Charlie ne doit pas faire oublier l’essentiel.
Terrible drame que celui vécu par la France. Comment ne pas souffrir pour les familles endeuillées des journalistes et policiers, et notre pays meurtri? Triste temps aussi où je ne vois rien qui montre le début d’une volonté de se saisir du problème.
Malheureusement, le terrorisme en France n’est pas une importation. Cette idée développée parfois passe à côté de l’essentiel. Le terrorisme a bien des manifestations en France parce qu’il y a aussi certaines de ses racines. Dans nos Cités, dans nos prisons, dans nos écoles, nous subissons aujourd’hui la dure sanction de n’avoir pas mené la politique qui aurait dû être.
Il est temps pour le pays de se ressaisir et de mettre à plat ses politiques diverses en abandonnant lkes recettes qui ont failli.
Prend-on se chemin? Rien n’est moins sûr. Mettre plus de policiers dans la rue? Certes, mais pas au point de placer un policier derrière chaque citoyen. Il le faudrait en raison d l’ampleur de la menace. Ce qui serait un curieux paradoxe pour protéger la liberté. Et, en tout état de cause, une absurdité en raison de son impossibilité.
Demander à la justice de sanctionner plus sévèrement? Voilà de nouvelles lois pour de nouvelles sanctions. En admettant même que le juges y soient disposés, une fois les prisons remplies et de nouvelle prisons construites, aura-t-on réglé le problème? A moins d »interdire d’en sortir, nous voilà avec des centaines de guerriers de l’horreur formés pour en découdre dans le pays.
Les solutions existent. elles demandent l’exercice d’une vertu : le courage.
Il faut renouer avec la politique d’assimilation et s’en donner le moyens culturels, sociaux et répressifs.
Nous sommes quelques uns à savoir exactement que faire. Vite et bien. et comment. Avec le soutien de tous les vrais républicains quelque que soit leur confession.
Mais ceux qui nous gouvernent ont les yeux fermés au lieu de la bouche, et ceux qui veulent nous gouverner demain craignent trop l’aventurisme du F.N. pour faire preuve d’une imagination.
Triste temps. il est celui du court terme et des carrières. Pas celui de la puissance de la France.