Muhammad Ali: champion du racisme anti-Blanc !
Jusqu’en 1975, le boxeur était raciste, antichrétien, anti- sémite, homophobe, ami des dictateurs antiaméricains. Silence politiquement correct. BLOC-NOTES. Valeurs Actuelles. 16 juin.
Cassius Clay, héros ? Une légende, une vraie
Par Yves Roucaute
Le boxeur Cassius Clay, dit Muhammad Ali ? Le plus grand sportif de tous les temps, une légende, un génie même, si, si, auprès duquel Fleming et la pénicilline, c’est de la roupie de sanson- net. Et, quelle conscience ! Oui, c’est ça, “universelle”, sa conscience ! Victime du racisme, combattant des droits civiques des Noirs américains, pacifiste privé de ses titres durant la guerre du Viêtnam, un héros.
Plus grand sportif de tous les temps ? Depuis l’invention des jeux Olympiques en Grèce jusqu’à nos jours, du décathlon à la natation, de la gymnastique au marathon, sports d’hiver compris ? Chapeau aux com- mentateurs et à leurs boules de cristal !
Son combat pour les droits civiques ? Une mer- veille : il n’y participe pas. Il nreproche à la National Association for the Advancement of Colored People son action, depuis 1945, avec les Blancs et sa volonté d’intégration. Et Martin Luther King déclare, en 1964 : « Quand Cassius Clay rejoignit les Black Muslims, il devint un cham- pion de la ségrégation raciale, c’est pourquoi nous l’avons combattu. »
Car en 1964, à 22 ans, notre héros adhère à la secte de Elijah Muhammad, Nation of Islam. « Ceux qui suivent l’enseignement de Elijah Muhammad ne veulent pas être forcés à l’intégration. L’intégration est mauvaise. Nous ne voulons pas vivre avec les Blancs », dit-il. À la façon de Malcolm X, alors porte-parole, il devient Cassius X, “Clay” étant son “nom d’esclave”. Tout ce qui est mauvais vient des Blancs, « l’alcoolisme, la prostitution, l’homosexualité ». L’islam ? Religion des Noirs, race originelle et pure, opposée aux Blancs, race inférieure, créée 6 000 ans plus tôt, incarnation du Mal. La guerre contre les Blancs ? Inéluctable. « Nous ne sommes pas des frères. » Et « les juifs sont des démons ». À Playboy : « Un homme noir qui fricote avec une femme blanche mérite la mort. »
Face à ce racisme, Malcolm X finit même par rompre avec lui, avant d’être tué, en 1965, par trois membres de Nation of Islam. Pas gêné, le héros.
Le 7 février 1967, à Houston, Ernie Terrell, l’ami de ses débuts, a-t-il osé l’appeler “Cassius” ? « Je n’avais pas d’animosité, dira Terrell, je pensais que c’était un combat sportif. » Erreur. Muhammad Ali avait déjà gagné mais il frappa et frappa, « horrible, venimeux, écœurant », écrit le journaliste George Whiting du London Evening Standard. « Comment je m’appelle ? », hurlait Ali, le trai- tant d’Oncle Tom, insulte suprême du Noir soumis aux Blancs, utilisée contre Joe Frazier, Floyd Patterson et tous ceux qui croyaient en l’intégration.
Son refus d’aller à la guerre au Viêtnam, en avril 1967 ? Le racisme. “Mon ennemi est le peuple blanc, non le Viêt-cong.” Comme Elijah Muhammad qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, avait appelé les Américains d’origine japonaise à la désertion. SCondamné en juin 1967, il fait appel. En 1971, la Cour suprême, à une voix de majorité, admet que, si les Témoins de Jéhovah ont le droit d’être objecteurs de conscience, alors Nation of Islam aussi. Et Ali continue à diffuser la haine anti-Blanc.
Ce “pacifiste” soutient d’ailleurs les dictateurs les plus bellicistes en pleine guerre froide, jusqu’au Nord- Coréen Kim Il-sung. Son combat mythique ? Au Zaïre, appelé par son “ami” Joseph Désiré Mobutu, pour 5 millions de dollars, pas indisposé par les tortures, pendaisons, massacres d’étudiants, disparitions d’op- posants. Mobutu est noir, cela suffit à cet esprit éclairé.
Chut !, amis lecteurs, le racisme anti-Blanc, c’est comme les 17 millions de Noirs mis en esclavage par les Arabo-Berbères, avec la complicité de chefs de tribus noires, dont il ne reste pas un survivant. Et les millions de Blancs pris par les Turcs et les mêmes Arabo-Ber- bères. Cela n’existe pas. À partir de 1975, Cassius Clay s’assagit, paraît-il, et devient sunnite. Mais il n’est plus sportif et ne fait rien d’extraordinaire, me direz-vous ? Certes. Son héroïsme, voilà une légende. Une vraie.