Ce qui manque souvent, c’est une analyse dépassionnée, froide et lucide du réel (…) toutes ces nominations expriment la même détermination d’imposer, au niveau domestique comme au niveau international, la stratégie parfaitement visible et prévisible définie par Donal Trump. (…)Pour en rester au niveau domestique, « America First », cela veut dire écarter tout ce qui gêne la puissance américaine. En particulier les obstacles dressés contre la croissance non seulement par la bureaucratie, les réglementations, les impôts et la concurrence déloyale étrangère, mais aussi par l’insécurité, car investir est incompatible avec le crime et les délits, et par l’immigration clandestine qui crée des charges économiques et de l’insécurité. (…) C’est du pur réalisme en relations internationales où les valeurs ne sont pas au centre, comme la liberté, les droits de l’homme, la situation des femmes, celle des minorités., la démocratie pluraliste…Seule compte la puissance (…) ans s’embarrasser d’experts en psychologie trumpienne. « America first », cela veut dire reprendre les alliances pour la puissance. En particulier avec le Japon et l’Inde, dont Trump a salué la « free road » qui vise à se libérer de l’encerclement économique chinois, mais aussi avec le monde arabe, en particulier avec son allié privilégié l’Arabie Saoudite…l s’agit, d’un côté, d’abattre les mammouths étatistes, les règlementations de la dite « transition écologique » et l’idéologie wokiste qui lui est liée, et, de l’autre, de développer le nerf de la puissance aujourd’hui, que sont les nouvelles technologies, la robotique et l’intelligence artificielle. Libérer l’innovation, est le credo de la puissance. Voilà pourquoi Elon Musk, patron de Tesla et de X, l’ancien Twitter, a été nommé à la tête d’un ministère au nom inconnu jusque-là, celui de l’ « efficacité gouvernementale ». Et, on l’oublie trop souvent, avec lui est nommé un autre chef d’entreprise, Vivek Ramaswani. Ce milliardaire est moins connu du grand public et c’est dommage car ….
Adieu l’ami Olivier Dassault, photographe de la lumière
Adieu l’ami Olivier Dassault, après Patrick Dupond, en quelques heures je perds un deuxieme ami, un autre artiste car il etait d’abord un artiste et un amoureux de la vie. C’est ainsi que je l’aimais, c’est ainsi que Patrick et Olivier s’aimaient. Que m’importent les jeux d’ombres, les artifices de ceux qui passent à côté …
Les changements climatiques et l’avenir de l’humanité
Entretien dans Atlantico, du 15 novembre 2020 GRAND BOND EN AVANT Face aux changements climatiques drastiques il y a 400 000 ans, nos ancêtres humains ont survécu grâce à leur ingéniosité Atlantico : 400 000 avant notre ère, les humains ont su utiliser leur intelligence pour survivre aux violents changements climatiques. Une étude, qui vient d’être …
Le Néoconservatisme est un Humanisme
« Par ce livre de philosophie politique, je souhaiterais ici mettre à nu la pensée moderne pour ses errances et la philosophie postmoderne pour ses inconséquences.
Souvent réduite à sa dimension internationale, parfois caricaturée, globalement incomprise, la pensée néoconservatrice est apparue dans l’opinion publique en proclamant « plus jamais Auschwitz ». Elle a influencé la politique de Donald Reagan face à l’URSS jusqu’à la chute du mur de Berlin, et, aujourd’hui encore, elle est au cœur des réflexions sur la lutte contre les menaces terroristes et contre les tyrannies.
Mais elle n’est pas seulement l’expression d’une théorie de la guerre juste pour une paix d’humanité durable, dont les racines remontent à Thomas d’Aquin, et, au-delà, à l’humanité de l’humain qui nous habite et dont les spiritualités juives et chrétiennes ont théorisé le message, par ailleurs porté par l’ensemble des grandes spiritualités. Elle est aussi une théorie de l’Etat après l’échec des Etats-Providence, l’horreur des Etats totalitaires et l’inacceptable laisser-faire des idéologies individualistes insensibles à la souffrance humaine.
Il m’a donc semblé indispensable d’exposer les fondements de ce qui permet de penser la Cité de la compassion avec son Etat variable aussi bien que la Paix d‘Humanité avec son devoir d’ingérence et sa paix durable.
Le lecteur trouvera ici, je l’espère, quelques unes des réponses qui le conduiront à voir dans le néo-conservatisme une philosophie humaniste des temps contemporains. »