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Passé et avenir de la « retraite ». Blog Regards protestants

Article sur mon blog, dans Regards Protestantshttps://blog.regardsprotestants.com/leblogdyvesroucaute/

Introduction

Tavail » et « retraite » ? Les débats dits « de société » prennent parfois dans les démocraties une allure singulière. Entre démagogies et idéologies, sur fond magico-religieux de damnation éternelle au travail et à la souffrance, tout se passe comme si la révolution des Temps contemporains avec sa convergence des technologies qui prépare l’extinction du « travail » et de son corollaire, la « retraite », ne parvenait pas à mobiliser les esprits. Certes, le lecteur du Bel Avenir de l’Humanité sait à quel point mon enthousiasme pour l’intelligence artificielle, les biotechnologies, les nanotechnologies, le big data n’a rien de ces pensées logiquement incohérentes, qui, à la façon des Yuval Noah Harari ou des transhumanistes, enfourchent la pensée magico-religieuse la plus obscurantiste au nom d’un athéisme des plus niais, jusqu’à vendre une Super Intelligence bouffant les humains digne des contes pour enfants. Il n’en demeure pas moins que l’urgence est de penser la transition à partir des bouleversements en cours.

Or, nombre de gouvernements et de syndicats se livrent au jeu du « couvrez ce sein que je ne saurais voir ». Le « travail » serait un phénomène nécessaire, conséquence d’une place fixée pour toujours à l’humanité. Et la « retraite », l’acte d’une justice sociale ultime envers ceux qui ont permis survie et croissance de la Cité au prix d’efforts et de peines. 

La France est à cet égard caricaturale. Certes, à court terme, assurer le financement des retraites est légitime. Hélas !, prétendre engager des réformes à partir d’une boule de cristal où des technocrates, ignorant tout des sciences, auraient une vue extralucide sur 2040, date d’effectivité terminale prévue du projet, est pour le moins déconcertant. Et cette façon de croire encore possible d’imposer par les sommets de l’Etat des mesures sur une question qui concerne la plupart des habitants, à l’heure des réseaux sociaux et des objets connectés, qui dénotent l’exigence grandissante des individus à vouloir prendre en main leur destin, rend circonspect. 

Ce déni du réel a d’ores et déjà produit ses effets : le bel édifice bureaucratique s’est vu rattrapé par le réel, dépecé et réduit à un projet de bric et de broc, à la suite de batailles byzantines sur l’âge pivot, dit « d’équilibre », qui finalement ne fait pas pivot, sur les « régimes spéciaux » abrogés et « en même temps » célébrés comme « régimes particuliers », sur les points de retraite garantis mais qui varieront, car bien fol qui s’y fie, et sur un coût de la retraite, origine de la réforme, dont finalement nul ne sait rien, bien que le Parlement soit sommé de le voter. 

Je vous propose de quitter ces territoires désertés par le bon sens pour nous intéresser à ce qui se joue, en commençant par le commencement : la mise à nu de la vision magico-religieuse du « travail », qui domina depuis le néolithique, dont le rêve d’Aristote et le robot humanoïde intelligent dévoilent le sens caché, et de mesurer la « retraite » à l’aune du progrès de l’humanité. Ce qui permettra d’entrevoir la façon dont la révolution des Temps contemporaine redistribue les cartes en mettant l’individu et sa nature créatrice au centre, le « travail » et la « retraite » en périphérie, et la transition en perspective par une vision non magico-religieuse de l’histoire de l’humanité.

Le suite sur https://blog.regardsprotestants.com/leblogdyvesroucaute/travail-et-retraite-limpense-des-democraties/

Sur LCI, avec ROSELYNE BACHELOT. 6 mai.

Avec la toujours excellente et sympathique Roselyne Bachelot, sur LCI. le 6 mai. Thèmes: Notre Dame des Landes et faut-il punir les familles des enfants absentéistes en supprimant leurs allocations? Pour le lien, cliquer ici: https://www.lci.fr/replay/replay-l-heure-de-bachelot-du-jeudi-16-mai-2019-2121268.html

https://www.lci.fr/replay/replay-l-heure-de-bachelot-du-jeudi-16-mai-2019-2121268.html

ITW à l’ECHO « Le travail va disparaître. Je m’en réjouis »

INTERVIEW réalisé par Simon BRUNFAUT. Publié le 16 février 2019 


Yves ROUCAUTE devant Le Café de Flore. Janvier 2019.

DANS « LE BEL AVENIR DE L’HUMANITÉ », SON DERNIER OUVRAGE, LE PHILOSOPHE YVES ROUCAUTE PROPOSE UNE ODE À LA JOIE, À LA CRÉATION ET À L’HUMANITÉ. LE MOINS QUE L’ON PUISSE DIRE C’EST QUE SA RÉFLEXION TRANCHE AVEC LA MAJEURE PARTIE DE LA PRODUCTION INTELLECTUELLE CONTEMPORAINE, PUISQUE SA PENSÉE, LARGEMENT OPTIMISTE ET TOURNÉE VERS LE FUTUR, S’OPPOSE À TOUS LES DISCOURS RÉACTIONNAIRES ET CONSERVATEURS. Simon BRUNFAUT

Interview 

L’ECHO: Vous définissez-vous comme un progressiste acharné?

Yves ROUCAUTE: Je défends le camp du progrès contre les vendeurs d’apocalypse. En racontant la véritable histoire de l’humanité depuis le paléolithique, je propose une balade joyeuse au pays des merveilles. Entre intelligence artificielle, biotechnologies, nanotechnologies, on découvre la fin des maladies génétiques, dégénératives, virales, des cancers, des handicaps, de la mort biologique même, et aussi la libération du travail, la démocratie participative, le dépérissement de l’État, la fin des guerres, la production d’aliments synthétiques qui abolit famine et souffrance animale, l’inépuisable énergie, la conquête spatiale.
Par les « Temps contemporains », nous sortons enfin du néolithique, cette révolution qui a eu lieu il y a 10.000 ans, avec les sédentarisations, entre Euphrate et désert du Sinaï. La pensée magico-religieuse avait conduit alors les ex-nomades à s’imaginer nés d’une terre gouvernée par les divinités et ils attribuaient leur créativité aux esprits.
Toute l’histoire de l’humanité, jusqu’à nos jours, a été la lutte de la nature créatrice humaine contre la pensée magico-religieuse. Car nous n’avons jamais été « Homo sapiens », contrairement à ce que dit Yuval Noah Harari. Les animaux aussi sont intelligents. Mais seuls nous créons des civilisations et transformons notre corps. Nous sommes « Homo creator ». Contre le camp conservateur, je défends les droits de cette nature humaine.

L’ECHO: La montée des conservatismes, des nationalismes et de tous les mouvements réactionnaires ne serait donc que les derniers soubresauts d’un « vieux monde » en train de disparaître?

Yves ROUCAUTE: Les petits maîtres de vérité, les François-Xavier Bellamy ou Eric Zemmour, effrayés par l’effondrement de leur monde archaïque en appellent à l’arrêt du progrès et à l’immobilisme. Le premier, qui a pris la tête de la droite française la plus réactionnaire depuis un siècle, rêve d’inquisition contre la libération des femmes, les homosexuels, le progrès. Le second ignore que réseaux sociaux, hybridations, déterritorialisations, échanges de biens conduisent à mettre au cœur de l’identité nationale non pas le sang ou la terre mais les valeurs humanistes et l’individualisme.
Ces réactionnaires prônent leurs fantasmes protectionnistes, isolationnistes, xénophobes pour revenir à une vision de la nation fermée sur le monde, ethnique et non civique.

L’ECHO: N’avez-vous pas l’impression qu’on assiste à un retour du religieux, notamment sous des formes violentes comme le terrorisme? Est-ce vraiment la fin de ce que vous appelez le « magico-religieux »?

Yves ROUCAUTE: Les humains ont besoin de spiritualité, nous ne sommes pas des fourmis. Seuls les modes de pensée magico-religieux vont disparaître. Un Dieu créateur de l’humain, qui dit « cela est très bon » après avoir créé les corps humains à son image pour dominer le monde, voilà qui est possible. Mais en appeler à la flagellation du corps, à un corps biologiquement sacré, à un État éternel, voilà le magico-religieux.
Les chemins spirituels sont multiples, de Confucius aux non croyants, mais seuls sont acceptables ceux qui reconnaissent la vérité, la nature créatrice humaine. L’islamisme djihadiste et celui des Frères musulmans sont des réactions de bête aux abois qui voit sa destruction arriver.

L’ECHO: Vous plaidez pour la fin du travail. Vous déclarez à ce sujet: « la vie sans travail permet de réaliser les rêves les plus fous ».

Yves ROUCAUTE: Le travail va disparaître. Sur 702 types d’emplois répertoriés par l’Université d’Oxford, 47% seront potentiellement supprimés aux États-Unis en 2034, 90% en 2050. Les nouveaux métiers ne compenseront pas les emplois perdus. Je m’en réjouis. Étymologiquement et dans toutes les mythologies, le travail est une obligation liée à la souffrance.
À Sumer, les dieux supérieurs Anunnaki doivent affronter les dieux inférieurs Igigi, qui en ont assez de travailler comme esclaves pour eux. Enki, le dieu des arts a une idée: fabriquer des humains-esclaves pour prendre leur place. En Grèce, le mythe de Prométhée dit l’humain condamné par Zeus au travail. Mais l’humain n’est pas un instrument. Les bambins sont naturellement créatifs. Aristote rêvait d’un monde où les métiers à filer tisseraient tout seuls. Il est en train de naître.

L’ECHO: Mais comment va s’effectuer la transition?

Yves ROUCAUTE: L’intégration des individus appellera redistribution des bénéfices dans les entreprises collaboratives, apprentissage, soutien aux projets, aides aux structures d’accueil, financement des réseaux type NUMA (Ndlr: réseau international de programmes d’innovation et de formation). Il y a des dizaines de solutions pour la transition vers la réalisation de sa nature créatrice, chemin du bonheur. Et non pour payer les gens à devenir parasites par un revenu universel.
Le meilleur système économique est celui qui libère les énergies créatrices pour l’innovation.

L’ECHO: Vous écrivez: « l’État se meurt, le pouvoir politique aussi. » Allez-vous dans le sens du mouvement des Gilets jaunes en revendiquant une démocratie plus participative?

Yves ROUCAUTE: L’État est un mot qui désigne des fonctions déléguées à des individus, non un être à idolâtrer. Entre intelligence artificielle et réseaux sociaux, la sacralisation du pouvoir née au néolithique prend fin. Les Gilets jaunes annoncent la nouvelle donne.
Face à l’augmentation des taxes sur l’essence, les classes moyennes périurbaines se sont mobilisées via les forums. Il faut penser la cohabitation entre démocratie représentative et numérique. Le referendum d’initiative citoyenne peut être une aide à la gouvernance démocratique locale et nationale. À l’heure du numérique, il coûte peu. Il suffit de l’encadrer par la constitution pour éviter l’abus liberticide.

L’ECHO: L’Europe a-t-elle encore un avenir?

Yves ROUCAUTE: La confusion règne. L’Europe devrait être fondée sur ses valeurs: droits individuels, en particulier des femmes, droit des minorités, droits politiques, soutien aux démunis. Sur les seules considérations économiques, la Turquie peut entrer et un million de migrants. Mais impossible sur les valeurs. Il faut exiger l’adhésion juridique, à l’américaine, aux valeurs, et, en cas de fausse déclaration, expulser. Mais on va jusqu’à refuser le droit à l’autodétermination des Catalans, une nation reconnue par Charlemagne en 878. Bosniaques et Croates, Écossais et Néo-Calédoniens vaudraient-ils plus que les Catalans?

L’ECHO: Vous louez l’homme contemporain « rêvant de bonheur, d’immortalité et de vie intergalactique ». Quel regard portez-vous sur le transhumanisme?

Yves ROUCAUTE: Si le transhumanisme est la croyance en une super intelligence qui viendrait remplacer l’humanité, je démontre que c’est une super supercherie.

L’ECHO: Vous êtes particulièrement dur avec ceux que vous nommez les « écolos-archaïques ». L’homme ne doit-il pas se soucier de l’impact de son activité sur la planète?

Yves ROUCAUTE: Si des processus humains sont néfastes à la vie humaine, il faut s’en inquiéter, sinon, qu’importe. La planète d’accord, l’humanité d’abord. Le réchauffement climatique m’inquiète moins que le refroidissement.
Depuis 800.000 ans se succèdent périodes de glaciation et interglaciaires. Notre période interglaciaire, l’holocène a commencé il y a 12.000 ans. Durant 110.000 ans, la terre, de Moscou à New York était recouverte par 1500 mètres de glaces, la mer était plus basse de 120 mètres, les tempêtes de sable frappaient la Chine.
Selon les chercheurs de Cambridge, la prochaine glaciation aurait dû déjà arriver. Un retard, d’après l’institut de Postdam, dû aux gaz à effet de serre. Une seule certitude: la glaciation arrivera en raison de l’inclinaison de l’axe terrestre.
La Nasa et la Royal Astronomical Society ajoutent probable un Petit âge glaciaire vers 2030, avec Tamise, Seine, Rhin et Hudson gelés. Nous l’avons déjà connu au XVIIème siècle. Rappelons que « Groenland » signifie « terre verte », en raison des pâturages d’alors.
À long terme, la terre est condamnée quand le soleil se transformera en géante rouge, et nous serons probablement heurtés avant par un des 700.000 astéroïdes répertoriés. Grâce à sa créativité, l’humanité s’en sortira. Toutes les avancées convergent vers cela. Je partage l’optimisme de Constantin Tsiolkovski, inventeur de l’astronautique, « la terre est le berceau de l’humanité mais on ne passe pas sa vie entière dans un berceau ».

L’ECHO: Croyez-vous également à un progrès moral de l’humanité?

Yves ROUCAUTE: Contre les pères fouettards et Kant, la vraie moralité est celle du « moi d’accord, moi d’abord ». Comment aimer les autres comme soi-même, si l’on ne s’aime pas d’abord soi-même? Réaliser sa nature créatrice est la condition pour abolir la haine des autres. Chacun ayant intérêt à la créativité des autres, la vraie moralité universelle, celle du « aimez-vous les uns les autres », se réalise alors.

Simon Brunfaut https://www.lecho.be/opinions/carte-blanche/yves-roucaute-le-travail-va-disparaitre-je-m-en-rejouis/10098263.html?fbclid=IwAR1nlPF1Q-uBBxhKe2tK7h3fiT5ly0xKjjd-WsZYQdKG-8CnMVXbr-9b61o

Réponse à tous les Ennemis du Progrès

Dimanche 10 février 2019

Réponse à tous les ennemis du progrès

Par Yves ROUCAUTE

Philosophe, Professeur des universités, agrégé de philosophie et de science politique. auteur de « Le Bel Avenir de l’Humanité » (ed Calmann-Lévy)

Auteur de « Le Bel Avenir de l’Humanité »(Ed Calmann-Lévy.

Réponse à tous les Ennemis du Progrès

Camp du progrès contre camp conservateur : le grand débat est là.  D’un côté, les partisans du bel avenir de l’humanité. De l’autre, les vendeurs d’apocalypse : droite de l’intégriste François-Xavier Bellamy,archéo écologistes, adeptes deYuval Noah Harari, populistes à la façon d’Éric Zemmour qui me dénonce comme ennemi public n°1, philosophe « imbécile heureux » pour oser célébrer le progrès. Osons.

Avec les temps contemporains, nous sortons de l’univers magico-religieux du Néolithique, commencé il y a 10000 ans avec les premières sédentarisations. Contre Yuval Noah Harari, nous découvrons que nous n’avons jamais été “homo sapiens”. Les animaux aussi sont intelligents. Mais seuls, nous bouleversons l’environnement, créons des civilisations, transformons nos corps. Nous sommes “Homo creator”.

L’esprit néolithique résiste. Le corps et ses gênes seraient intouchables, disent nos intégristes. Trisomie 21, mucoviscidose, plus de 6 000maladies génétiques : faudrait-il l’accepter ? Bientôt, abolition des maladies génétiques, dégénératives, virales, des cancers, des handicaps, traque de la mort même, les progressistes s’en réjouissent. Refuser la gestation pour autrui car un enfant devrait avoir des parents biologiques ? Adopter des enfants serait-il immoral ? Dénoncer la procréation médicalement assistée ? Créer de la vie deviendrait-il un crime ? Le bébé éprouvette réglera les débats. 

Le culte de la terre ? L’humanité pourrait-elle survivre sans la piller ? Si certaines activités détruisent l’humanité, alors empêchons-les, sinon la terre d’accord, l’humanité d’abord. L’énergie ? Inépuisable, celle des quarks et leptons permettra d’en créer en quantité indéfinie sans risque de pénurie. Déjà, nanofils, nanotubes, végétaux. Les aliments in vitro comme le Franckenburger supprimeront famine, souffrance et pollution animale. Réchauffement ? Notre période interglaciaire, l’holocène, a commencé il y a 12 000 ans après 110 000 ans durant lesquels la terre, de Moscou à New York, fut recouverte par 1 500 m de glaces. La prochaine glaciation arrivera. La Royal Astronomical Society prévoit un Petit âge glaciaire vers 2030, avec Seine, Rhin, Hudson gelés. Nous l’avons connu au XVIIe siècle quand Groenland signifiait “terre verte”. Le salut ? Dans le progrès, pas dans le culte archaïque d’une Gaïa famélique condamnée.

Populismes ? Avec l’intelligence artificielle et des réseaux, l’idolâtrie du pouvoir et le modèle de nation “ethnique” fondée sur le sang, origine des guerres européennes, s’effondrent. S’impose la nation civique, fondée sur la participation citoyenne et les valeurs avec, au centre, depuis 1789, les droits de l’homme. Dénonçant les « droits-del’hommisme» et attisant les haines, les populistes sont donc l’anti-France. Le bel avenir de la démocratie conjugue représentation et réseaux, avec référendums locaux et nationaux encadrés par le respect des valeurs. 

Ce n’est qu’un début, le combat pour le progrès continue.

Sommaire. « Le Bel Avenir de l’Humanité »

Le bel avenir de l’humanité: https://www.amazon.fr/Bel-avenir-lhumanité-révolution-contemporains/dp/2702163483/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1548346235&sr=8-1&keywords=le+bel+avenir+de+l%27humanité

Introduction
PREMIÈRE PARTIE – L’HOMO CREATOR AU PAYS DES MERVEILLES
Chapitre I – « je suis Celui qui crée »
La nature humaine est de transformer la nature ; La révolution néolithique ; Le voile d’ignorance de la pensée magico-religieuse ; « Je » n’est plus un autre
Chapitre II – Robot : l’humanité déchaînée
Symptôme de l’aveuglement des apocalyptiques : robots contre automates ; Monde prométhéen : le règne de l’esprit néolithique ; Prométhée enfin mis en congé
Chapitre III – Vers l’abolition du travail
Vers la disparition de tous les emplois ; La fin de l’illusion de la destruction créatrice
Chapitre IV – Robot, le meilleur ami de l’homme
La quotidienneté bouleversée ; La santé bouleversée ; Un robot nommé désir
Le drone ne tue pas, il empêche d’être tué ; Au bar du Bon Accueil, le robot barman
Chapitre V – La cigale et la fourmi : la créativité, origine de la richesse des nations
Ni fourmi, ni abeille, ni castor : bévues libérales, fantasmes socialistes ; L’origine de la richesse n’est pas le travail ; L’erreur de Karl Marx ; Les crises économiques sont d’abord des crises de la créativité humaine
Chapitre VI – La cigale et la rentière
Travailler moins pour gagner plus ; Soyez fous
Chapitre VII – Super intelligence et singularité humaine
À la découverte du cerveau ; Super intelligence : construction d’une mystification ; La super Intelligence bienfaisante ; Mémoire créatrice et mémoire artificielle ; La supériorité de la mémoire humaine
 
DEUXIÈME PARTIE – LE CORPS HUMAIN « TOUJOURS + »
Chapitre VIII – Retour vers le futur IV, à la recherche de l’humain perdu
Retour vers le futur IV ; L’humain toujours plus ; Amélioration biologique : un désir naturel
Chapitre IX – Le secret du Sphinx, le sourire du cyborg et la joie d’Œdipe
Sens caché de la mort du Sphinx : l’Homo creator ; « Moi d’abord » ; Libérer l’humanité des données naturelles
Chapitre X – Là où y a du mauvais gène, y a pas de plaisir
Œdipe + ; Corps biologiquement amélioré pour préserver l’humanité ; Le corps n’appartient plus aux maîtres de Vérité
Chapitre XI – Clone-toi, le Ciel t’aidera !
Donner aux vivants les moyens de survivre ; Le clonage pour mieux vivre ; Le clonage reproductif fabriquera des êtres différents et libres
Chapitre XII – Bébé creator +
La gestation pour autrui n’est pas immorale ; La procréation médicalement assistée n’est pas immorale ; Fécondation in vitro : la seule chance de survie de l’humanité ; le bébé creator + ; Liberté et amour augmentés
Chapitre XIII – L’immortalité par l’élixir de jouvence et la cryogénisation
Pourquoi ne pas s’attaquer à la mort ?; Télomère, mon assurance immortalité ; Cryogénisons !
Chapitre XIV – Les nanotechnologies, nouvel âge de la création
Le grand renversement : déconstruction-dépassement du réel ; À la conquête de l’infiniment petit pour détricoter ; Détricoter pour tricoter un réel + ; Ce qui est ne dicte plus à la nature humaine ce qui sera
 
 
TROISIÈME PARTIE – QUAND LE VERBE HUMAIN SE FAIT CHAIR
Chapitre XV – Le crépuscule de l’État
Le totalitarisme, plus ancienne forme d’organisation politique ; La démocratie ne rompt pas avec la sacralisation du pouvoir ; Esprit néolithique et totalitarisme moderne ; La tyrannie de l’idolâtrie étatique ; Le grand nettoyage a commencé
Chapitre XVI – Les ailes des papillons
Le jardin à l’anglaise ; La dynamique papillonne ; Le filet à papillons de Colbert ; La sortie de crise de 1929 n’est pas due à l’étatisme ; La Chine communiste dit la règle ; Les entreprises d’un type nouveau ; Vers la gratuité
Chapitre XVII – Salaire universel, radeau de la méduse
La justice sociale et Raminagrobis ; Sacrifices humains et archaïsme de Socrate ; La vision juste d’Aristote et l’errance socialiste ; Le coup du radeau ; Théorie de la justice contemporaine : premier pilier, l’interdiction du sacrifice ; Second pilier : la plus grande créativité possible pour le plus grand nombre ; Troisième pilier : la réalisation de soi ; Pour en finir avec la balade de Nayarama
Chapitre XVIII – Adieu écritur é écol ☹, Bjr gai savoir ☺
L’écriture et les intellectuels au service des pouvoirs ; La parole-Vérité contre la parole-dialogue : le détournement des écoles ; Pouvoir du livre et livre du pouvoir ; Le modèle archaïque français ; La parole-dialogue des Temps contemporains
Chapitre XIX – Du droit des nations à la paix d’humanité
Nation ethnique et esprit des tombes ; De l’étranger et des guerres ; Le refus du droit des nations des modernes, donc la guerre ; Droit des nations : première condition de la paix d’humanité ; La preuve par la Catalogne ; La preuve par la Corse ; Nations spirituelles : seconde condition de la paix d’humanité ; La nation des Temps contemporains
 
QUATRIÈME PARTIE – L’ODYSSÉE DE L’HOMO CREATOR
Chapitre XX – Abolition de la famine et fin du sacrifice animal
Granivores, frugivores, végaliens, végétariens : le bal des tartuffes ; La fin de la famine ; La fin du calvaire animal
Chapitre XXI – Le bonheur ici et maintenant
L’esprit néolithique de Socrate ; L’esprit néolithique des matérialistes ; Le bonheur passe par la créativité ; Le souverain bien ; Moi d’abord, moi d’accord : aime-toi toi-même pour aimer les autres ; Le bonheur dans la réalisation de la singularité déterritorialisée
Chapitre XXII – Contre le Beau, l’art de sa vie
Dès son origine, l’art se définit par la créativité, non par le beau ; Kant, le can’t de l’art ; Le monde est un terrain de jeu pour « Je » ; Le geste créatif transforme l’humain en artiste
Chapitre XXIII – Morale universelle du « Moi d’abord, moi d’accord »
« Connais-toi toi-même » : formule archaïque de l’esprit néolithique ; « L’humanité est la mesure de toutes choses » contre l’immoralité de Kant ; Le véritable impératif moral, le bien et le mal ; La révolution des Temps contemporains annonce la défaite du mal et la paix perpétuelle ; Vers l’amour universel
Chapitre XXIV – Le nom de Dieu, le Verbe des humains
Contre Harari : le matérialisme n’est pas à la source de l’humanisme ; Contre Harari : le matérialisme n’est pas à la source des sciences ; Le matérialisme anti-humaniste des Lumières ; Matérialisme archaïque de la Nature et des atomes ; L’idéalisme est incompatible avec la nature créatrice humaine ; Adieu matérialisme et idéalisme ; Les conditions d’un nom de Dieu compatible et le sens caché de ce nom
Chapitre XXV – L’odyssée de l’espace
Des déluges comme s’il en pleuvait ; La condamnation de la terre ; Le grand départ ; L’humain, passager clandestin de la terre ; Le sens du véhicule intelligent ; Les arches de Noé
Bibliographie