pas leur idéologie. Julien Bayou, secrétaire général d’Europe Écologie en appelle lui-même, comme Mussolini et les chefs factieux de jadis, à la « désobéissance civile » contre la loi de la République et il justifie ainsi avec ses amis, les nervis qui dégonflent ou crèvent les pneus des voitures, démontent les pompes des réservoirs d’eau qui servent à irriguer les terres en période de sécheresse, arrêtent le tour de France, interdisent la demi-finale de coupe du monde de rugby comme à Lyon, menacent les chasseurs et les commerçants qui utilisent la climatisation, dénoncent les propriétaires de jet, de piscine, ceux qui jouent au golf ou font des barbecues. Ils insultent sur twitter les dissidents et les diffament jusque dans leur vie privée sous couvert d’anonymat. La terreur idéologique est là. On a vu même un dirigeant de club de football contraint de s’excuser publiquement pour avoir transporté par avion des joueurs.

C’est une alliance de la haine contre les fondements des démocraties libérales. Du wokisme, qui traque la mémoire de nos démocraties au nom de l’esclavage, alors que, comme je le démontre, il fut universel depuis le néolithique et que seul l’Occident en a proclamé l’abolition, aux ex-marxistes recyclés verts qui sont dans la nostalgie de leur combat perdu après l’effondrement du mur de Berlin. Peu à peu, ils quadrillent le pays et organisent la peur, prétextant la planète et la sobriété énergétique. Il est temps pour le camp du progrès et de la liberté d’affronter ces obscurantistes car s’ils gagnent des batailles, c’est faute pour nous de les mener. Plus nous tarderons à affronter cette guerre totale, plus les dégâts seront importants. Mais j’ai une certitude, comme hier, le camp des vraies lumières l’emportera.

TEMPÉRATURES JAMAIS VUES ? CONTRE LA CANICULE IDÉOLOGIQUE, COMBATTRE L’IVRESSE DES GRENOUILLES VERTES

Article paru sur le site ATlantico, le 14 août 2022.

Presentation Atlantico:
Avec la hausse des températures et suite à la multiplication des incendies cet été, on assiste à une cacophonie sans précédent de mensonges, de dissimulations, de falsifications de la part de militants ou de responsables politiques issus de la Nupes et d’EELV pour vendre l’apocalypse et la nécessité d’en finir avec le capitalisme et la course à la croissance des démocraties libérales qui tueraient la planète, selon eux. Article de Yves Roucaute, auteur de « L’obscurantisme vert. La véritable histoire de la condition humaine ». (Ed du Cerf) cliquer Il

ARTICLE

CONTRE LA CANICULE IDÉOLOGIQQE, COMBATTRE L’IVRESSE DES GRENOUILLES VERTES

Canicule « jamais vue », sécheresse « jamais vue », températures « jamais vues », réchauffement climatique « jamais vu » et incendies « jamais vus » ? Jamais, avant cet été, les coassements des vertes grenouilles myopes n’avaient produit un tel tintamarre. Un spectacle formidable de sons sans lumières qui aurait pu s’appeler « bsobriété écologique, ivresse idéologique » si l’on ne craignait de peiner quelques batraciens gouvernementaux terrorisés qui ont cru salutaire d’ajouter leur cri guttural pour amplifier un tel vacarme. Utilisant la technique dite du « jet des données dans les marécages », on assiste à une cacophonie sans précédent, j’ose dire « jamais vue » d’ignorances, de mensonges, dissimulations, falsifications dans ce concert conduit par les grenouilles venues des marais de la Nupes et d’EELV, chacun jouant à qui coassera le plus fort pour vendre apocalypse, culpabilité humaine et nécessité d’en finir avec le productivisme, le capitalisme et la course à la croissance des démocraties libérales qui tueraient la planète. Vite, l’urgence climatique serait là, les marécages menacent d’être asséchés, la planète-Cosette brûle, Greta est en larmes, rien ne va plus.
La canicule prouve au cerveau de tout amphibien que la « transition écologique », ersatz de la « transition socialiste » de naguère, n’exige plus seulement traque des voitures, du foie gras, des sapins de Noël, de la coupe du monde de rugby, du nucléaire, des industries extractives et de transformation, taxes et règlements punitifs mais il faut passer la vitesse supérieure, celle des dénonciations publiques des individus « nuisibles » comme le voulait déjà le Président Mao, le contrôle des entreprises tueuses et la violence pour interrompre le Tour de France, crever les pneus des voitures comme ceux des SUV, terroriser les agriculteurs et les chasseurs, menacer les commerçants qui osent mettre la climatisation ou les voyageurs qui prennent l’avion. Ainsi nos grenouilles enflent jusqu’à se prendre pour des boeufs, ce qui explique sans doute pourquoi elles veulent même interdire les corridas et leurs toros dans notre magnifique ville de Nîmes. Ce qui augure, peut-être, de leur destinée, si l’on se souvient de la Fable de Jean de la Fontaine. Car le fameux “jet de données enfouies dans le marécage” risque fort de finir par faire déborder le marais et de découvrir le tour de passe-passe idéologique en faisant exploser la bedaine grenouillère.

En effet, puisque les temperatures sont en moyenne de 15°Celsius aujourd’hui, où est le « réchauffement jamais vu »? Que dire des temperatures supérieures à 55°Celsius de 4,5 milliards d’années à 2,5 milliards d’années et de celles sensiblement supérieures à aujourd’hui, hors glaciations, de 2,5 milliards d’années à 7 millions d’années, date d’apparition de nos ancêtres, les premiers hominines? La planete a-t-elle disparu quand les dinosaures vivaient avec 30° C. en moyenne?
“4,5 milliards d’années sont une peccadille puisque l’humanité coupable n’était pas née, coassent nos amphibiens ». Et hop! Jetées et enfouies hors de vue dans les marécages 4,5 milliards d’années d’histoire de la Terre.
Admirable. Mais que répondre aux scientifiques qui révèlent les temperatures plus chaudes qu’aujourd’hui, hors glaciations, depuis l’apparition de l’humanité ? Comme celle d’il y a pres de 5,9 millions d’années, avec 30° Celsius comme à l’époque des dinosaures? De ces réchauffements plus importants qu’aujourd’hui et de ces glaciations qui exterminèrent 21 des 22 espèces du genre Homo de 2,8 millions d’années aux premieres sédentarisations, il y a 12000 ans? De cette sécheresse qui effaça une grande partie de l’humanité, dont la civilisation d’Akkad, il y a 4200 ans, de ce réchauffement du moyen-âge qui conduisit les Vikings à faire des cultures et de l’élevage au Groenland? Et pourquoi les temperatures ont-elles baissé au lieu d’augmenter et les glaciers augmenté au lieu de fondre en pleine exploitation du charbon dans la premiere moitié du XIX eme siècle ?

Aucun interêt scientifique coassent les grenouilles vertes, puisque nous n’étions pas nées”. Et Hop! les 7 derniers millions d’années mises hors de vue, jetées et enfouies dans les marécages.

Imparable. Mais alors que Greta Thunberg elle-même était née, pourquoi, au lieu d’un réchauffement, a-t-on vu souvent des vagues de froid plus intenses qu’aujourd’hui durant l’hiver? Pourquoi une vague de froid inconnue depuis 50 ans a touché l’hemisphere nord, en particulier la Sibérie où, en 2020, fin décembre, les températures sont descendues de 10° sous les “moyennes saisonnières”, partout avec -50° et à Ojmakon, -55°. Du vrai “jamais vu” de mémoire de Sibérien qui n’a pas besoin de lunettes. Quelques minutes à l’air, et vous voilà mort gelé ou handicapé comme des centaines d’humains le furent. Plus encore, en mars 2021, au lieu du début du printemps avec pâquerettes, papillons et grenouilles batifolant dans leurs mares glauques habituelles, il fit -44° à Moscou, -15°C. À Oslo, et jusqu’à moins 38,9 en Norvège? Et ce refroidissement a continué avec un été frais : il faisait en juillet 2021, 3.7°C de moins qu’en juillet 2006, 2.60° de moins qu’en juillet 2018… et cet été fut suivi d’un nouvel hiver glacé.
« Sot que vous êtes coasse la grenouille experte en climatologie, n’évoquez jamais les hivers ni les printemps ni les étés frais qui rendent les grenouilles inaptes à proliférer et à bien coasser. Seul compte les étés quand il y a une canicule qui permet de bien nous exprimer » Et hop! voilà les hivers, les printemps les été frais jetés et enfouis dans le marécage.

L’argument est audible mais pourquoi, cet été 2022, qui fait tant coasser, serait-il d’une chaleur “jamais vue” avec près de 40°C en juillet alors qu’en juillet 1947 (le 27, par exemple), il y avait 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres, Paris.. 41° à Poitiers…et même avant, le 29 juin 1947, 40° à Auxerre ? Et pourquoi, au lieu de la fréquence “jamais vue ” par l’experte cohorte des amphibiens, les scientifiques ont-ils constaté 2 ans apres, le 3 juillet 1949, 42° à Bergerac, 41° à Agen, 40° à Cognac… ? » Trop loin peut-être? Alors pourquoi du 3 au 13 août 2003, les températures dépassèrent 35° sur les trois-quarts du pays, avec la mort de plus de 15 000 personnes, dont 44,1°C à Conqueyrac. Et le 28 juin 2019, oui, en juin, 46,0°C à Vérargues et 45,9°C à Gallargues-le-Montrieux? « Mais ces scientifiques ont-ils la carte du parti, certainement pas pour s’intéresser de tels details rappellent les héroïques amphibiens. Quand l’on sait, de source secrète mais sûre, qu’il en va du salut de la planète, le seul été qui compte est le dernier. D’ailleurs avez-vous vu les médias informés par nos soins, nous contredire ? » Et hop! jetés dans le marécage, les étés d’avant 2022 qui prouve, oui prouve, quand on ne se préoccupe pas du reste, qu’il n’a jamais fait aussi chaud qu’aujourd’hui, qu’il fait de plus en plus chaud et que la planète brûle comme les incendies le démontrent aussi, puisqu’ils n’ont jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui, à l’exception de toutes les années où ils furent plus nombreux, foi de grenouille experte en écologie punitive.

Elles n’ont pas tort, ami lecteur, car la prosternation de certains medias devant les grenouilles rouges-vertes est digne des écoles de journalisme, je veux dire des plus efficaces, celles de la belle époque stalinienne où vérifier les données était inutile quand elles venaient du parti.
Prendre avec une pieuse révérence le graphique coloré distribué par les prêtres du GIEC est ainsi devenu un rituel pour certains médias bien rééduqués, au lieu d’enquêter sur le CO2 et les graphiques accusateurs si bien colorés. Les inspecteurs Dupont et Dupond au lieu du polisson Tintin, quel gain de temps ! D’ailleurs le GIEC, comme d autres officines surgies des marécages, fournissent, contre des subventions, des évaluations « fondées sur des publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue » comme ses militants l’ont écrit sur Wikipedia.
Dira-t-on que toutes leurs projections, sans exception, se sont révélées fausses depuis 1988 et que l’heure prochaine de l’apocalypse annoncée n’est jamais arrivée ? Mais qui va prendre la peine de les lire quand annoncer l’apocalypse permet de trouver du client? Eclairer les citoyens pour permettre de chercher le bien public? Vous divaguez: dans quel monde vivez-vous? Que leurs rapports soient truffés d’inepties, comme celui de 2007, qui « prouvait » qu’en Afrique, d’ici 2020, 75 à 250 millions de personnes devraient souffrir de soif, que dans de nombreux pays l’agriculture fluviale devrait chuter de 50%, que l’humanité subirait de lourdes conséquences en matière de sécurité alimentaire et de malnutrition, prévoyant même pour l’Asie, une hausse rapide de la morbidité et de la mortalité? Le contraire s’est produit, grâce à la croissance et au mode de production capitaliste honni? Qu’importe, sinon, il faudrait tous les mettre au panier.
Et faudrait-il rappeler que ce GIEC est un organisme au recrutement politique et non scientifique, qu’il a un President qui a fait de médiocres études de lettres avant de se recycler en écologie produisant un petit memoire militant dont toutes les projections se sont révélées tout aussi farfelues que les rapports d’aujourd’hui, nommé par grenouillage, via son frérot, Premier ministre sud-coréen? Mais quel type de journalisme a le temps de s’en préoccuper et cela alors que ces rapports sont certifiés par des centaines d’articles militants venus de revues militantes qui se citent en boucle pour aboutir au même constat: le réchauffement « jamais vu » dont le dernier été prouve non seulement la véracité absolue mais en révèle la cause indubitable grâce à une donnée ultra-secrète: la folle course à la croissance des humains qui ont produit un taux « jamais vu » de CO2, bien qu’il soit de 8 à 17 fois inférieur à ce qu’il a été depuis 541 millions d’années jusqu’a -12 000 an, hors glaciations, si l’on perdait son temps à aller chercher des données avant juillet 2022.

Il faut l’orgueil démesuré et un tantinet paranoïaque habite de ces obscurantistes verts pour pister la culpabilité humaine dans toutes ses activités, la croire coupable de faire brûler la terre et s’imaginer par quelques décrets et oukases bien ciblés la faire refroidir de auekques degrés.
Le temps viendra où il apparaîtra à tous que le débat “climatique” est indigne de pays développes, hors le recyclage de l’extrême-gauche et la pleutrerie de partis démagogiques en quête de suffrages. Et que si les humains jouent un rôle, celui-ci est infime car ce que prouvent les réchauffements du passé plus importants qu’aujourd’hui, c’est que temperatures varient depuis 4,5 milliards d’années en raison du soleil, de ses rayons et de ses vents, de la lune, des variations de l’axe et l’angle de l orbite terrestre, du noyau de la Terre, de son manteau et de sa croûte avec ses seismes, volcans, tsunamis… Et, comme je l’ai démontré dans “L’obscurantisme vert” qui raconte la véritable histoire de la Terre et celle de la condition humaine, depuis que l’humanité existe, pour survivre entre glaciations et réchauffements, tsunamis, cyclones, séismes, inondations… nos ancêtres ont courageusement dû se battre par toujours plus de savoirs issus de l’expérience et des sciences, par toujours plus de croissance, par toujours plus de domination de la planète et d assujettissement de ce qui s’y trouve. Et, plus encore peut-être par toujours plus de lumière et d’humanisme contre les forces obscurantistes issues des marécages.
Et il n’est pas anodin de constater que l’écologie punitive est en Europe de l’Ouest, la course à la croissance en Orient, le rêve de notre modele de développement, en Afrique. Que la Chine ait rompu l’accord sur le « changement climatique » a fait pousser des croassements d’orfraie aux ideologues qui feignent d’oublier qu’elle n’y a jamais cru. Elle sait que la route du bien-être est aussi celle de sa puissanc. Que les USA aient semblé parfois prier prés des obscurs marécages ne veut pas dire qu’ils aient jeté aux oubliettes pragmatisme et bon sens: gaz de schiste, charbon, pétrole, nucléaire, nouvelles technologies… ils croient en la croissance et donc en l’écologie positive, la vraie, fondée sur les sciences et la liberté. Et cela, fondamentalement parce au’ils croient en eux-mêmes, en leur avenir.
C’est cela qui manque aux démocraties européennes, en France surtout. La défaite de la pensée face à la guerre idéologique totale menée par la cinquième colonne rouge-verte sabote sa puissance, saborde son avenir. Et quand des démagogues apeurés par l’armada obscurantiste, après avoir fermé Fessenheim, inventé des taxes punitives, contribué à développer une ambiance de délations, continuent à favoriser le crime moral contre la République, jusqu’à financer des moulins à vent qui ne sont des “alternatives” à rien, au lieu de favoriser nucléaire et nouvelles technologies qui permettraient d’assurer la souveraineté énergétique, il est temps de dénoncer la « sobriété écologique » dernier symptôme d’une « ivresse idéologique » qui n’aura de cesse tant que le camp de la liberté qui est aussi celui de la puissance de la France, ne l’aura pas vaincue.