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L’Homo creator face à une Planète Impitoyable

7 millions d’années contre l’idolâtrie de la Nature

Alors que la crise sanitaire due à un virus naturel, le Covid-19, vient de meutrir l’humanité, le philosophe Yves ROUCAUTE s’oppose à l’armada des Ayatollahs de l’écologie qui dépriment la jeunesse et menacent quiconque n’idolâtre pas la « Nature », la « Planète », la « Terre ». Virus, pollution, réchauffement ne sont pas une punition du Ciel ou d’une Gaïa-La-Terre. Donnant au camp du progrès son livre de chevet, il raconte ce que furent 7 millions d’années de vie de l’humanité pour survivre aux holocaustes d’une nature impitoyable quand elle ne connaissait ni industrie, ni commerce, ni technologies, ni science. La disparition terrifiante des espèces humaines, jusqu’à exterminer 21 des 22 espèces du grenre Homo. Il prouve qu’il n’y a pas d’harmonie perdue pour cause d’industrialisation, de croissance ou de mondialisation.

Contre ceux qui s’enlisent dans les marécages de l’histoire pour coasser, à la façon des Greta Thunberg et Nicolas Hulot, « Green, green green, la nature d’accord, la nature d’abord », le philosophe Yves Roucaute d rappelle que durant 7 millions d’années, l’humanité a dû affronter glaciations, 17 lors des seuls 2,6 derniers millions d’années, réchauffements inconnus des idolâtres, éruptions volcaniques, secousses sismiques, tempêtes, cyclones, tornades, tsunamis… Virus et bactéries, coqueluche, tuberculose, lèpre, syphilis… Cancers, maladies génétiques, handicaps… attaques animales…Toutes choses qui existaient bien avant l’industrialisaiton. Des défis qui nécessitaient de se battre contre la planète pour survivre.

Le philosophe, qui est aussi un scientifique, nous raconte ainsi la plus fabuleuse des batailles, celle pour la survie sur cette planère naturellement inhospitalière. Une battaille engagée par les premiers humains pour des siècles et des siècles. Car, il démontre que toute l’histoire de l’humanité a été celle de la lutte pour dominer la nature, domestiquer la planète, assujettir tout ce qui s’y trouve.

Il donne la clef de ce qui a permis à l’humanité de survivre : sa créativité. Car c’est la créativité, et non l’idolâtrie de la nature ou l’intelligence, qui la distingue de tous les vivants. L’humanité ne dispose ni de crocs, ni de griffes, ni de fourrure, ni de vitesse ni de force remarquables… ni d’aucun habitat naturel. Et bien des animaux sont aussi rusés qu’elle, plus même comme cette mégafaune qui le prend pour gibier. Mais cette énergie créatrice fut la cause de sa survie, de la fabrication des outils aux armes, des habitats aux rituels même quand ils étaient anthropophages et sacrificiels. L’humanité est Homo creator.

Et c’est cette créativité à laquelle s’oppose depuis des millions d’années la pensée magico-religieuse, prête à sacrifier les humains aux esprits de la nature au nom d’un prétendu équilibre qui n’a jamais existé. Et c’est à cette créativité que les idolâtres d’aujourd’hui s’opposent comme ceux d’hier. D

Par ce livre, le philosophe veut sauver l’humanité de la mauvaise conscience et du dégoût d’elle-même, les femmes en premier car elles ne seront jamais libres tant que règnera l’esprit magico-religieux du culte de la nature. Il défend la nécessité d’une vraie écologie, celle qui met l’humain au centre. Il met l’individu et sa créativité libérée au centre, celle qui brise les idoles en chantant l’air de la liberté : « L’humanité, d’accord, l’humanité d’abord ».

Yves Roucaute est philosophe, épistémologue, Professeur des universités, PhD et agrégé en science politique, PhD et agrégé de philosophie, conférencier sur les nouvelles technologies. Défenseur des Droits de l’Homme, arrêté à Cuba pour son soutien aux opposants, soutien du Commandant Massoud et seul intellectuel au monde invité à Kaboul pour fêter la victoire contre les Talibans, défenseur des bonzes du Vietnam et des Kurdes. Auteur de nombreux ouvrages dont « Le Bel Avenir de l’Humanité » (Calmann-Lévy)

Pour commander « L’Homo creator face à une Planète impitoyable ».

L’homo creator face à une Planète impitoyable

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Le Bel Avenir de l’Humanité

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E-pub et e-mobi : Calmann-Lévy ; Amazon ; Google

L’Homo creator face à une Planète impitoyable

7 millions d’années contre l’idolâtrie de la nature

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Contre les Ayatollahs de l’écologie, les Greta Thunberg, Nicolas Hulot et bien d’autres idolâtres de la nature, le philosophe Yves Roucaute défend le camp du progrès. Oui, industrialisation, technologies et mondialisation sont des bienfaits. Le dernier virus le rappelle, la nature doit être dominée, la planète domestiquée, ce qui s’y trouve asservi.

Pour en finir avec les fantasmes idolâtres d’une Gaïa-LaTerre aimante, ce livre racontant la véritable histoire de l’humanité avant l’industrialisation. Durant 7 millions d’années, l’humanité a dû affronter des glaciations en nombre, 17 lors des seuls 2,6 derniers millions d’années, et autant de réchauffements curieusement inconnus des idolâtres, des éruptions volcaniques, secousses sismiques, tempêtes, cyclones, tornades, tsunamis… des virus et bactéries, tout aussi naturels, de la coqueluche à la tuberculose, de la lèpre à la syphilis…des cancers, maladies génétiques, handicaps… la famine et les attaques animales.

Résultat : au paléolithique, il y a 3,3 millions d’années, il ne reste qu’une poignée de survivants de la lignée humaine, née 4 millions d’années auparavant. Une centaine de milliers d’individus. Des australopithèques pour la plupart. Sainte Gaïa les extermine. Après eux ? Les magnifiques Paranthropes ? Exterminés. Les espèces du genre Homo : 21 sur 22, exterminées.

Contre les niaiseries des écolos truffés d’antibiotiques, admirateurs de la vie des dernières populations nomades, le philosophe raconte comment ils utilisent comme au paléolithique, leur principal atout pour survivre:  leur créativité qui pille et transforme la planète.

Harmonie, équilibre naturel ? Une galéjade. Ce qui a sauvé l’humanité : elle fut Homo creator. Ce qui freina son assaut de la planète marâtre ? La pensée magico-religieuse qui idolâtrait les esprits de la nature, ce qui autorisa même cannibalisme et sacrifices humains. Pensée dont les Ayatollahs de l’écologie sont une pitoyable résurgence.

Face à l’écologie archaïque qui monte ses échafauds en hurlant « Green, green, la nature d’abord, la planète d’accord », Yves Roucaute défend par ce livre la véritable écologie. Celle qui chante joyeusement « l’humanité d’accord, l’humanité d’abord », cet air d’une planète humanisée, non polluée par les idolâtries.

Yves Roucaute est philosophe, épistémologue, Professeur des universités, PhD et agrégé en science politique, PhD et agrégé de philosophie, conférencier sur les nouvelles technologies. Défenseur des Droits de l’Homme, arrêté à Cuba pour son soutien aux opposants, soutien du Commandant Massoud et seul intellectuel au monde invité à Kaboul pour fêter la victoire contre les Talibans, défenseur des bonzes du Vietnam et des Kurdes.  Auteur de nombreux ouvrages dont « Le Bel Avenir de l’Humanité » (Calmann-Lévy)

Sommaire. « Le Bel Avenir de l’Humanité »

Le bel avenir de l’humanité: https://www.amazon.fr/Bel-avenir-lhumanité-révolution-contemporains/dp/2702163483/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1548346235&sr=8-1&keywords=le+bel+avenir+de+l%27humanité

Introduction
PREMIÈRE PARTIE – L’HOMO CREATOR AU PAYS DES MERVEILLES
Chapitre I – « je suis Celui qui crée »
La nature humaine est de transformer la nature ; La révolution néolithique ; Le voile d’ignorance de la pensée magico-religieuse ; « Je » n’est plus un autre
Chapitre II – Robot : l’humanité déchaînée
Symptôme de l’aveuglement des apocalyptiques : robots contre automates ; Monde prométhéen : le règne de l’esprit néolithique ; Prométhée enfin mis en congé
Chapitre III – Vers l’abolition du travail
Vers la disparition de tous les emplois ; La fin de l’illusion de la destruction créatrice
Chapitre IV – Robot, le meilleur ami de l’homme
La quotidienneté bouleversée ; La santé bouleversée ; Un robot nommé désir
Le drone ne tue pas, il empêche d’être tué ; Au bar du Bon Accueil, le robot barman
Chapitre V – La cigale et la fourmi : la créativité, origine de la richesse des nations
Ni fourmi, ni abeille, ni castor : bévues libérales, fantasmes socialistes ; L’origine de la richesse n’est pas le travail ; L’erreur de Karl Marx ; Les crises économiques sont d’abord des crises de la créativité humaine
Chapitre VI – La cigale et la rentière
Travailler moins pour gagner plus ; Soyez fous
Chapitre VII – Super intelligence et singularité humaine
À la découverte du cerveau ; Super intelligence : construction d’une mystification ; La super Intelligence bienfaisante ; Mémoire créatrice et mémoire artificielle ; La supériorité de la mémoire humaine
 
DEUXIÈME PARTIE – LE CORPS HUMAIN « TOUJOURS + »
Chapitre VIII – Retour vers le futur IV, à la recherche de l’humain perdu
Retour vers le futur IV ; L’humain toujours plus ; Amélioration biologique : un désir naturel
Chapitre IX – Le secret du Sphinx, le sourire du cyborg et la joie d’Œdipe
Sens caché de la mort du Sphinx : l’Homo creator ; « Moi d’abord » ; Libérer l’humanité des données naturelles
Chapitre X – Là où y a du mauvais gène, y a pas de plaisir
Œdipe + ; Corps biologiquement amélioré pour préserver l’humanité ; Le corps n’appartient plus aux maîtres de Vérité
Chapitre XI – Clone-toi, le Ciel t’aidera !
Donner aux vivants les moyens de survivre ; Le clonage pour mieux vivre ; Le clonage reproductif fabriquera des êtres différents et libres
Chapitre XII – Bébé creator +
La gestation pour autrui n’est pas immorale ; La procréation médicalement assistée n’est pas immorale ; Fécondation in vitro : la seule chance de survie de l’humanité ; le bébé creator + ; Liberté et amour augmentés
Chapitre XIII – L’immortalité par l’élixir de jouvence et la cryogénisation
Pourquoi ne pas s’attaquer à la mort ?; Télomère, mon assurance immortalité ; Cryogénisons !
Chapitre XIV – Les nanotechnologies, nouvel âge de la création
Le grand renversement : déconstruction-dépassement du réel ; À la conquête de l’infiniment petit pour détricoter ; Détricoter pour tricoter un réel + ; Ce qui est ne dicte plus à la nature humaine ce qui sera
 
 
TROISIÈME PARTIE – QUAND LE VERBE HUMAIN SE FAIT CHAIR
Chapitre XV – Le crépuscule de l’État
Le totalitarisme, plus ancienne forme d’organisation politique ; La démocratie ne rompt pas avec la sacralisation du pouvoir ; Esprit néolithique et totalitarisme moderne ; La tyrannie de l’idolâtrie étatique ; Le grand nettoyage a commencé
Chapitre XVI – Les ailes des papillons
Le jardin à l’anglaise ; La dynamique papillonne ; Le filet à papillons de Colbert ; La sortie de crise de 1929 n’est pas due à l’étatisme ; La Chine communiste dit la règle ; Les entreprises d’un type nouveau ; Vers la gratuité
Chapitre XVII – Salaire universel, radeau de la méduse
La justice sociale et Raminagrobis ; Sacrifices humains et archaïsme de Socrate ; La vision juste d’Aristote et l’errance socialiste ; Le coup du radeau ; Théorie de la justice contemporaine : premier pilier, l’interdiction du sacrifice ; Second pilier : la plus grande créativité possible pour le plus grand nombre ; Troisième pilier : la réalisation de soi ; Pour en finir avec la balade de Nayarama
Chapitre XVIII – Adieu écritur é écol ☹, Bjr gai savoir ☺
L’écriture et les intellectuels au service des pouvoirs ; La parole-Vérité contre la parole-dialogue : le détournement des écoles ; Pouvoir du livre et livre du pouvoir ; Le modèle archaïque français ; La parole-dialogue des Temps contemporains
Chapitre XIX – Du droit des nations à la paix d’humanité
Nation ethnique et esprit des tombes ; De l’étranger et des guerres ; Le refus du droit des nations des modernes, donc la guerre ; Droit des nations : première condition de la paix d’humanité ; La preuve par la Catalogne ; La preuve par la Corse ; Nations spirituelles : seconde condition de la paix d’humanité ; La nation des Temps contemporains
 
QUATRIÈME PARTIE – L’ODYSSÉE DE L’HOMO CREATOR
Chapitre XX – Abolition de la famine et fin du sacrifice animal
Granivores, frugivores, végaliens, végétariens : le bal des tartuffes ; La fin de la famine ; La fin du calvaire animal
Chapitre XXI – Le bonheur ici et maintenant
L’esprit néolithique de Socrate ; L’esprit néolithique des matérialistes ; Le bonheur passe par la créativité ; Le souverain bien ; Moi d’abord, moi d’accord : aime-toi toi-même pour aimer les autres ; Le bonheur dans la réalisation de la singularité déterritorialisée
Chapitre XXII – Contre le Beau, l’art de sa vie
Dès son origine, l’art se définit par la créativité, non par le beau ; Kant, le can’t de l’art ; Le monde est un terrain de jeu pour « Je » ; Le geste créatif transforme l’humain en artiste
Chapitre XXIII – Morale universelle du « Moi d’abord, moi d’accord »
« Connais-toi toi-même » : formule archaïque de l’esprit néolithique ; « L’humanité est la mesure de toutes choses » contre l’immoralité de Kant ; Le véritable impératif moral, le bien et le mal ; La révolution des Temps contemporains annonce la défaite du mal et la paix perpétuelle ; Vers l’amour universel
Chapitre XXIV – Le nom de Dieu, le Verbe des humains
Contre Harari : le matérialisme n’est pas à la source de l’humanisme ; Contre Harari : le matérialisme n’est pas à la source des sciences ; Le matérialisme anti-humaniste des Lumières ; Matérialisme archaïque de la Nature et des atomes ; L’idéalisme est incompatible avec la nature créatrice humaine ; Adieu matérialisme et idéalisme ; Les conditions d’un nom de Dieu compatible et le sens caché de ce nom
Chapitre XXV – L’odyssée de l’espace
Des déluges comme s’il en pleuvait ; La condamnation de la terre ; Le grand départ ; L’humain, passager clandestin de la terre ; Le sens du véhicule intelligent ; Les arches de Noé
Bibliographie

Sortie le 17 octobre de LE BEL AVENIR DE L’HUMANITÉ

LE BEL AVENIR DE L’HUMANITÉ

Par

Yves ROUCAUTE

Pour achat: https://calmann-levy.fr/livre/le-bel-avenir-de-lhumanite-9782702163481

4ème de couverture par Denis Jeambar.

« Le monde qui s’offre à nous est formidable. »
C’est un livre jubilatoire que nous propose le philosophe Yves Roucaute. Une ode à la révolution des Temps contemporains. Abolition du travail et robots, corps bioniques et bébés sur mesure, clonage et cryogénisation, suppression des maladies, télétransportation et véhicules autonomes, disparition de l’État, de la guerre, de l’oppression des nations, économie collaborative et réseaux sociaux, abrogation du dressage éducatif et de l’écriture, libération du corps féminin, art contemporain, bonheur et immortalité, le meilleur est devant nous.
Fruit d’un considérable travail de recherches philosophiques, historiques et scientifiques, ce récit passionnant revisite toute l’histoire de l’humanité. Adieu le chimérique Homo sapiens, l’opposition « matérialisme » et « idéalisme », adieu « socialisme », « libéralisme », « utilitarisme », adieu tristesse des professionnels de l’apocalypse. « Je suis Celui qui crée », tel est le credo de l’homme contemporain, parvenu à la conscience de lui-même, celle de l’Homo creator.
 
Dans un texte à la fois joyeux et érudit, Yves Roucaute bouscule tout, ébranle les certitudes, sans jamais plonger le lecteur dans le néant. Il lui propose un avenir. Le meilleur qui soit avec la poursuite de cette odyssée de la liberté vers la conquête des étoiles qui donne son sens secret à l’histoire humaine.
 
 
Agrégé de philosophie, docteur d’État, professeur agrégé de sciences politiques à Paris X-Nanterre, Yves Roucaute a écrit de nombreux essais dont La Puissance de la liberté, La Puissance d’humanité, Splendeur et Misère des journalistes, Éloge du mode de vie à la française. De l’Afghanistan avec le commandant Massoud à Cuba aux côtés des dissidents, dans tous les journaux et revues auxquels il a collaboré, il n’a cessé de combattre pour la liberté dans le monde.

Histoire de la Philosophie Pol, vol. 1. Du néolithique à Rome

Histoire de la Philosophie Politique, vol. 1, du Néolithique à la fin

de l’Antiquité

(éditions Contemporary Bookstore)

Par Yves ROUCAUTE

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Histoiredesidéeespol1Article de présentation de J. de Jalcreste.

Dans ce premier volume de son Histoire de la Philosophie Politique (ou, Histoire des Idées politiques), qui va du néolithique à la fin de l’Antiquité, le philosophe Yves Roucaute bouleverse notre vision du monde. Non seulement celle que nous avions sur l’histoire des idées et la philosophie, vision donnée par les manuels et les écrits influencés par la déformation moderne, mais celle que nous avons de notre époque elle-même. Car, et c’est un incroyable coup de force théorique du philosophe : comprendre ce qui s’est passé au néolithique, c’est comprendre ce qui se passe encore aujourd’hui explique-t-il. Et faute d’avoir accepté de prendre au sérieux la protohistoire, c’est à côté de l’histoire que nous passons et ce sont des rapports à la politique venus du fond des âges que nous reproduisons. Le philosophe nous entraine donc d’abord dans une terre inconnue : le néolithique et les âges des Métaux. Il montre comment se construit un imaginaire fortement structuré qui influence la vision du politique jusqu’à la fin de la protohistoire, et cela sur tous les continents. Car il n’y a aucun « eurocentrisme » dans cet incroyable travail. Et l’on voit surgir l’image du pouvoir, celui du Prêtre-roi par exemple, avec ce rapport au monde politico-magico-religieux qui englobe toutes les activités et qui nie toute prise en compte par l’humanité de ses propres créations. Et l’on piste ensuite le développement des Cités et des empires qui s’opère avec le surgissement des trois grandes figures du pouvoir, en particulier celle du Roi de Justice. Et l’on commence à entrevoir la sens de ces formations politiques totalitaires ou globales qui ont couvert le globe après aovir séduit tant d’humains. Difficile de n’être pas convaincu quand le philosophe s’installe dans la période archaïque grecque pour nous montrer le surgissement de la parole-dialogue mais aussi pour nous montrer comment la pensée archaïque travaille contre ce surgissement jusqu’à nos jours à travers les figures du « pouvoir ». Alors nous voilà en face des 7 sages de l’Antiquité et de ces penseurs dits « présocratiques », dont Yves Roucaute décortique la pensée démontrant la force nostalgique qui les habite. Ainsi découpe-t-il au rasoir (celui de guillaume d’Occam peut-être ?), Thalès, Pythagore et Héraclite. Et il met leurs conceptions en relation avec les interrogations de Nietzsche, Heidegger, Marx et toutes les formes de pensées nostalgiques du monde d’avant la parole-dialogue. Puis nous voilà jeté vers le monde archaïque grec, car c’est là que va surgir la philosophie politique ; Bien que jamais le philosophe n’oublie de comparer ce phénomène des temps archaïques grecs puis de la Grèce classique avec les processus politiques qui se déroulent sur les autres continents. Alors, aussi bien à l’encontre des interprétations dominantes venues aussi bien de la modernité que de la postmodernité, de Foucault par exemple, nous revisitons l’incroyable puissance de la pensée de Thucydide, bien supérieure à celle de Machiavel. Nous réévaluons l’apport fantastique des sophistes à la pensée, ces sophistes qui placent l’individu et sa créativité au centre. Nous comprenons la nostalgie de Socrate et de Platon qui rêvent en réaction d’un retour aux Maîtres de Vérité et les raisons politico-théoriques de la condamnation à mort de Socrate et des projets liberticides platoniciens. Nous découvrons l’obscurantisme global des matérialistes, depuis Démocrite jusqu’à Epicure et aux stoïciens, Marc-Aurèle compris, qui reprennent l’imaginaire des Prêtres-Rois et le refus total de la créativité humaine. Enfin, nous arrivons à Aristote, sur lequel le philosophe s’étend longuement. Le « génie » grec dit-il dans ce cours. Celui qui célèbre la créativité humaine contre toutes les pensées nostalgiques et le matérialisme, mais qui montre que cette créativité doit être orientée sous peine de se tourner contre elle-même. D’où sa théorie de la prudence et de l’Être. Une pensée qui rate l’humanité de l’humain mais non le citoyen et qui pense, la conjonction de la science, de la politique et de l’expansion économique avec la morale. Un livre exceptionnel. Gageons d’ailleurs que cet ouvrage sera pillé comme certains autres. Songeons à sa Puissance de la Libertéutilisé par certains penseurs libéraux et certains hommes politiques en Europe. Ou, dernièrement, à son Eloge du mode de vie à la française, qu’un philosophe de médias a pillé sans vergogne et qu’un homme politique visant la présidentielle a repris sans, bien entendu, indiquer la source de sa « pensée ». Le Livre II poursuivra ce décryptage de l’Odyssée de la pensée. Il faut seulement attendre sa mise en forme pour aborder avec fin de l’empire romain, le Moyen-Âge et le surgissement de la modernité. La seule partie sur le Moyen-Âge et ses Lumières, thèse déjà défendue dans ses ouvrages comme La Puissance d’humanité, devrait titiller les esprits. Or n’est-ce pas « penser » qui importe le plus ? Jean de Jalcreste.

Histoire de la Philosophie Politique. Vol 2.

Histoire de la Philosophie Politique Politiques.

Editions Contemporary Bookstore

histoireideespol2-1Par Yves ROUCAUTE

Volume 2. Des Grandes Spiritualités à la fin du Moyen-Âge

article de S. Lewisch : Une avancée décisive pour comprendre la modernité

Le philosophe Yves Roucaute commence par un coup de force : prendre au sérieux la pensée politique issue de l’hindouisme, du bouddhisme, du taoïsme, du confucianisme, du judaïsme et du christianisme. Cela pour comprendre non seulement le Moyen-Âge mais la modernité elle-même. Qu’il suffise de lire ces passages où il nous explique pourquoi Mao fait la guerre à Confucius et au taoïsme, comment les révolutionnaires nationaux-socialistes ont détourné la spiritualité hindouiste, pourquoi tous les totalitarismes persécutent judaïsme et christianisme.
Après cette enquête stupéfiante autour des Védas et de Lao-Tseu, du Vieux de la montagne et de Confucius, d’Abraham, de Moïse et de Jésus Christ, le philosophe nous entraîne dans « le temps des moines » et l’univers de saint Augustin, qui bouleverse la philosophie politique et annonce le grand refus des idolâtries modernes de l’État, du Marché et de la Raison. Quel est le statut du politique, du moral, du religieux ? Que sont le Bien et le Mal ? Qu’est une cité juste ? Qu’est-ce que le bonheur ? Dans les rôles secondaires : Manès (le manichéisme), Donat, Eusèbe, Ambroise, Arius et bien d’autres.
Puis nous voilà entrainés du côté de Charlemagne, « l’augustinien », dans sa Cour, avec Alcuin d’York, avec ces facultés, avec ses centaines de monastères, avec le début du schisme politico-religieux des orthodoxes et des catholiques, avec les débats sur les icones et la vérité.
Yves Roucaute nous promène alors du côté du monde musulman qui vient de surgir. Et nous voilà confrontés avec cette théorie du « roi-prophète », forme musulmane du « roi-philosophe » platonicien. Ici, apparaît la difficulté extrême d’une parole-dialogue rationnelle devenue peu légitime, puis illégitime. Car, il faudrait déduire l’ordre de la Loi divine écrite et de la tradition. Après avoir étudié la pensée politique de Mahomet et la question du califat, nous voilà ainsi transportés chez Al-Fârâbî, puis Avicenne et Averroès, qui tentent de concilier Islam et philosophie. Dans ce cadre musulman se situe l’étude de Moïse Maïmonide, le seul grand philosophe juif de cette période. Et Yves Roucaute explique pourquoi, malgré certains épisodes brillants, la parole-dialogue libre échoue finalement.
Nous revoici alors de retour du côté du monde chrétien, là où font rage les débats théoriques de tout ordre, et sur toute chose, Dieu, les anges et la légitimité du pouvoir compris. Parce que l’usage de la parole-dialogue y est par nature légitime, même si ses conclusions conduisent parfois à des répressions.
Contre toute une idéologie moderne, le philosophe rappelle le contexte de ces « Lumières » : l’incroyable bouleversement du Moyen-âge, avec ses facultés, dont celles de médecine, son enseignement ouvert aux pauvres, ses sciences, mathématiques, physique, astronomie, l’invention du droit avec ses appels, ses enquêtes, la défense, un jury indépendant… les arts, celui des cathédrales, de la pharmacie, de l’infirmerie de la cartographie… les inventions, de la fonte à l’horloge… le développement de l’économie avec les grandes réflexions sur le bien-être et les spéculations financières … et les grandes découvertes qui iront de la route de la soie à Christophe Colomb.
Dans le rôle principal, ici, le philosophe met en action Thomas d’Aquin, bien sûr, avec son refus du retour du Prêtre-Roi et du Roi-prophète, avec le droit naturel, avec sa vision d’une économie dynamique et compassionnelle, et avec sa définition de la guerre juste. La guerre juste qui n’a rien à voir avec ce que disent les manuels, qui, depuis des dizaines années répètent que ce serait seulement la guerre « défensive ».
Dans les rôles secondaires : Jean Scot Érigène, Damien, Bernard de Clairvaux, Jean de Salisbury ou Gerbert d’Aurillac, savant et pape. Ils sont là, offerts à notre intelligence.
Et le livre se termine par Guillaume d’Occam, l’inventeur du nominalisme et de la « voie moderne », qui influencera aussi bien les libéraux que les philosophes empiristes, les logiciens que les juristes modernes. Il s’accompagne d’un rappel de la naissance des trois idolâtries de la modernité : l’Etat, le Marché et la Raison.
Certes, on peut regretter que certaines parties ne soient pas plus développées.
Ainsi, la question de la naissance de l’État moderne à la fin du Moyen-âge, à partir de Philippe le Bel, est seulement évoquée.
Cet étude se situe en tout cas dans la continuité du volume I de l’Histoire des Idées, qui avait éclairé la naissance de la pensée magico-religieuse au néolithique et son influence sur la philosophie grecque et romaine, en particulier Socrate, Platon et les matérialistes.
À lire donc, pour se débarrasser des idées reçues et mieux comprendre la crise de la modernité.
Nous n’avons pas ici un « manuel » mais bien un livre de philosophie qui piste l’imaginaire magico-religieux venu du néolithique, et qui reste présent dans nos têtes faute d’être pensé. Une histoire de la philosophie autant qu’une philosophie de l’Histoire.
Serge Lewisch

Le Néoconservatisme est un Humanisme

Le Néoconservatisme

La philosophie politique des temps contemporains 8€

 

« Par ce livre de philosophie politique, je souhaiterais ici mettre à nu la pensée moderne pour ses errances et la philosophie postmoderne pour ses inconséquences.

Souvent réduite à sa dimension internationale, parfois caricaturée, globalement incomprise, la pensée néoconservatrice est apparue dans l’opinion publique en proclamant « plus jamais Auschwitz ». Elle a influencé la politique de Donald Reagan face à l’URSS jusqu’à la chute du mur de Berlin, et, aujourd’hui encore, elle est au cœur des réflexions sur la lutte contre les menaces terroristes et contre les tyrannies.

Mais elle n’est pas seulement l’expression d’une théorie de la guerre juste pour une paix d’humanité durable, dont les racines remontent à Thomas d’Aquin, et, au-delà, à l’humanité de l’humain qui nous habite et dont les spiritualités juives et chrétiennes ont théorisé le message, par ailleurs porté par l’ensemble des grandes spiritualités. Elle est aussi une théorie de l’Etat après l’échec des Etats-Providence, l’horreur des Etats totalitaires et l’inacceptable laisser-faire des idéologies individualistes insensibles à la souffrance humaine.

Il m’a donc semblé indispensable d’exposer les fondements de ce qui permet de penser la Cité de la compassion avec son Etat variable aussi bien que la Paix d‘Humanité avec son devoir d’ingérence et sa paix durable.

 

Le lecteur trouvera ici, je l’espère, quelques unes des réponses qui le conduiront à voir dans le néo-conservatisme une philosophie humaniste des temps contemporains. »

Petit Traité sur les racines chrétiennes de la démocratie libérale en Europe

PetitTraité

 

PETIT TRAITÉ SUR LES RACINES CHRÉTIENNES DE LA DÉMOCRATIE LIBÉRALE EN EUROPE (pour se le procurer à 3 euros cliquer ici)

Par

YVES ROUCAUTE

Nombre de nations d’Europe sont réticentes face à la construction européenne. Et ce n’est pas sans de bonnes raisons dit le philosophe Yves Roucaute qui en appelle à une autre vision de l’Europe dans ce court Traité philosophique remarquable qui bouleversera le lecteur. Nous souffrons d’une construction qui a perdu de vue la finalité sociale compassionnelle de l’ordre européen souhaitable parce que nous avons jeté aux oubliettes les racines chrétiennes de l’Europe démontre-t-il. Résultat : d’un côté, une vision bureaucratique idolâtre de l’Etat qui vise à construire un super-Etat, de l’autre des politiques idolâtres du Marché qui croient satisfaire le désir profond des humains en  offrant des perspectives de confort matériel sans se préoccuper du sacrifice des plus défavorisés ou des plus malchanceux. En face, en réaction, un individualisme protestataire des populations qui refusent de voir s’ajouter une strate étatique supplémentaire destructrice des libertés et des cultures et qui exigent que le sacrifice cesse.

Ce livre ne décrit pas seulement l’origine de l’Europe pistée à travers l’histoire du Moyen-Âge et la pensée de ses fondateurs. Pour Yves Roucaute, construire une Cité de la liberté qui soit aussi une Cité de la compassion sera sans doute l’œuvre prioritaire de l’humanité au cours des prochains siècles sur tous les continents. Et ce chemin lui apparaît comme la clef de ce qu’il appelle la « Paix d’Humanité ». Ce court traité tente de contribuer à ce projet alors que nous sommes encore empêtrés dans les grandes idolâtries nées de la modernité, celles de l’État, du Marché et de la Science.

L’Europe est donc une passerelle vers une réflexion plus générale. Ce moment particulier de l’histoire où des nations entières semblent reculer devant l’Union tandis que d’autres, de l’Ukraine aux anciens pays « soviétisés » de l’Est européen, adhèrent avec enthousiasme à cette idée, n’est pas étranger à ce texte. Sans toujours le savoir, les uns refusent une conception de l’Union fondée sur l’interprétation moderne qui nie les racines chrétiennes de l’Europe, tandis que les autres applaudissent une conception de l’Union fondée sur ces racines.

Il s’agit ici d’un ouvrage philosophique qui ne prétend pas trancher des questions religieuses mais seulement dévoiler les fondements de la nature de l’Union et ses conditions de développement dont, en dehors de toute « croyance », les valeurs du christianisme donnent les clés. Et il s’agit de penser, au-delà de l’Europe, les conditions théoriques ces Cités répondant aux nouvelles exigences de l’humanité jusqu’à la Cité de la compassion et la paix d’Humanité, fondées sur le don sans contre don et le refus de tout sacrifice humain.

Jean de Jalcreste

PETIT TRAITÉ SUR LES RACINES CHRÉTIENNES DE LA DÉMOCRATIE LIBÉRALE EN EUROPE, Contemporary Bookstore, 2014, 3 euros cliquer ici)

La Puissance d’Humanité

video : Puissance d’humanité 

Puissance d'Humanité             La Puissance d’Humanité : l’honneur d’être chrétien

        par   Alexandre del Valle

 Ce livre qui bouleverse notre vision du monde, 12 €, cliquer ici 

 Le philosophe Yves Roucaute nous offre une somme incroyable et fort intéressante avec son dernier ouvrage « La Puissance d’Humanité », justement sous titré « Le génie du christianisme ». L’auteur, doublement agrégé en droit et en sciences politiques, et connu pour ses thèses iconoclastes, ne défend pas seulement l’honneur d’être chrétien aujourd’hui face à une « christianophobie » galopante et à la falsification de l’histoire de nos manuels. En pleine crise d’identité culturelle française, il rappelle à la fille aînée de l’Eglise que les valeurs chrétiennes sont la clef des défis de ce qu’il appelle « Les Temps contemporains ».
Certes, il y a plusieurs façons de lire La Puissance d’humanité. « Politique » d’abord. Car le philosophe a un ennemi : « la christianophobie », celle de nos manuels, du politiquement correct qui nous entraîne vers le relativisme et l’oubli de la finalité de notre vie, qui nous conduit à ne pas comprendre le devoir des chrétiens alors que s’écroulent les trois idoles de la modernité : l’Etat, le Marché et la Raison (scientiste). Il ironise par exemple sur ceux qui traquent de façon sordide le catholicisme : « malgré la terreur athée communiste, fasciste et national-socialiste, célébrer le matérialisme vaut encore les applaudissements, admirer la papauté les quolibets ; pour un prêtre pédophile, il faudrait brûler les églises, pour un instituteur criminel, détruirait-on l’école ? ». 

Le philosophe, refusant le relativisme dominant, celui du politiquement correct, du fémnisme et des « postmodernes » français (Derrida, Deleuze, Baudrillard, Lyotard) qui traquent l’homme blanc chrétien partout, il rappelle la grandeur antitotalitaire des chrétiens et leur goût naturel pour les droits et devoirs de l’Homme. Il renvoie ainsi la gauche socialiste au supermarché des idées fausses. Il faut cesser dit-il de prétendre que le fascisme et le nazisme sont d' »extrême-droite » et que les chrétiens auraient été complices de leurs crimes. C’est exactement le contraire et il serait temps pour que les réformistes rompent cette alliance contre nature avec la gauche révolutionnaire christianophobe. Il faudrait que tout citoyen français lise ce chapitre sur l’affaire Dreyfus et ce qui suit. L’idée même de « race aryenne » ? Elle vient de la gauche révolutionnaire, des blanquistes. Les Karl Marx, Pierre Leroux, Pierre-Joseph Proudhon, Alphonse Toussenel, Paul Lafargue, Louise Michel… tous antisémites. Jean Jaurès réclama la tête de Dreyfus avant de changer de camp et a été expulsé de l’Assemblée nationale pour antisémitisme lors de l’affaire de Panama… Georges Vacher de Lapouge, auteur préféré de Joseph Goebbels, n’est pas d’extrême-droite contrairement aux fadaises de nos manuels mais athée, candidat socialiste en 1888, fondateur de la section socialiste de Montpellier du Parti Ouvrier de Jules Guesde. Maurice Barrès? Il siégeait à l’extrême gauche à l’Assemblée, et, en 1893, qui se présente comme socialiste indépendant, athée, favorable à la nationalisation des biens de l’église. Edouard Drumont? La légende socialiste le dit « catholique » alors qu’il ne l’a été que six ans avant de quitter « l’église enjuivée », en 1886, et de rejoindre les socialistes : élu de gauche en Algérie, soutenu par la « Revue socialiste » dirigée par son admirateur, Benoît Malon. Benoît Malon ? Ce père des « intellectuels de gauche » écrivait alors, rappelle Yves Roucaute : « Oui, la noble race aryenne a été traître à son passé, à ses traditions, à ses admirables acquis religieux, philosophiques et moraux, quand elle a livré son âme au dieu sémitique, à l’étroit et implacable Jéhovah », ainsi livrée au christianisme honni… 

Et du côté de Dreyfus et des juifs? La papauté, fidèle à une histoire millénaire qui l’opposa aussi à l’antisémitisme païen basé sur la terre, avec lui, les protestants et les hommes de bonne volonté. Et c’est la papauté encore, avec chrétiens protestants et orthodoxes, avec les juifs et les autres grandes spiritualités, qui affrontera le socialisme athée révolutionnaire du communiste Joseph Staline. Mais aussi celui de Benito Mussolini, inventeur du fascisme quand il est numéro 2 du parti socialiste italien. Mais aussi celui d’Adolf Hitler, fondateur du « Parti national socialiste des travailleurs allemands » dont il dessine le drapeau rouge et rédige le programme : révolution socialiste, nationalisation des grandes entreprises, suppression des revenus du capital, expropriation des grands magasins, réforme agraire avec expropriation des grands propriétaires sans indemnité… 

Admirable livre qui remet les pendules à l’heure chrétienne. Le philosophe Yves Roucaute a ses figures héroïques : Pie XI et XII, le catholique Charles de Gaulle, les protestants Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt, les justes, « les humbles éclairés par les vraies lumières quand bien même ils croyaient ne croire en rien », le Pape Jean-Paul II, le catholique Lech Walesa, le protestant Ronald Reagan, l’orthodoxe Soljenitsyne. Il dénonce à l’inverse les complicités de l’extrême gauche avec le crime. En particulier le modèle des ‘ »intellectuels de gauche », Jean-Paul Sartre, qui vivait en Allemagne, de 1933 à 1934, quand Hitler prenait le pouvoir et organisait la chasse aux Juifs, qui écrivit Les mouches, pièce applaudie non sans raisons par la gestapo, qui célébra Staline, Khmers rouges, Mao et le terrorisme palestinien. Et il fait plus qu’égratigner au passage ces dirigeants de la gauche révolutionnaires et « les bouffeurs de curés » qui défilaient à Berlin aux cris de « plutôt rouges que morts « . Et aujourd’hui encore, contre l’islamisme, le philosophe salue Benoît XVI et les dirigeants chrétiens des grandes démocraties, qui tendent la main à toutes les spiritualités pour imposer l’ordre de la paix d’humanité. 



Ce livre ne plaira donc ni aux islamistes, ni aux athées qui renvoient toujours l’église aux « ténèbres ». Ainsi, contre la falsification de l’histoire, Yves Roucaute revisite le Moyen-Âge, « l’âge des vraies Lumières », dit-il. En pistant l’histoire des monastères un par un, il démontre que le savoir de l’Antiquité grecque n’a pas été sauvé par le onde musulman mais a été protégé par l’Eglise chrétienne contre les barbares, en particulier arabes, berbères et turcs. Les grandes bibliothèques de Damas ou de Bagdad ? Construites par les juifs et les chrétiens, privatisées ou détruites par l’occupation musulmane selon le pouvoir politique en place. Quel plaisir que de voir ces moines et ces prêtres qui fuient les barbares, emportant les livres de Platon, d’Aristote, de Sénèque ou de Lucrère sous leurs bras. De les voir inventer l’école gratuite et les grandes universités. De les voir réinventer l’expérimentation héritée d’Archimède, financer les expériences, laisser vivre les débats libres. Copernic? Non pas pourchassé par l’Église mais financé, aidé, aimé par l’église, qui diffuse l’hypothèse héliocentriste, déjà étudiée avant lui. Galilée? Un sectaire aidé par le pape jusqu’au moment où il viole sa parole et refuse de respecter les hypothèses scientifiques ce qui conduira à une condamnation regrettable qui n’empêchera pas l’Eglise de continuer à aider les savoirs. 

Face aux révolutionnaires socialistes, le philosophe raconte dans le détail comment l’église interdit l’esclavage en France dés le Moyen-Âge et s’oppose au servage, comment elle invente les premières paix d’humanité qui sont des trêves de Dieu et impose la vraie solidarité sociale. L’Inquisition elle-même est revisitée et on découvre derrière elle une vraie volonté de construire un Etat de droit avec l’invention de la défense, du procès contradictoire, de la limitation de la torture qui n’a plus valeur juridique et de la peine de mort, le bûcher étant une pratique païenne. Et quel plaisir que de voir décrites ces grandes explorations vers les Indes et l’Amérique propulsées par l’Eglise et non faites malgré elle. 



Certes, on peut lire le livre de façon totalement philosophique. Mais tous ces chemins mènent à Rome… Il montre les limites de le pensée grecque pour penser l’humanité de l’humain, en particulier le caractère réactionnaire des matérialismes qui rêvent du néolithique, la nostalgie de Socrate qui n’est en rien l’annonce du Christ mais le regret des « Rois de Justice » de l’époque archaïque, l’avancée spectaculaire des sophistes qui s’égarent dans le culte de la volonté de puissance, et les insuffisances d’Aristote, auquel Yves Roucaute avait consacré sa thèse. Il nous conduit ainsi pas à pas, du néolithique aux Temps contemporains. Sa critique de la pensée moderne, en particulier de Descartes, de Kant, des « pseudo Lumières » des Encycopédistes, de Fichte, d’Hegel, son retour sur la Bible, saint augustin, saint Thomas d’Aquin, la Renaissance et les grands auteurs chrétiens, sont autant de bijoux dans cette somme qui visent à substituer aux idoles de la modernité, les valeurs humanistes des temps contemporains. Valeurs chrétiennes qui aboutissent à quitter définitivement les rives du néolithique pour rationaliser et universaliser le message des grandes spiritualités, en particulier juive, pour réaliser la cité de la compassion et le devoir de « sauver Gavroche », développer la créativité selon l’humanité par le développement durable et imposer la paix d’humanité. Un livre de philosophie optimiste qui croit en l’humanité de l’humain et rappelle que le message christique, de la Libye à la Côté d’Ivoire, de la crise financière au traitement du chômage, entre souffrance causée par la nature ou les hommes, est d’une actualité brûlante. Un livre placé non sans excellentes raisons sous le signe des moines de Tibhirine.

La Puissance d’Humanité, Contemporary Bookstore, 12 euros.

La République contre la Démocratie : de 14-18 aux totalitarismes

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La République contre la Démocratie

de 14-18 aux totalitarismes

 

Article

 

C’est la faute à la démocratie

Par Pons Alain, publié dans l’Express, le 

Yves Roucaute oppose la sagesse des «princes républicains» à la folie des grands mouvements populaires.

Il faut du courage, sinon de l’inconscience, pour écrire que la démocratie est « le pire des régimes à l’exception d’aucun autre ». La cause semble entendue, en effet, et, de l’extrême droite à l’extrême gauche, plus personne ne met en question le principe démocratique.

Plus personne, sauf Yves Roucaute. Ce n’est pas aux imperfections de la démocratie qu’il s’en prend, mais à l’idée démocratique même, qu’il rend responsable de toutes les catastrophes du XXe siècle. Démocratique est la guerre de 1914-1918, si la démocratie est le droit des peuples, c’est-à-dire des communautés, des nations, des ethnies, à disposer d’eux-mêmes. Démocratiques sont les grands mouvements populaires nés de cette guerre, les fascismes bruns, les communismes rouges, les tiers-mondismes « fauves ». Le peuple, les ouvriers, les paysans les ont soutenus, et ont suivi dans l’enthousiasme les démagogues qui flattaient les passions nationalistes et égalitaristes. Pourquoi la vague n’a-t-elle pas tout emporté? Pourquoi ce qu’on appelle les totalitarismes ont-ils été tenus en échec? Parce que, répond Roucaute, quelques héros, quelques « princes républicains » ont eu, aux moments les plus critiques, le courage de dire non, de marquer les limites et de les défendre, en sachant ruser avec leur propre peuple pour qu’il leur soit permis d’employer la force, et de préserver les valeurs républicaines qui s’identifient avec la civilisation. Ces héros ont nom Churchill, Roosevelt, de Gaulle, Reagan, Bush. Et ces valeurs républicaines sont les valeurs libérales, qui assurent aux individus, aux personnes, aux citoyens associés la reconnaissance et la protection de leurs droits. Ce livre véhément résonne comme un cri d’alarme. Politiquement peu correct, il en déconcertera, voire en irritera, plus d’un. Mais il donnera à réfléchir – c’est son mérite. Plus que jamais, nous avons besoin de mal-pensants.

La République contre la démocratie, Contemporary Bookstore, 10 euros, par Yves Roucaute.

 

Eloge du mode de vie à la française

 

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Eloge du mode de vie à la française

The French Way of Life

 comprendre le mode de vie à la française, 10 €, cliquer ici

 Eloge du mode de vie à la française est un régal. Du lever au coucher nous suivons le Français. Et bonjour vie à la française qui entraîne l’humanité vers sa quotidienneté sucrée, son art de bien vivre, sa fantaisie, ses valeurs universelles d’origine judéo-chrétienne, sa générosité sociale ! Secrets du croissant croustillant qui plonge vers la guerre contre les Turcs, et de la tartine beurrée qui rappelle la Gaule, cérémonie de l’apéro et grognements fraternels du saucisson, jambon beurre et restaurants du bon accueil, tous sous le signe du partage christique du pain et du vin…. La France aime son identité forgée au cours des siècles, et elle a raison dit le philosophe.

Inventions des arts de la table, de la mode, du parfum, de l’art d’aimer, né de l’amour courtois et galant, avec la femme digne et libre… Non, il n’y a pas de crise d’identité, seulement un oubli de ses apports à l’humanité et une défaite morale dit le philosophe.

« Petite et foutue » la France ? Allons donc ! Avec Yves Roucaute nous voyageons jusqu’en Polynésie, jusqu’en terre d’Adélie, jusqu’en Guyane. Le soleil ne se couche jamais sur cette nation présente sur tous les continents et tous les océans. Et nous revivons cette incroyable histoire glorieuse d’une nation bi-millénaire, depuis les Gaulois et Clovis, avec l’invention de la première nation civique du monde, ouverte aux persécutés, ferme sur l’assimilation, qui offre au monde les Droits de l’Homme et les french doctors.

Non, il n’y a pas de crise d’identité, seulement un oubli de ses apports à l’humanité et une défaite morale. Et nous redécouvrons une grande puissance tournée vers l’avenir, seconde zone économique du monde, troisième puissance militaire, cinquième puissance économique, première pour la défense des artistes, phare mondial moral qui exige devoirs humanitaires, développement durable et paix d’humanité.

Ce livre drôle, parfois émouvant, joyeusement profond, célèbre Marianne et son coq, de Gaulle et les soldats de la liberté, ce modèle qui place l’humain au centre et salue la joie de vivre, secret de la potion magique française.

Jean de Jalcreste

Eloge du mode de vie à la française, the french way of life, éditions Contemporary Bookstore, 10 euros.

Contemporary Bookstore

Contemporary Bookstore

 

La Puissance de la Liberté

Lapuissance de la liberté

new-york-statue-liberte-face-bigPlus que l’histoire des Etats-Unis, mieux que l’histoire de la liberté, le retour du sens de l’Histoire.

La Puissance de la Liberté, le livre qui a bouleversé les amis de la liberté, pour 10 euros cliquer ici

« Quand l’intellectuel le plus titré de France, le philosophe Yves Roucaute, deux agrégations, deux doctorats, décide de nous raconter l’histoire de la liberté et celle des Etats-Unis, en se met à rêver. Les États-Unis d’Amérique sont à l’aube de leur puissance, comment ne pas s’en réjouir ? écrit-il. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la liberté a trouvé une démocratie en mesure d’imposer l’organisation du monde. Faudrait-il la haïr avec les nouveaux barbares ? La combattre avec les altermondialistes ? Limiter son action avec certains princes archaïques ? L’appeler à baisser sa garde avec les pacifistes ?

Le philosophe Yves Roucaute ne nous raconte pas seulement l’histoire incroyable de la naissance et du développement des Etats-Unis : il en donne le sens.  Il montre que liberté et moralité se conjuguent avec la prospérité. Il traque la désinformation anti-américaine, de la prétendue extermination des Indiens à la « chasse aux sorcières » en passant par la question de l’esclavage. Il démontre que le Mal existe, que le conflit des civilisations est une billevesée, que les États-Unis ne sont pas un empire, que la mondialisation est à l’avantage des plus humbles, que la haine d’Israël n’est pas anodine. Epoustouflant.

Un livre sans concessions qui détruit l’idolâtrie de l’État et ruine les idéologies. Qui rappelle que le désir d’utopie et de création d’un Ordre Nouveau pour un Homme Nouveau sont toujours l’annonce de la Terreur. Qui nous convie à ne jamais oublier le « Vieil Homme », qui doit, telle la Statue de la Liberté, se tenir au seuil de nos portes : la torche céleste pour éclairer les coeurs, les Déclarations des droits individuels pour écarter l’horreur. Une ode à la souveraineté des individus contre la souveraineté des États, au courage de la morale armée contre la lâcheté, à la puissance de la liberté contre les routes de la servitude. »

Jean de Jalcreste.

La Puissance de la Liberté, Contemporary Bookstore, 10 euros, cliquer ici